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"Three Rings for Elven-kings under the sky,

Seven for the Dwarf-lords in their halls of stone,

Nine for Mortal men doomed to die,

One for the Dark-lord on is dark throne

In the Land of Mordor where the Shadows lie.

One Ring to rule them all, one ring to find them,

One Ring to bring them all and in the darkness bind them

In the land of Mordor where the Shadows lie."

 

     Le célèbre poème d’ouverture des trois tomes...

     Les poèmes et les chants font partie de ce qui rend l’oeuvre de Tolkien unique. Hélas, on en perd l’essentiel, rytme, sens, rimes, avec la traduction. Pour cette raison je m’était offert il y a quelques années les deux tours en version originale ( superbe d’ailleurs...), je ne parvenais pas à obtenir ces textes par d’autres moyens. Pour vous éviter mes laborieuses recherches, j’ai tapé quelques uns de ceux-ci, et les voilà ! (dès que j’ai un peu de temps, j’en taperait d’autre). Bon appétit !

     Voici le chant que Gandalf entonne chez Théoden lorsque Grimma médit sur Galadriel.

 

"In Dwimordene, in Lorien

Seldom have walked the feet of Men,

Few mortal eyes have seen the light

That lies there ever, long and bright.

Galadriel ! Galadriel !

Clear is the water of your well ;

White is the star in your white hand ;

Unmarred, unstained is leaf and land

In Dwinmoerdene, in Lorien

More fair than thougths of Mortal Men"

 

Gandalf (chap6 The King of the golden hall )

 

"Arise now, arise, Riders of Theoden !

Dire deeds awake, dark is it eastward.

Let horse be bridled, horn be sounded !

Forth Eorlingas !"

 

L’appel aux armes de Théoden, ( chap6 The King of the golden hall )

 

Where now the horse and the rider ? where is the horn that was blowing ?

Where is the helm and the hauberk, and the bright hair flowing ?

Where is the hand on the harpstring, and the red fire glowing ?

Where is the spring and the harvest and the tall corn growing ?

They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow ;

The days have gone down in the West behind the hills into shadow.

Who shall gather the smoke of the dead wood burning,

Or behold the flowing years from the Sea returning ?

 

Aragorn ( chap6 The King of the golden hall )

 

     Ah ! Mon préféré ! J’adore ces quelques vers. Bien sûr, sortis de leur contexte, il n’ont pas la même portée, mais on y retrouve toute la dure mélancolie des souvenirs d’un âge d’or révolu que Tolkien exprime à plusieurs reprise dans Le seigneurs des anneaux. Vous comprendrez quelle fû ma surprise, que dis-je mon indignation et je pèse mes mots ( voilà l’occas de pousser ce petit coup de gueule) lorsque je m’aperçu qu’il avait été à moitié coupé dans le film de Peter Jackson ! Hérésie ! Lèse majesté ! Qu’on ne me dise pas qu’il est trop long et qu’on était à quelques secondes près ! Surtout quand on s’attarde pendant d’interminables scènes sur la pauvre populasse obligée de prendre les armes ... Autant ne pas le mettre du tout ! ( j’avoue que contrairement à d’autres, j’ai été très déçu par ce second film car j’ai trouvé que l’esprit n’était pas respecté : genre le gentil petit hobbit qui mat nipule le vieux Sylvebarbe et qui lui faila morale... Je ne suis pas puriste, mais ça m’a fait bondir ! )

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