[Brouillon] C'est simplement compliqué.
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il y a 17 ans 10 mois #11997
par Vuld Edone
[Brouillon] C'est simplement compliqué. a été créé par Vuld Edone
Ce petit jeu aurait d'abord dû se trouver en section "Travaux d'écriture" mais j'ai préféré accentuer son côté ludique.
L'activité ludique est simple : à partir d'un énoncé simple, presque irréductible, produire un énoncé compliqué.
Par énoncé simple j'entends un sujet, un verbe et, si le verbe est transitif, un seul complément. S'il est bitransitif, deux compléments seulement. Ni adjectif ni adverbe, pronom et autres scories.
Vous devez savoir que la langue française autorise des phrases à rallonge infinies. Le but n'est donc pas quantitatif mais qualitatif : à partir d'un énoncé simple, brut, réaliser un énoncé complexe, net, un meilleur énoncé ou, pourrait-on dire, un énoncé pompeusement "littéraire".
Ce serait trop simple sans règles, aussi voilà les règles à suivre :
- Indiquer les intermédiaires
- Ne jamais effacer.
- Mettre en page
- Indiquez le sens recherché (facultatif)
Indiquer les intermédiaires :
Entre l'énoncé simple et le complexe il vous aura fallu tout un cheminement. Pour peu que vous soyez critique avec votre travail, celui-ci ne vous satisfera pas et l'énoncé "net" ne le sera jamais vraiment (c'est cet "échec" de je-ne-sais-plus-qui). Donc chaque énoncé "net" que vous écrirez en appelle un nouveau, toujours plus complexe qualitativement (lisez bien : qualitativement).
Ce jeu du "brouillon" vous demande simplement d'exposer par écrit ce cheminement, ces énoncés intermédiaires qui ne sont en fait que des énoncés nets dépassés.
Ne jamais effacer :
Ce qui est écrit est écrit, tout l'intérêt du jeu est de voir les intermédiaires. Dès l'instant où vous commencez à jouer, il n'est plus question d'effacer la moindre lettre.
Ca impliquera aussi de recommencer chaque fois l'énoncé, ce qui peut devenir très lourd, aussi ne vous gênez pas pour l'amputer et ne travailler que la partie qui vous intéresse, voire le mot.
Vous pouvez aussi réaliser ces intermédiaires comme vous le faites pour vos brouillons, en listant des mots par exemple ou en essayant de trouver un contexte. Seulement tout le monde n'écrit pas toujours des brouillons.
Mettre en page :
Ca tient du bon sens que de rendre la lecture du texte possible. Pas question d'écrire en A.P.I. ou autre [esEmEsoeRi:]. Pas de monobloc non plus, pensez à revenir à la ligne de temps à autre.
Pour la ponctuation en-dehors de l'énoncé, utilisez les points de suspension "..." en cas de pause et les "/" pour indiquer que vous changez le cours de votre réflexion. Gardez la ponctuation écrite pour la forme de l'énoncé lui-même.
Notez, si vous utilisez le "..." dans l'énoncé, alors indiquez vos pauses par ".-.".
Dernière règle, facultative celle-ci :
Il est probable que l'énoncé simple n'aura qu'un sens très limité, fondé sur sa syntaxe principalement. Pour réaliser un énoncé complexe, il faudra le surinterpréter, lui donner un sens plus pragmatique : indiquez alors entre crochets "[]" le sens, l'idée que vous tentez d'introduire, donnez des indices pour éviter au malheureux qui vous relit de patiner dans une mélasse bien épaisse.
Je conclurai par ceci qu'il y a quand même un but un minimum aussi pragmatique que ce que vous devrez donner comme sens à l'énoncé : il s'agit de présenter une manière de travailler un énoncé, de le charger de sens, de le rendre "littéraire" avec une portée, dirait-on, pédagogique. Inutile de vous supplier à genoux les mains dressées au ciel les yeux pleins de larmes une Bible entre les mains les cheveux défaits la poitrine meurtrie le souffle court et autres excès de même nature de jouer le jeu jusqu'au bout.
Etant subjectif, j'ai déjà chargé mon énoncé simple d'un sens pragmatique : à vous de le dépasser ou de le suivre. Le voici :
"L'enfant dort."
