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Scène 1 :

Mlle Marion, Mr Renart

 

Un chemin dans un tableau de verdure qui va de gauche à droite. Un poteau indicateur au centre, indiquant les deux directions. Monsieur Renart, bien habillé, arrive en marchant de la gauche. Au niveau du poteau, il est surpris par Mlle Marion qui vient de la droite et court jusqu’à lui.

 

Mlle Marion :

N’avancez plus d’un pas ! Il faut que je vous dise,

Attendez un instant, et pas une bétise !

Je dois prendre de l’air, laissez-moi respirer !

Si je ne reprends pas, ça risque d’empirer !

 

Mr Renart :

Je vous adore aussi, Marion mademoiselle.

 

Mlle Marion :

C’est vrai ! Bonjour, monsieur Renart, pas de querelle !

Bienvenue, un instant, seconde, écoutez.

Le banquet n’est pas prêt...

 

Mr Renart :

... Je crois que vous mentez.

Vous portez avec vous l’odeur des friandises,

De vos pâtisseries, et sans autres sottises,

La rougeur du travail quand il est accompli.

Cette même rougeur pour moi vous a trahi.

 

Mlle Marion :

Faites le beau, jappez ! C’est bien dans vos manières,

Vous ne valez que ça, et les idées derrière !

Vous moquer de mon mal, sans même le savoir !

Quand je vous le dirais, ce serait sans espoir !

Ma fille a disparu, il m’a fallu le dire,

J’ai perdu ma vertu, envoyez votre rire !

 

Mr Renart :

Je suis blessé à vif, de savoir le malheur,

De me savoir mal vu, et de perdre mon coeur.

 

Elle le coupe.

 

Mlle Marion :

Et pourtant vous rirez, car ma fille s’est sauvée,

Pour un pauvre simplet elle s’est dérobée !

Elle me laisse un mot où elle me dit tout !

Ses fugues et tromperies et se moque partout !

Elle m’invite à marcher jusqu’au bout du village,

Où l’homme a sa maison, et veut que j’y enrage !

Mais vous ne savez rien de ce que sont les pleurs,

C’est un drap familial, c’est pour vous des douceurs !

Vous ne pensez qu’à vous, jamais un seul sourire.

Ma fille me trahit. Les gens vont en médire.

Je dédiais ce banquet à ma toute petite,

Je posais des bouquets, tout pour ma marguerite,

Je promettais à tous qu’elle serait bien là,

Voilà qu’elle me fuit, elle m’assassina.

Je l’aime, je la haïs, je l’entends qui se moque,

Je veux la ramener, je me sens une loque.

Un ragot est précieux pour occuper ses jours,

L’amitié dépérit, dépérirait l’amour

Pour un instant de maux, une humeur à rebattre.

J’ai mère une douleur qui femme va m’abattre.

 

Mr Renart :

Je tiendrai le secret, mais je crains la venue

De tous les indiscrets à cette heure entendue.

 

Mlle Marion :

Faites-les patienter ! En un temps je reviens

Ma garce dans les mains, ou si je n’obtiens rien,

Au moins me soulager sur elle d’une claque !

On verra qui des deux sait comment on arnaque !

 

Elle le plante là et sort, par la droite.

 

Scène II :

Mr Renart, Mr Fakt

 

Mr Renart :

Je me retrouve seul, sans savoir quoi penser,

Mais pour plaire à Marion, je ne peux refuser.

C’est l’affaire d’un temps, affaire de minute.

Qu’ils arrivent, j’attends, paré à la dispute.

 

Mr Fakt, ses habits en désordre, souffle en entrant par la gauche. Il cherche son chemin des yeux, vient à monsieur Renart.

 

Mr Fakt :

Par amour pour mes pieds, dites-moi que j’y suis !

Bonjour monsieur Renart, c’est vous que je suivis ?

Ce côté du versant pose bien des problèmes,

Je m’y suis enfoncé sans savoir les emblèmes.

Le chemin du banquet n’était pas entendu,

Je m’étais tant pressé que je me suis perdu.

 

Mr Renart :

Reposez votre corps, racontez l’aventure.

Nous avons tout le temps, au milieu des pâtures.

 

Mr Fakt :

Pas le temps ! Maintenant, dites-moi le chemin !

Nous n’en parlerons pas jusques au lendemain.

Admirez le soleil, moi j’apporte une lettre

Et je prends du retard, soit, au revoir peut-être !

 

Mr Renart :

Non ! Non non non restez. J’y tiens, vous vous trompez :

Je suivais ce sentier, mais vous imaginez,

Je ne resterais pas si je pouvais m’y rendre.

Où j’ai pu déboucher, je voudrais vous l’apprendre.

 

Mr Fakt :

Pas le temps ! Elle attend, mon message est précieux !

Revenons sur nos pas, cherchons avec sérieux !

 

Mr Renart :

Vous ne pouvez partir ! Tout révéler me trouble.

Je dois taire le fait, ma parole s’encouble,

Le secret me rongeait, j’avais peur de parler,

Vous me poussez à bout, je veux me rebeller,

Je vous dois avouer, parlez-moi de la lettre !

Sans moi votre banquet demeurera un spectre.

Je sais où le trouver, mais je ne dirai rien

Tant que vous n’aurez dit la part qui me revient.

 

Mr Fakt :

Votre part ? Vous rêvez ! Et pourrais-je connaître

A cette prétention les motifs que vous traître

vous aurez inventés ? J’attends, dites-le moi,

Je ne bougerai pas même pour l’or d’un roi !

 

Mr Renart :

Vous êtes soulageant. Je vais donc tout vous dire,

Ce qu’il me faut dire, qui va vous étourdir.

Je croisais ce matin, au moment de partir,

La fille de Marion par qui le charme attire.

Mais vos joues rougissent, vous êtes fatigué,

Je vais donc abréger, je lui avais argué

Qu’elle était la beauté, à brûler tous les coeurs,

Que je veux me marier à la reine des fleurs,

Que sans elle je suis une racine morte,

Qu’elle m’interdirait, lors la vie m’insupporte,

Enfin ces petits mots dans lesquels on se vautre,

Quand elle m’a avoué qu’elle en aimait un autre.

Cela vous fait plaisir ? Ne me le cachez point,

Vos maux avec les miens, ce chemin les rejoint.

 

Mr Fakt :

Elle a dit qu’elle aimait ! Mais c’est invraisemblable !

Je dois la retrouver, et j’en suis incapable.

Il me faut y aller. Assez d’hésitation,

Je me mets en chemin pour retrouver Marion.

 

Mr Renart :

Vous partez sans savoir le fin mot de l’histoire.

J’ai le nom de l’amant, qui l’aime, elle veut y croire.

 

Scène 3 :

Mr Renart, Mr Fakt, Mme Beaumont

 

Madame Beaumont est arrivé entretemps.

 

Mme Beaumont :

Votre tour en ivoire ne tiendra pas longtemps !

Vous restez plantés là, y seriez au printemps,

Mais moi je cherche au moins, le banquet est tout proche,

N’est-ce pas mon ami ? Moi, au moins, je m’accroche.

 

Mr Renart :

Vous ici mais alors, où est votre mari ?

Où sont les invités, et Jules, est-il parti ?

 

Mme Beaumont

Je m’en vais au-devant trouver la bonne voie,

Figurez-vous cela, il faut bien que j’y croie,

Plus personne ne sait quelle est la direction

Pour ce fameux banquet que prépare Marion !

 

Mr Fakt :

Que voulez-vous dire ? Que nous sommes perdus ?

 

Mme Beaumont :

Je dis que ce banquet, là, il n’existe plus !

 

Mr Renart se met à part, les autres s’agitent.

 

Mr Renart :

Elle va toujours trop loin, mais ce m’est une chance.

Cette opportunité, c’est le ciel qui la lance.

Je vais mener le jeu pour faire patienter,

Puis les dirigerai, car je sais sans douter

Où trouver le banquet, par quelle voie me rendre.

Ils y seront joyeux sans jamais rien comprendre.

 

Mme Beaumont :

Alors, monsieur Renart, on dit que vous savez ?

A propos du banquet, que vous refuseriez

De nous y amener ! Je suis un peu déçue,

Mais je vous reconnais ! De vous je suis perçue

Moins qu’un bout de savon, moins que peau sur mes mains,

Que le bronze d’un sou, qu’encre sur le vélin !

Vous méprisez les gens plus que votre personne,

Vous ne supportez point qu’on appelle ou vous sonne !

Vous savez tout sur tout, prouvez-le cette fois !

Montrez-nous le chemin, ou rentrez dans les bois !

 

Mr Fakt :

Vous allez vous aigrir, ne soyez pas si dure.

Vous avez tout le temps, tant que votre coeur dure.

Je dois porter mon mot au plus bref au banquet.

Pour Marion qui attend, je suis vraiment inquiet.

Dites, monsieur Renart, le chemin qu’il faut suivre,

Et cette lettre en main, aussitôt je délivre !

C’est par là j’en suis sûr, enfin répondez-nous,

Où chercher du regard, par où tourner nos cous ?

 

Mme Beaumont :

Ne vous fatiguez pas à piétiner sur place !

Il crèverait plutôt que de briser la glace !

J’en sais beaucoup sur lui, il m’illustre en serpent

Et qui siffle et s’acharne et rampe à mes dépens !

Vous êtes arrogant, quand je supplie de l’aide,

Vous seriez à danser sur mon cadavre raide !

