Souvenirs d'un soir
- Anonymous
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La mer était si calme ce matin. J?entends encore le mouvement des vagues sur le rivage. Toute ma vie durant je n?ai cessé de vanter les mérites de la Citadelle, de ses sculptures magnifiques, de ses jardins paisibles, de ses monuments gigantesques, sans parler de son architecture, la rendant digne de porter le nom de Cité des Dieux. Pourtant maintenant je ne suis plus si sûr de sa beauté, et ici dans la prairie du Rêve Eternel je me met à penser que la nature, celle avec un N, est bien au dessus de tout cela. Elle est entière, et n?a besoin de ressembler à personne, se fiant toujours à sa volonté d?équilibre, alors que l?homme de son coté passe son temps à l?imiter pour tenter d?atteindre sa perfection, en instaurant son chaos organisé, mais insupportable. Jamais nous n?y parviendrons. Nous ne sommes que poussières et nous le resterons. Etrange...j?adore cette idée d?être constitué de poussières d?étoiles, et donc de particules qui ont déjà vécu, traversant les âges en s?associant entre elles, créant ainsi d?autres formes de vies qui ont eu leur propre existence, parfois courte, parfois longue, mais toujours riche en expérience et en voyage. Si chaque parcelle de vie a une personnalité, une histoire, alors rien ne nous appartient, pas même notre propre corps. C?est effrayant et rassurant à la fois. On est là par on ne sait quel miracle et on s?active à faire des choses qui n?ont aucun sens. On ne nous laisse pas le choix, on vit et puis c?est tout. Croyant toujours tout maîtriser mais en fait rien n?est sous notre contrôle. Et ce qui me plait c?est qu?au fond, j?ai beau crier ma douleur, hurler ma joie, pleurer ma colère, je ne vaux rien en tant que tel, mais je laisserai des traces derrière moi malgré tout.
Ah ! que les fontaines du Sommeil étaient belles. J?ai passé tellement de temps autour de ces splendeurs, à lire, à parler, à pleurer, à respirer, ?à vivre. Personne n?y venait, j?étais le seul à les visiter dans leur moindre recoin par ailleurs, et c?est là que je venais me reposer, réfléchir, ?me ressourcer. Son créateur avait eu la bonne idée de mettre un cygne sculpté en son centre, duquel jaillissait l?eau dans un cycle infernal, mais relaxant. Le cygne est un animal si noble et si beau, sa blancheur lui donnant une telle pureté, une telle innocence, même ses yeux, maquillés de noirs, reflétaient la magnificence. Des heures durant je restais là à le contempler, espérant secrètement le voir prendre vie devant moi. Là encore, je me rends compte que ce que j?admirais le plus, ce n?est pas cette misérable fontaine, qui fut détruite il y a quelques années déjà, mais plutôt cette Nature qu?elle représentait si bien. L?homme finit toujours par tout brûler, même ses propres créations, et il se croit aussi obligé de renverser le monde pour y parvenir. La Nature n?a pas besoin de cela. Elle évolue si vite et si lentement à la fois, dans une paisible réalité, pendant que nous passons notre temps à le perdre?
Le contact de l?herbe sous ma main a un effet des plus salvateurs. J?effleure sans relâche le sol de la prairie dans un mouvement bloqué et inconscient, telle une caresse dont on ne veut pas qu?elle s?arrête. Dans un doux souvenirs je revis ma rencontre avec Mariën, près des fontaines du Sommeil. Je la vois étincelante, magnifique, éclaboussant de sa beauté toute la cité, parfaite, comme si la Nature elle-même l?avait crée à son image. Elle est devant moi, je lui parle, on se met à rire. Je n?entends plus sa voix?et je la serre fort contre moi?.sa voix?longues promenades dans les jardins Vifs, dans une harmonie lointaine?.je veux l?entendre une fois encore. A ses bras elle porte notre fille, Loriën. Tout de suite.. Les hommes avancent sans se poser de questions, ils avancent juste car ils ne savent faire que ca. Sans qu?on nous le demande on se retrouve dans cet univers gargantuesque et indéchiffrable, tout ça pour perpétuer la vie. C?est une chose qui me dépasse, vivre sans raison, ou du moins sans la connaître, voir la chercher.. C?en est presque éc?urant de réalisme. Je crois avoir trouver des réponses à toutes ces doutes. Je me suis toujours dis qu?en fait, je devais défendre ce qui as une valeur à mes yeux, c?est à dire tout ce en quoi je crois. Je n?ai jamais été plus loin que cela. Seule la Nature a un sens.