Bon cassage de méninges, le jeu ne s'arrête que quand vous ne vous sentez plus la force d'améliorer votre énoncé !
L'activité ludique est simple : à partir d'un énoncé simple, presque irréductible, produire un énoncé compliqué.
Par énoncé simple j'entends un sujet, un verbe et, si le verbe est transitif, un seul complément. S'il est bitransitif, deux compléments seulement. Ni adjectif ni adverbe, pronom et autres scories.
Vous devez savoir que la langue française autorise des phrases à rallonge infinies. Le but n'est donc pas quantitatif mais qualitatif : à partir d'un énoncé simple, brut, réaliser un énoncé complexe, net, un meilleur énoncé ou, pourrait-on dire, un énoncé pompeusement "littéraire".
Ce serait trop simple sans règles, aussi voilà les règles à suivre :
- Indiquer les intermédiaires
- Ne jamais effacer.
- Mettre en page
- Indiquez le sens recherché (facultatif)
Indiquer les intermédiaires :
Entre l'énoncé simple et le complexe il vous aura fallu tout un cheminement. Pour peu que vous soyez critique avec votre travail, celui-ci ne vous satisfera pas et l'énoncé "net" ne le sera jamais vraiment (c'est cet "échec" de je-ne-sais-plus-qui). Donc chaque énoncé "net" que vous écrirez en appelle un nouveau, toujours plus complexe qualitativement (lisez bien : qualitativement).
Ce jeu du "brouillon" vous demande simplement d'exposer par écrit ce cheminement, ces énoncés intermédiaires qui ne sont en fait que des énoncés nets dépassés.
Ne jamais effacer :
Ce qui est écrit est écrit, tout l'intérêt du jeu est de voir les intermédiaires. Dès l'instant où vous commencez à jouer, il n'est plus question d'effacer la moindre lettre.
Ca impliquera aussi de recommencer chaque fois l'énoncé, ce qui peut devenir très lourd, aussi ne vous gênez pas pour l'amputer et ne travailler que la partie qui vous intéresse, voire le mot.
Vous pouvez aussi réaliser ces intermédiaires comme vous le faites pour vos brouillons, en listant des mots par exemple ou en essayant de trouver un contexte. Seulement tout le monde n'écrit pas toujours des brouillons.
Mettre en page :
Ca tient du bon sens que de rendre la lecture du texte possible. Pas question d'écrire en A.P.I. ou autre [esEmEsoeRi:]. Pas de monobloc non plus, pensez à revenir à la ligne de temps à autre.
Pour la ponctuation en-dehors de l'énoncé, utilisez les points de suspension "..." en cas de pause et les "/" pour indiquer que vous changez le cours de votre réflexion. Gardez la ponctuation écrite pour la forme de l'énoncé lui-même.
Notez, si vous utilisez le "..." dans l'énoncé, alors indiquez vos pauses par ".-.".
Dernière règle, facultative celle-ci :
Il est probable que l'énoncé simple n'aura qu'un sens très limité, fondé sur sa syntaxe principalement. Pour réaliser un énoncé complexe, il faudra le surinterpréter, lui donner un sens plus pragmatique : indiquez alors entre crochets "[]" le sens, l'idée que vous tentez d'introduire, donnez des indices pour éviter au malheureux qui vous relit de patiner dans une mélasse bien épaisse.
Je conclurai par ceci qu'il y a quand même un but un minimum aussi pragmatique que ce que vous devrez donner comme sens à l'énoncé : il s'agit de présenter une manière de travailler un énoncé, de le charger de sens, de le rendre "littéraire" avec une portée, dirait-on, pédagogique. Inutile de vous supplier à genoux les mains dressées au ciel les yeux pleins de larmes une Bible entre les mains les cheveux défaits la poitrine meurtrie le souffle court et autres excès de même nature de jouer le jeu jusqu'au bout.
Etant subjectif, j'ai déjà chargé mon énoncé simple d'un sens pragmatique : à vous de le dépasser ou de le suivre. Le voici :
"L'enfant dort."
Bon cassage de méninges, le jeu ne s'arrête que quand vous ne vous sentez plus la force d'améliorer votre énoncé !
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra