[A côté du brouillon] Commentaires

Ouhlà j'ai commencé à lire ça m'a l'air compliqué... je vais m'y mettre plus tard et attendre que quelqu'un se lance avant moi histoire de voir ce qu'il faut exactement faire.

T'as raison Feurnard de proposer (en attente de notre Tavernier)!!! Et si tu peux te joindre à nous sur une inspi imagée ou autre casting, fais donc !

C'est simplement compliqué.

Tu réalises un meilleur énoncé que celui que je donne, puis un meilleur que celui que tu as réalisé, puis un autre encore meilleur et ainsi de suite jusqu'à ce que tu n'y arrives plus, le tout sans jamais effacer l'énoncé précédent.

Je montrerai l'exemple quand j'aurai du temps.
Note cependant que tu n'es pas obligé de tout réaliser en une seule fois : tu peux t'arrêter en mettant ton dernier énoncé en bas de la page puis reprendre le "brouillon" et changer l'énoncé final.
Le plus important est d'obtenir cet effet "brouillon" pour des raisons très difficiles à expliquer mais aussi très importantes. C'est là tout l'intérêt du jeu, aussi il faut le jouer jusqu'au bout.

A dire vrai je n'ai pas l'esprit très ludique ces temps-ci...

Quoiqu'il en soit, si Gilfuin dit vrai... alors j'en ai besoin !!! Oh que oui, je crois avoir le style d'écriture le plus simple/simpliste/simplet des chroniques et j'ai besoin de m'enrichir à ce niveau. Ce n'est pas une course, bien sûr, et j'aime mon style, mais je n'arrive pas à la cheville d'Impé, Iliaron, Zara et Monthy3 (même si on leur coupait les pieds ! lol)?!!

Ok, je vais jeter un coup d'oeil... bien qu'à présent je risque d'avoir moins de temps (explication dans un autre topic à venir).

Qualitativement, j'avais dit. La qualité, pas la quantité.

Un intermédiaire serait : "La lune se reflète [...] qui sentent bon."
C'est un énoncé net que tu as réalisé à partir de l'énoncé brut et qui ne demande qu'à être dépassé en vue d'un nouvel énoncé. Un intermédiaire, c'est l'énoncé que tu conçois sur le moment pour améliorer l'énoncé précédent.
L'énoncé complexe ou net final est un intermédiaire en puissance du fait qu'il peut toujours être amélioré d'une manière ou d'une autre, sans quoi il serait parfait et nous savons bien que la perfection n'existe pas en ce bas-monde.

Comme le but n'est pas de réaliser la plus longue phrase possible mais la plus belle, la plus jolie, la plus esthétique, charmante, touchante, poétique, merveilleuse, enivrante, sublime, superbe, magnifique, enjouée, colorée, fleurie phrase possible (dans quel registre langagier dois-je l'expliquer ?), les autres participants n'auront pas à craindre la concurrence et écriront leur propre cheminement.

Vous choisissez le thème qui vous plaira en ne gardant que le thème strict imposé par la syntaxe de l'énoncé brut initial (ici "l'enfant dort", donc qu'un enfant défini fait l'action de dormir). Le thème n'a donc pas de limite mais, si possible, indiquez-le au fur et à mesure que vous l'élaborez.
J'ai indiqué toute une ponctuation à cet égard.

Le titre de ce jeu est "brouillon", je ne l'ai pas choisi pour rien.
Allez jeter un oeil (ouf, je l'ai réécrite à temps) à ma méthode de travail, regardez ce qu'elle dit à propos de l'idée fondamentale du texte. Ici l'énoncé simple joue le rôle d'idée fondamentale autour de laquelle créer le texte, sauf que pour limiter l'exercice le texte doit se résumer à ce seul énoncé. Il s'agit de la même opération que celle dont vous usez pour écrire vos textes mais réduite à un seul énoncé.
Vous devez l'écrire comme un brouillon, vous savez, ce qu'on écrit quand on cherche une idée et que notre esprit trop bouillonnant n'arrivant plus à se contenir à force de mélanger les idées a besoin de les exposer dans l'encre noire sur le blanc du papier.

N'écrivez pas simplement le résultat net, ça n'a aucun intérêt : écrivez toute la progression comme elle vous vient, comme vous l'écririez en réalité. Il s'agit d'écrire un brouillon pour réaliser à partir de l'énoncé simple un énoncé complexe QUALITATIVEMENT.

Je rappelle aussi, c'est d'ailleurs indiqué dans ma méthode, que le style n'est pas là pour être pompeux et nous pomper les nerfs mais pour être clair, précis, net, compréhensible, direct, accessible et donc qualitatif avant d'être quantitatif. Proust n'est pas passé à la postérité pour la longueur de ses phrases mais pour leur construction irréprochable.

Ecrivez un brouillon, c'est simplement compliqué.

Si ça ne t'ennuie pas Feurnard, je vais continuer comme je faisais (sans les slashs)... Parce que je me perdrais sinon. A moins que ce ne soit le but du brouillon (la construction en slashes, pas de se perdre !).

A ce propos, des erreurs morpho-syntaxiques ?! Ah... oui... kesako ?