Derrière moi, mes hommes épousent parfaitement les formes de la prairie, leur tunique blanche me permettant de les repérer plus facilement. Si j?étais un oiseau, je pourrai voir toutes ces taches parsemées parmi l?herbe et les fleurs, c?est un spectacle que je regrette déjà de ne jamais pouvoir observer. Plus loin derrière la prairie, il y a la Citadelle, ma cité, qui brille de milles feux, et tel un mirage, je la vois se mouvoir, puis disparaître sous un rideau de lumière?c?est là que sont ma femme et ma fille. J?aimerais tellement les rejoindre. Que toute cette mascarade se finisse une bonne foi pour toute ! chaque hommes, chaque soldats, chaque capitaine, chaque rois, oubliant nos ranc?urs, et nous unissant en une véritable humanité. Crions ensemble ! ! !? de toute façon je n?arrive plus à soulever mon épée, et ma voix semble avoir disparue. Peut-être est elle allée rejoindre un ange, pour glisser à ses oreilles tous les mots que je n?ai pas pu lui dire?je n?en peux plus. Des larmes coulent sur ma joue, je n?en peux plus?
Le soleil semble vouloir s?échapper de la scène, ses reflets dans le ciel ayant viré au rose, et en certaine partie de l?horizon, le trait se noircit préparant le changement de rôle dans une chorégraphie sans faille. Il y a une lutte naturelle intense entre les éléments. La mer gagne du terrain car elle ne sait en perdre, et ses déferlantes frappent la roche sans relâchement. Elle est puissante et imposante, les nuances du ciel s?y reflétant très profondément. Face à cette reine, il y a une falaise immense, se dressant devant les vagues tels des remparts repoussant un envahisseur. Ces géantes ne montrent aucune faiblesse, et il semble que seule la végétation ait réussie à les couvrir. Pourtant leurs destins est de succomber un jour sous les coups incessants de la mer. Le paysage fait souvent profiter les rares yeux qui se trouvent là, d?un coucher de soleil splendide faisant régner sur ce lieu une sorte de nostalgie. La prairie du Réveil Eternel jouxte cette falaise, et j?ai la chance d?y être ce soir, à genoux au milieu de ces merveilles, malheureusement mon c?ur saigne. Il est vraiment regrettable que je ne puisse plus jamais en profiter : je meurs et avec moi, toute une vie?
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- gilfuin
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La mer était si calme ce matin. J'entends encore le mouvement des vagues sur le rivage. Toute ma vie durant je n'ai cessé de vanter les mérites de la Citadelle, de ses sculptures magnifiques, de ses jardins paisibles, de ses monuments gigantesques, sans parler de son architecture, la rendant digne de porter le nom de Cité des Dieux. Pourtant maintenant je ne suis plus si sûr de sa beauté et ici dans la prairie du Rêve Éternel je me met à penser que la nature, la patiente Nature, est bien au dessus de tout cela. Elle est entière et n'a besoin de ressembler à personne, se fiant toujours à son équilibre, alors que l'homme de son coté passe son temps à l'imiter pour tenter d'atteindre sa perfection, en instaurant son chaos organisé, mais insupportable. Jamais nous n'y parviendrons. Nous ne sommes que poussières et nous le resterons.
Étrange: j'adore cette idée d'être constitué de poussières d'étoiles, d'éléments qui ont déjà vécu, traversant les âges en s'associant entre eux, créant ainsi d'autres formes de vies qui ont eu leur propre existence, parfois courte, parfois longue, mais toujours riche en expérience et en voyage. Si chaque parcelle de vie a une personnalité, une histoire, alors rien ne nous appartient, pas même notre propre corps. C'est effrayant et rassurant à la fois. On est là par on ne sait quel miracle et on s'active à faire des choses qui n'ont aucun sens. On ne nous laisse pas le choix, on vit et puis c'est tout. Croyant toujours tout maîtriser mais en fait rien n'est sous notre contrôle. Et ce qui me plait c'est qu'au fond, j'ai beau crier ma douleur, hurler ma joie, pleurer ma colère, je ne vaux rien en tant que tel, mais je laisserai des traces derrière moi malgré tout.
