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Une inspi proposée par Elfiriond en mars 2004. 
C’est une oeuvre de Roger Dean (un génie) dont vous devriez visiter le site : http://www.rogerdean.com/

Red Dragon
Red Dragon
Image pour inspiration

 

Dude

 

Le murmure de l’eau se faisait grandissant à mesure que je pénétrai dans ce sanctuaire perdu au cœur de la jungle. Les minces rayons de soleil transperçaient la voûte sylvestre, baignant ce paysage irréel de couleurs douces et lumineuses et où que se porte mon regard, la roche se mêlait à la végétation, telles d’imposantes griffes de pierre aux formes torturées jaillissant du sol fertile. Soudain, une petite créature fit irruption, filant d’une démarche sautillante à quelques mètres de moi, me laissant tout le loisir de la contempler. Je n’avais jamais rien vu de pareil ! On aurait dit une sorte de lézard aux écailles teintées de nuances sans cesse changeantes, qui semblaient se confondre par endroits avec son environnement ! La tête étroite oscillait à chaque pas à la manière d’un oiseau tandis que des petits yeux jaunes, toujours alertes, scrutaient les alentours. Comme mue par un ordre inaudible, la créature se redressa et émit un sifflement aigu avant de se faufiler derrière un amas rocheux, laissant entrapercevoir tel un aileron, la crête dentelée qui sinuait le long de son épine dorsale.

J’empruntai la même direction, atteignant rapidement les rives écorchées d’un grand lac aux reflets d’émeraude. Cette somptueuse étendue d’eau miroitait sous la frondaison tel un joyau arraché aux entrailles de la terre. Là ! Je venais enfin de le trouver ! Les flots tumultueux tombaient en cascade dans un bruit de tonnerre, engloutis dans le gouffre insatiable. Je sortis avec empressement le journal tout écorné de ma sacoche et relus les antiques feuillets. Tout concordait ! La description était exactement la même ! Il m’avait fallu braver maints périls pour l’atteindre et d’autres, plus dangereux encore, m’attendaient sûrement ; pourtant, ma détermination n’en était que renforcée. Car devant moi, se dressait l’accès au légendaire tombeau de Lhakwanden !

 


Kundin

 

Edsianié : Enfin ! Contemplez, compagnons, les sauvages étendues de zswpu@ks’groo dont les Anciens disaient qu’elles servent de lieu de villégiature aux Dieux ! Vivrais-je mille ans, jamais je n’oublierai la première fois que je les ai vues...

Ferog : Ouais. C’est bleu.

Tyrcevon : Tiens y’a une cascade.

Sibéa : Mais... Mais ca pue ! Pouah c’est infect.

Ed’ : Euh... oui. J’admets qu’il ne faut pas avoir la narine sensible. C’est ce trou d’eau, la bas, que les Anciens nommaient "le bidet infernal". L’odeur provient des déjections versées par les égouts de la cité de jkk ;ljihy toute proche.

Sibéa : OOOOOH LE JOLI DRAGON !

Ed’ : Ah, oui, magnifique spécimen de Zsrulszu ! Cet animal superbe présente l’admirable particularité de se confondre totalement avec son environnement, se rendant presque invisible en muant et en adaptant sa couleur de peau avec le décor.

Ferog : Il doit être bigleux alors, il est rouge.

Tyrcevon : Ou alors il s’est gourré de saison.

Ed’ : En fait, cette couleur est le résultat des tristes pollutions dont nous parlions tout à l’heure. Les déjections projettent dans l’air un gaz extrêmement toxique dont la simple inhalation provoque des changements radicaux d’apparence, dont ce malheureux draconidé a été victime... Quoi, qu’est ce que vous avez à me fixer comme ca ? J’ai quelque chose sur le nez ? Eh ! Vous pourriez rester ici pendant que je parle ! Mais ! Courez pas ! ATTENDEZ MOAAAAA !

 


Elfiriond

 

D’où vient le vent.

Quand j’étais petit, j’ai toujours cru que c’était les arbres, en balançant leurs branches, qui produisaient du vent. Puis on m’a expliqué que si les arbres bougeaient leurs branches, c’était au contraire parce que le vent les poussait. Mais jamais personne n’a su m’expliquer d’où venait le vent... Jusqu’à hier soir, quand un vieux poivrot, au fond d’une taverne m’a compté son histoire. Personne ne le croit quand il raconte des histoires, mais moi si, je le vois dans ces yeux, la flamme de la jeunesse toujours présente, criante de vérité.

"Mon gars, dit-il alors que j’étais le dernier de ses spectateurs, tout les autres ayant renoncé, tout ce que j’ai raconté jusqu’à présent, les rois, les mers déchaînées, et même les dragons, ce n’est rien comparé à ce que je vais te raconter maintenant, car je sais que toi tu m’écouteras... Tu me rappelles moi il y a bien longtemps...

Moi et mes compagnons étions en mer depuis si longtemps que l’on ne se souvenait plus de l’apparence même de l’herbe. Une de ces terribles tempêtes nous avait perdu loin au nord, là où personne ne va jamais, car les vents contraires soufflent trop fort... Je faisais de la couture sous le pont, quand soudain, notre vigie, ce bon vieux Billy, se mit à hurler "TERRE ! TERRE ! TERRE DROIT DEVANT !". Je m’en suis enfoncé l’aiguille jusqu’à l’os, juré !"