 

Mr Fakt :

Madame ! Plus un mot ! Monsieur, j’ai du regret,

Si vous avez du coeur, dites-moi le secret.

 

Mme Beaumont :

Votre lettre à la fin ! Vous l’avez dans la bouche ?

Elle seule à compter, elle doit être farouche !

 

Monsieur Renart désigne la droite.

 

Mr Renart :

Madame, c’est par là. C’est par là, la cité.

Ne vous arrêtez pas, c’est lieu plébiscité.

Avancez maintenant, rejoignez vos semblables,

Laissez-moi à mes bois et monsieur à ses fables.

Non ! Pas un mot, merci. Vous avez assez dit.

C’est cela, au revoir, dites, je suis maudit.

Vous revenez déjà ? Le malheur me réclame ?

Vous ne le dites pas, mais votre Jules acclame

Quand il vous voit ainsi offrir plus qu’il ne faut

Aux devoirs contrariés, aux coeurs pris en défaut.

 

Mme Beaumont :

Des mots ! des mots ! Des mots ! Moi je resterai là !

Vos verbiages sont vains, beau sermon que voilà !

J’espérais rien de vous qu’une tête méchante,

Je l’ai ! Un animal pris en faute déchante :

Je dirai tout le mal que vous avez causé,

Je vous ferai jeter de la communauté

Si ce n’est déjà fait ! Que pensait votre mère

Pour votre éducation, était-elle sincère ?

 

Mr Renard :

Monsieur Fakt, avouez, votre lettre à porter

Peut attendre un instant, vous pouvez patienter.

 

Mr Fakt :

Ce n’est qu’une expression, mais pour cette missive,

Tant qu’en ma possession j’en aurai directive,

Je mettrai tout mon sang à la lui apporter.

Une dernière fois, sur qui puis-je compter ?

 

Mme Beaumont :

Alors ça c’est trop fort ! Mais léchez-lui les bottes,

Baisez-en la semelle embrassez ses menottes !

Vos espoirs ont pour nom la Lucie de Marion.

Vous lui roulez des yeux ! Une belle passion.

 

Mr Fakt :

Regarder cette enfant autrement qu’une amie ?

J’en rougis, jugez donc, c’est un coup, c’est ma vie,

C’est l’entier de mon sang qui bouillit à ce nom,

C’est de colère mais ce n’est pas de passion.

 

Mr Renart :

Il n’y a qu’un moyen de vérifier le dire !

Monsieur Fakt s’il vous plait, laissez-la nous maudire,

Regardez fixement dans cette direction,

Oubliez un instant vos sens et la raison,

Voilà, ne bougez plus, regardez-moi cet arbre,

Dites-nous sa couleur sans faire de palabre.

 

Mr Fakt :

Mais ma lettre ! Monsieur, à quel jeu jouez-vous ?

Tantôt contre tôt pour, c’est bon pour les filous !

 

Mr Renart :

C’est surtout bon pour vous ! Arrêtez votre plainte,

Cette occasion pour vous trompera cette sainte

Que concerne tous torts de toute la nation,

Du dernier écureuil jusques au dernier lion.

Pourrez-vous supporter ce qu’elle dit de Lucie ?

N’irez vous vous porter en sauveur de sa vie ?

Tant de générations vous appellent au combat,

Vous n’y répondriez ? Il peut peser l’ébat

Sur son si frêle corps que vous voudrez encore

Quitter votre devoir qui pourtant vous dévore !

Vous êtes chevalier ! Vous êtes son gardien !

Sitôt protégez-la ou vous ne serez rien !

 

Mr Fakt :

Ecoutez la Beaumont ! Qu’il n’y ait plus de doute,

C’est arbre est du marron de l’automne en déroute !

Ici clair là foncé, plaqué de recoins noirs,

Mais tout entier marron, voilà pour mes espoirs !

 

Mme Beaumont :

Vos espoirs ! Vous clamez comme s’il y avait preuve !

Ca ne démontre rien, ou il faudrait qu’il pleuve !

 

Scène IV :

Mr Renart, Mr Fakt, Mme Beaumont, Mr Bourbier, Enfant, Mr Beaumont

 

Très forte voix de la gauche, hors de vue.

 

Mr Bourbier :

Ca démontre qu’en fait il n’y a de couleur

Que dans l’esprit des gens, dans la tête et le coeur,

De la leçon qui vient de mon dernier volume

Où le grand écrivain ne dit pas que des prunes,

Mais démontre à chacun la vérité en tout,

En tout et pour toujours et c’est là son atout

Ajoute à ses leçons une bonne pratique

Qu’aussitôt on apprend et qui sitôt nous pique

Quand on comprend le sens qu’il donne à l’étudiant

Et c’est là ce qu’il faut apprendre mon enfant.

 

Mr Bourbier entre pesamment, suivi par l’enfant qui approuve. Mr Beaumont suit derrière, distrait.

 

Mr Bourbier :

Tout cela doit rentrer dans nos dignes pensées

Et devra nous rester de ces années passées

Dans l’assimilation des savoirs des parents

Qui quand nos fils liront y seront apparents.

 

L’enfant veut répondre.

 

Mme Beaumont :

Jules, mon pauvre ami ! Vous voilà à ma vue,

Vous aviez disparu, quelle déconvenue !

 

Mr Beaumont :

Qui me parle, qui dit ces mots un peu gentils ?

Madame serait là, derrière mes sourcils ?

 

Mr Renart :

La bienvenue à tous ! Comment va votre élève,

A-t-il suivi vos pas ? Il sera la relève

Quand vous l’observerez de depuis l’au-delà.

Vous ne parlez en fait que de cette ode-là.

Nous savons vos leçons pour les avoir suivies,

Vous savez les façons pour qu’elles soient poursuivies.

Si jeunesse retient, vieillesse est un départ,

Mais attendez ici, vous devez sans retard

Surtout pour monsieur Fakt qui sans bruit se retire

Nous parler des couleurs, de l’amour et du rire.

 

Mr Fakt :

Laissez-moi repartir ! Puisque je dois porter

Cette lettre à Marion, pour la réconforter,

Ce message important, la missive cruciale

Si je n’arrive à temps, elle en sera fatale ! (238)

 

Mr Renart :

Vous avez la raison mais vos forces s’en vont,

C’est un trop long chemin, cent et cent tomberont

Avant d’y arriver. Je connais le passage,

Monsieur Bouvier aussi. Faites-en votre usage.

 

Mr Fakt :

C’est vrai monsieur Bouvier ? Pourriez-vous m’indiquer

Sans trop faire de détours par où je dois passer ?

 

Mme Beaumont :

Vous y pensez toujours ? Mais vous n’y pensez guère !

Mon bon Jules est à bout, ses forces de naguère

Qui l’ont tant supporté se rendent à présent !

Venez plutôt m’aider à lui être plaisant !

Rien que pour une fois, pensez un peu aux autres !

Pour le grain retirez la balle de l’épeautre !

 

Mr Bouvier :

Qui tenait le fusil et qui est le blessé

Sont les seules questions, pour que soit adressé

Le geste décisif, auxquelles il faut répondre,

Alors répondez-y pour que l’on puisse fondre

Sur le problème entier de notre condamné,

Dont le terrible sort nous aura promené

Sur les voies du savoir et de la connaissance

Qui forge le chemin de depuis la naîssance

Jusqu’à notre trépas en marche de vainqueur

De tout temps nous prévient, corrige notre erreur,

Nous assure la paix au moment du passage,

Pour la témérité nous dresse son barrage

Car la folie ne sert que derrière un panneau

D’où au calme observer l’errance de l’agneau.

 

Mr Beaumont :

Céréales ou jambon, la faim donne des ailes.

Laissons là les mourants, le banquet nous appelle.

 

Mme Beaumont :

Ami, attendez-moi, ne m’abandonnez pas !

Vous m’aurez au dessert, vous m’avez en repas !

Bougez monsieur Renart ! Rien que votre présence

Gêne la digestion et accroît la carence !

Vous jouez le beau grec avec mes nerfs d’acier !

Vous voulez tellement les autres supplicier !

Votre méchanceté et gravée dans le marbre !

Ecartez-vous enfin, retournez à votre arbre !

 

Mr Renart :

Vous me remercierez avec votre façon

Quand j’aurai rappelé quelle est la direction.

 

Mr Bouvier :

Attendez attendez permettez que j’en traite,

Car ma curiosité ne sera satisfaite

Que ne soit défini le tracé adéquat

Pour que soit évité l’infâme reliquat.

Parce que le métier et le droit des ouvrages

Appelle un trait parfait et les sciences en sevrages

Quand doit désaltérer par sa foi et son vrai

L’attentif professeur le fou du virelai,

Qui ne sait que danser et du pied en oublie

Que tournant et tournant il boit jusqu’à la lie

De ces difficultés qui ne sont qu’illusions

S’il suffit d’élever ensemble nos visions.

 

L’élève veut répondre.

Mme Beaumont :

Et ? Il pleut de ces mots absurdes où qu’on regarde,

Alors ou vous taisez, ou parlant prenez garde !

 

Mr Renart :

Monsieur Bouvier vous sert sur l’argent d’un plateau

Où trouver le bon sens : regardez l’écriteau.

Pourquoi chercher ailleurs s’il indique la route ?

D’ailleurs il est de nous le plus ancien sans doute.

Mais, monsieur Fakt ! monsieur ! S’il vous plait, patientez !

Demeurez parmi nous, ou le sort vous tentez !

 

Monsieur Fakt est sorti par la gauche.

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