Ah ! que les fontaines du Sommeil étaient belles. J'ai passé tellement de temps autour de ces splendeurs, à lire, à parler, à pleurer, à respirer, à vivre. Personne n'y venait, j'étais le seul à les visiter dans leur moindre recoin par ailleurs. C'est là que je venais me reposer, réfléchir, me ressourcer. Son créateur avait eu la bonne idée de mettre un cygne sculpté en son centre, duquel jaillissait l'eau dans un cycle infernal, mais relaxant. Le cygne est un animal si noble, sa blancheur lui donnant une telle pureté, même ses yeux, maquillés de noirs, reflétaient la magnificence. Des heures durant je restais là à le contempler, espérant secrètement le voir prendre vie devant moi. Là encore, je me rends compte que ce que j'admirais le plus, ce n'est pas cette misérable fontaine, qui fut détruite il y a quelques années déjà, mais plutôt cette Nature qu'elle représentait si bien. L'homme finit toujours par tout brûler, même ses propres créations. Il se croit aussi obligé de renverser le monde pour y parvenir. La Nature n'a pas besoin de cela. Elle évolue si vite et si lentement à la fois, dans une paisible réalité, pendant que nous passons notre temps à le perdre.
Le contact de l'herbe sous ma main a un effet des plus salvateurs. J'effleure sans relâche le sol de la prairie dans un mouvement bloqué et inconscient, telle une caresse dont on ne veut pas qu'elle s'arrête. Dans un doux souvenir je revis ma rencontre avec Mariën, près des fontaines du Sommeil. Je la vois étincelante, magnifique, éclaboussant de sa beauté toute la cité, parfaite, comme si la Nature elle-même l'avait crée à mon attention. Elle est devant moi, je lui parle, on se met à rire -je n'entends plus sa voix- et je la serre fort contre moi; sa voix? ...[Morceau manquant => texte perdu ]... ; je veux l'entendre une fois encore. A ses bras elle porte notre fille, Loriën; l'entendre tout de suite.
Les hommes avancent sans se poser de questions, ils avancent juste car ils ne savent faire que ca. Sans qu'on nous le demande on se retrouve dans cet univers gargantuesque et indéchiffrable, tout ça pour perpétuer la vie. C'est une chose qui me dépasse, vivre sans raison, ou du moins sans la connaître, voir la chercher. C'en est presque écœurant de réalisme. Je crois avoir trouver des réponses à certains de ces doutes. Je me suis toujours dis qu'en fait, je devais défendre ce qui a une valeur à mes yeux, c'est à dire tout ce en quoi je crois. Je n'ai jamais été plus loin que cela. Seule la Nature a un sens.
Derrière moi, mes hommes épousent parfaitement les formes de la prairie, leur tunique blanche me permettant de les repérer plus facilement. Si j'étais un oiseau, je pourrai voir toutes ces taches parsemées dans l'herbe et les fleurs, c'est un spectacle que je regrette déjà de ne jamais pouvoir observer. Plus loin derrière la prairie, il y a la Citadelle, ma cité, qui brille de milles feux et, tel un mirage, je la vois se mouvoir puis disparaître sous un rideau de lumière : c'est là que sont ma femme et ma fille. J'aimerais tellement les rejoindre. Que toute cette mascarade se finisse une bonne foi pour toute ! chaque hommes, chaque soldats, chaque capitaine, chaque rois, oubliant nos rancœurs et nous unissant en une véritable humanité. Crions ensemble ! ...
De toute façon je n'arrive plus à soulever mon épée et ma voix semble s'être envolée. Peut-être est elle aller rejoindre un ange, pour glisser à ses oreilles tous les mots que je n'ai pas pu lui dire; je n'en peux plus. Des larmes coulent sur ma joue; je n'en peux plus.