PS : merci pour le message sur mon site, bien que je ne vois pas le rapport avec eLIZ...

Comme dit, fais-le maintenant comme tu le sens. Le "/", c'est personnel, comme le ".", c'est ma ponctuation personnelle.
Chacun a sa manière d'organiser ses idées, je fonctionne plutôt par morphème voire phonème, par concept, tandis que tu sembles plus travailler la morpho-syntaxe sinon la pragmatique directement. Bref, je délire, fais-le comme tu le sens.

L'ombre noire de l'immonde bête poilue précède le monstre qui approche silencieusement, d'autant plus impressionnant dans la faible lumière dispensée par la lune, évitant les pièges savamment disposés à travers la maison, mais l'enfant dort toujours d'un sommeil réparateur entre ses parents, niché au creux du lit, profitant de la chaleur corporelle familliale.

Le sujet de la première proposition est "ombre", féminin, donc "impressionnant" doit s'accorder à ce sujet et non à "monstre" qui est sujet de la subordonnée "qui approche silencieusement" et ne sert en fait que comme complément d'objet.
Ensuite, virgule devant "mais" qui sert déjà de connecteur, imitation de l'oral dont on (très vague) ne semble plus capable de se départir de nos jours à l'écrit.
Enfin, "entre ses parents" apparaît comme une condition ou une cause de la propriété "sommeil réparateur", problème syntaxique : il aurait fallu placer "entre ses parents" avant "d'un sommeil réparateur", comme suit : "mais l'enfant dort, toujours, entre ses parents, d'un sommeil réparateur." Tu vois bien entendu tous les problèmes que cela pose.

Pour eLiZ, son site est juste plus mieux alors quitte à fumer une excuse, autant flatter deux personnes plutôt qu'une. Blague personnelle, quoi.

Voilà, correction faite des problèmes et fautes syntaxiques suite à ton commentaire, Feurnard. C'est bien moins poétique que ce que tu as mis... d'autant plus que je me retrouve au pied du mur : je ne vois pas comment je pourrais aller plus loin sans alourdir le tout !

L'ombre noire de l'immonde bête poilue précède le monstre qui approche silencieusement, évitant les pièges savamment disposés à travers la maison... ombre d'autant plus impressionnante dans la faible lumière dispensée par la lune mais l'enfant dort toujours entre ses parents d'un sommeil réparateur, niché au creux du lit et profitant de la chaleur corporelle familliale.

Si tu ne veux pas alourdir, allège. Ch'tite inspiration à partir de ton énoncé :
"A la faible lueur de la lune surgit l'ombre immonde de la bête poilue, monstre qui s'approche dans le silence de l'enfant endormi à la chaleur familiale, blotti au sein de son sommeil."

Si tu veux mon avis, n'utilise plus que le vocabulaire de ta dernière phrase, n'ajoute plus un seul mot et joue sur ce que tu as déjà en déplaçant, en reformulant, en décomposant, en commutant pour obtenir une phrase plus légère et par là plus directe, plus claire.
Au lieu de compliquer, simplifie.

monstre qui s'approche dans le silence de l'enfant endormi à la chaleur familiale

Je trouve cette construction trop longue à lire dans le temps dans le sens où l'on ne connaît vraiment ce qui se passe qu'au bout de la phrase et force le lecteur à lier plusieurs choses... passons, je ne saurais pas m'expliquer mieux que : je trouve ça malformé (<-subjectif).

Si tu veux mon avis, n'utilise plus que le vocabulaire de ta dernière phrase, n'ajoute plus un seul mot et joue sur ce que tu as déjà en déplaçant, en reformulant, en décomposant, en commutant pour obtenir une phrase plus légère et par là plus directe, plus claire.
Au lieu de compliquer, simplifie.

En fait je croyais que l'on ne pouvais pas modifier l'ordre des mots une fois que l'on en ajoutait... que l'on ne pouvait rien modifier une fois écrit. Très bien, je verrais ça pendant un moment de creux.

Merci !

je trouve ça malformé (<-subjectif).

Ca n'a rien de subjectif, "à la chaleur familiale" pose un véritable problème, voilà pourquoi : "monstre qui s'approche [...] à la chaleur familiale", simple problème de séparation des propositions. J'ai tout de suite remarqué ça en écrivant la phrase mais, comme bien souvent et par manque d'inspiration, je n'ai pas corrigé.

"monstre qui s'approche dans le silence de l'enfant endormi" passe beaucoup mieux, du moins à mon avis, puisqu'il s'agit d'une construction "sujet - verbe - complément" classique au français.
Ensuite, il y a effectivement un jeu syntaxique puisque le monstre n'approche pas l'enfant mais approche en silence, le reste tenant à la pragmatique. Je préfère cette construction à "monstre qui s'approche silencieusement de l'enfant endormi", même si effectivement ce pourrait n'être qu'une pirouette formelle et par là une grave erreur.

En fait je croyais que l'on ne pouvais pas modifier l'ordre des mots une fois que l'on en ajoutait... que l'on ne pouvait rien modifier une fois écrit.

Je ne m'excuserai jamais assez pour la confusion.

EDIT : 23/03/2007 Ensuite je me suis rappelé que j'étais un renard.