Le soleil semble vouloir s'échapper de la scène, ses reflets dans le ciel ayant viré au rose. En certaine partie de l'horizon, le trait se noircit préparant le changement de rôle dans une chorégraphie sans faille. Il y a une lutte naturelle intense entre les éléments. La mer gagne du terrain car elle ne sait en perdre et ses déferlantes frappent la roche sans relâche. Elle est puissante et imposante, les nuances du ciel s'y reflétant très profondément. Face à cette reine, il y a une falaise immense, se dressant devant les vagues telle une ligne de remparts repoussant un envahisseur. Ces géantes, que seule la végétation ait réussie à les couvrir, ne montrent aucune faiblesse. Pourtant leurs destins est de succomber un jour sous les coups incessants de la mer. Le paysage fait souvent profiter les rares yeux de ceux qui savent attendre le bon moment, d'un coucher de soleil splendide faisant régner sur ce lieu une sorte de nostalgie. La prairie du Réveil Éternel jouxte cette falaise et j'ai la chance d'y être ce soir, à genoux au milieu de ces merveilles. Malheureusement mon cœur saigne. Il est vraiment regrettable que je ne puisse plus jamais en profiter : je meurs et avec moi, toute une vie.
bon vous l'avez pas deviné, mais je suis l'invité du dessus...
Gilfuin,( le monsieur qui a tellement sommeil qu'il oublie de se connecter au forum, et ensuite il passe pour un Invité)
PS: dodo, l'enfant do! l'enfant dormira bientôt!
dodo, l'enfant...
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- L'étrange Monsieur K
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Bien plus que tes deux textes de Mountyhall, qui sont pourtant très loin d'être mauvais, mais celui-ci me semble largement plus travaillé, et au final beaucoup plus évocateur.
Il y a quelques tournures qui pourraient être un peu améliorées, comme toujours, mais globalement l'écriture est bonne, et quelques passages sont vraiment excellents. Les descriptions, l'ambiance, la structure, le fond, tout est intéressant et tout contribue à la beauté du texte.
Alors que le monde de Mountyhall tel que tu nous le présente est très fantômatique, les émotions et réflexions du protagoniste étant largement décrites au dépens du décor qui n'apparait presque jamais et défile à toute vitesse - ce qui ne permet pas vraiment l'immersion, dois-je dire - ici les deux se confondent, et c'est du plus bel effet.
En bref, un très beau texte, en dépit de son âge, et qui mériterait de finir dans une MAJ
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- Anonymous
- Auteur du sujet
Je vais les retravailler sérieusement (mais pas tout de suite, je passe mes nuits blanches à réviser mes exams en ce moment).
Quant à "Souvenirs d'un soir" et bien... je suis très heureux qu'il te plaise un peu, car (je le répète) je tiens beaucoup à ce texte. Vraiment merci.
Gilfuin, tire sa révérence...
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- dude
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dude
ps: bonne chance pour les examens!
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- Kundïn
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- Messages : 1437
J'ai apprécié ce texte, même si je ne suis pas un fana des descriptions à rallonges en général. Quelques points forts : le texte prend son temps, le lecteur n'est pas précipité dans l'action sans crier gare ; il y a une bonne intériorisation et le monologue intérieur est très poétique et enfin le style est brillant, les phrases recherchées à quelques exception près... On se sent proche de l'allégorie, on sent qu'il y a peut-être un double sens à lire entre les lignes, et en tout cas on voit la recherche de la Beauté à travers l'écriture.
Quelques points faibles cependant : ce passage, pour commencer :
Argh ! En pleine description bucolique, tu mets lourdement les points sur les i... ça fiche tout en l'air. J'éviterais ce genre de tournure dans un texte poétique, c'est plutôt à réserver à l'oral, et encore. En plus c'est un peu une contradiction en soi puisque tu ne mets finalement pas de N au mot nature !la nature, celle avec un N
Pour le reste, je dirais que les ennemis de la guimauve assoiffés de combats se retrouveront peu dans ce texte mais après tout, quelques grammes de finesse ne font de mal à personne. La paix trouvée dans la contemplation de la nature lorsque l'on est triste n'est pas un thème très nouveau mais tous ceux qui se piquent de poésie s'y sont essayés un jour ; c'est un peu, encore une fois, un exercice de style. Et pas trop mal réussi je dois dire.
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- gilfuin
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Pour le N de nature, je pensais que ca permettrait de montrer que le personnage change d'opinion sur cette nature...Avant elle n'était Rien pour lui, et là, dans la prairie, il sent qu'elle est Tout. D'ailleurs, après l'avoir écrit une fois "nature", je l'écris "Nature" le restant du texte. Mais il semble que ce soit tout de meme maladroit, et enlever ce passage ne nuira pas à ce que je voulais dire. (bis)Malheureusement je ne peux éditer le post. En tout cas, encore merci pour vos commentaires, ils sont d'une aide très précieuse.
Gilfuin, l'âme en peine.
PS:(vu que je peux pas éditer le texte)Précision: Le texte est composé de plusieurs extrait d'autres textes que j'ai écrit il ya longtemps. Donc certains morceaux du texte, ainsi que l'idée meme de l'histoire, datent d'il ya presque 6 ans. Mais pour le reste, j'ai fait ca dans la nuit du 9 janvier. C'est à dire qu'en fait, le texte porte en lui plusieurs partie de ma personnalité, aussi bien dans l'espace, que dans le temps. (bis) C'est pour cela que j'y tiens. (mes posts sont comme des refrains...je vais passer pour un vieillard gateux...)
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- Maleus
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- Messages : 4
J'aimerais pouvoir éditer le texte,pour corriger certaines erreurs, mais je ne peux pas, l'ayant posté en tant qu'Invité et non en tant que membre.
A la limite, demande à un modo de t'arrnager ça...ou re-post le peut-être. Ba! ces deux solutions ne sont pas bonnes de toute façon...
Bon. Eh bien pour la critique...
Je n'ai pas grand chose à dire en mal de plus que ce qui a déjà été dit par Dude...
Mmm...si, tiens, je sais. Peut-être devrais tu essayer d'adoucir les transitions entre les différentes idées...Mais c'est plus un conseil qu'une critique. En fait, je n'ai pas tellement souvenir que les transitions d'une idée à l'autre m'ait choqué.
SInon, côté fond...Bah, c'est exactement le genre de texte que j'adore.
Profond, poétique et...(je ne trouve pas d'adjectif pour dire: qui fait rêver)
Sérieusement, en lisant le texte, j'avais l'impression de me retrouver sur un de ces rivages elfiques aux falaises baignées d'écumes et aux paturages verts tendres dominés par une haute cité de tours et de flèches nacrées...C'est beau.
Et pourtant le sujet est grave, voir tragique: il meurt bien à la fin, non?
EN conclusion, une Nature belle, un sujet entre philo et tragique, un brin de poésie...Une bien belle recette!
Bravo!
Maleus...
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- Kundïn
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- Messages : 1437
Oh c'était simplement l'expression "avec un grand N" que je ne trouvais pas jolie. Tu peux simplement la supprimer et écrire Nature, tout le monde comprendra que tu fais référence à Dame Nature, à la Nature comme allégorie... etc. Tu peux aussi remplacer cette tournure par une ou deux phrases expliquant que le personnage change son point de vue sur la Nature. Bref il y a moyen de se débrouiller...Pour le N de nature, je pensais que ca permettrait de montrer que le personnage change d'opinion sur cette nature...Avant elle n'était Rien pour lui, et là, dans la prairie, il sent qu'elle est Tout. D'ailleurs, après l'avoir écrit une fois "nature", je l'écris "Nature" le restant du texte. Mais il semble que ce soit tout de meme maladroit, et enlever ce passage ne nuira pas à ce que je voulais dire.
Pas grave : poste un autre message avec ton texte corrigé et je ferai un copier-coller sur ton message Invité. Après quoi je supprimerai ton nouveau message. Rien de plus facile.J'aimerais pouvoir éditer le texte,pour corriger certaines erreurs, mais je ne peux pas, l'ayant posté en tant qu'Invité et non en tant que membre.
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