La le vieux fit une pause et baissa les yeux. Je me rappelle que les volets d’une des fenêtres de la taverne se décrochèrent soudain, frappant les murs, fouettées par des bourrasques soudaines. Les yeux baissés, il reprit :

"C’est là que le plus violent des vents que je connus dans toute ma longue vie se mit à souffler contre nous, d’un coup, comme ça, comme s’il ne voulait pas que l’on s’approche de cette Terre... Ce fut si soudain qu’il vint accompagné d’une détonation, on aurait crut à un coup de canon, et ç’ut été heureux si ça en avait été un, car le choc fut si violent que, malgré le peu de voile qui nous restait, tous les mâts s’écroulèrent, fauchés comme des allumettes. Billy y resta, et de nombreux autres... »

Le vieux fit une courte pause.

« Le bateau était dans un très sal état, et commençait à s’enfoncer, malmener par le vent. On s’est tous jetés dans les chaloupes. Je suis monté en premier sur l’une d’entre elle. C’est à ce moment que le bateau tangua comme je n’aurais pas crût que ce fut possible, et la chaloupe, avec moi à l’intérieur, glissa à la mer... A mon grand étonnement, je n’étais plus dans le vent, au contraire, même une plume d’oreiller n’aurait pas voltigé, alors que je voyais le bateau emporté comme un fétu de paille, loin vers la haute mer, en laissant derrière lui beaucoup de déchets. Les années précédentes m’avaient appris à être prévoyant, je mis donc un maximum d’objets dans ma barque : bois, tonneaux de vivres, toile...

Je n’avais alors qu’un seul espoir : la Terre qui avait été aperçut. Et en effet, je voyais au loin un amas gris, indistinct. Donc j’ai pris les rames et mon courage pour voguer là bas, et il faut croire que je suis passé inaperçu avec ma petite chaloupe, parce que rien ne m’empêcha d’approcher ce caillou.

J’ai dû ramer bien... Cinq heures pour l’atteindre, et là, les mots me manquent presque pour décrire ce que j’y ai vu...

Jamais je n’ai vu tel spectacle, et pourtant, j’en ai vu des choses. Tu n’es pas obliger de me croire, tu fais comme tu veux, moi je sais ce que j’ai vu, et je ne l’oublierais pas avant d’être mort. Va savoir, on se souvient peut-être des choses comme ça même après la mort...

Si la nature devait avoir une âme, ce serait là bas... Et pourtant la nature n’a jamais montré un tel visage : sur cette île, les pierres soufflaient ! Oui ! Elles étaient de formes complètement irréalistes, montant parfois en de longs arcs interminables, tel des dents, ou bien surgissant du sol telles des ailes de dragons. Et plus on s’approchait, plus elles soufflaient fort ! Dans certains endroits, la poussière semblait être un fantôme se déplaçant par sa propre volonté. Des rivières courraient, presque insensibles à ces tempêtes. Des animaux inconnus semblaient jouer avec le vent et en profiter. Ils se détachaient du décor terne et triste (mais grandiose) par un joyeux rouge vif. La végétation y était malgré tout présente, mais faisait pâle figure face aux majestueuses arrêtes de pierre. Sur les bords de l’île, on comprenait que les courants d’air qui soufflent sur notre monde partent de là bas, dirigés vers les quatre coins de la planète. C’est une bien piètre description que je t’ai raconté mon garçon, mais mettre des mots sur l’impossible est difficile... »

Il me parla ensuite du pourquoi et du comment il s’échappa de l’île grâce à un radeau de fortune et un souffle continu vers le sud. Mais peut importe, si les arbres ne sont effectivement pas à l’origine du vent, et que le vieux dit vrai, j’ai décidé de vérifier par moi-même et prend dès ce soir la route vers le premier port.

 


Xlatoc

 

"Oh nan, mon os à moelle est tombé dans la cascade !!! Maman m’a fait promettre de ne dépasser la rive avant d’avoir eut toutes mes écailles bleues. Bon, comme elle regarde pas vers moi, peut-être qu’en me dépêchant, j’ai une chance. Ce serait dommage, un si bel os à moelle"

 


Garaz

 

petit dinosaure : Ouah, de l’eau, j’ai envie d’y aller, mais, il y a un trou...

dieu dino : oui, vas-y, ca ne te fera pas de mal... allez, vas y insista-t-il.

petit dinosaure : mais, je. heu je peux pas, je ne sais pas nager...

dieu dino : Vas-y, l’eau te portera, n’est pas peur, vas-y !

petit dinosaure : Mais...

dieu dino : Infâme et ignoble petit débile...

Le ciel devint tout noir, les éclairs tombaient en très grand nombre et le petit dinosaure prit par la peur, sauta dans l’eau et se fit emporter dans le trou... et on ne le revit jamais.

 


Gulix

 

"C’est vraiment fantastique !

- En effet, je ne pensais pas que de tels lieux puissent exister sur cette planète !

- Ces arbres, là au fond, ils sont giganteesques. Et à vu d’œil, ils doivent bien se trouver à 2 kilomètres !

- Cette plaine ferait deux kilomètres de llargeur ! Impossible ! Les reconnaissances aériennes n’en ont décelé aucune dans la forêt !

- Regarde au-dessus de toi, et tu verras qqu’ils ne l’ont pas vu à cause du brouillard qui recouvre cette zone.

- Bien observé Alan. Vous êtes bien plus pperspicace que vous ne le laissez paraître.

- T’insinues quoi par là, vieux chnoque ?

- Rien, rien, ... Faisons une pause ici. Je vais prendre mon appareil et faire quelques clichés de cet endroit. Notre position est parfaite.

- Que faites-vous Alan ?

- T’es aveugle, mon petit ? Je sors mon fuusil.

- Pour nous protéger où cas où un animal nnous attaquerait ?

- Non, Barry, je crois qu’Alan souhaite raamener quelques trophées de notre expédition. N’ai-je pas raison ?

- C’est tout à fait exact, Professeur Darwwin. Je vous laisse 10 secondes pour photographier la prochaine bestiole plus grande qu’un cheval qui passe, puis je la prends pour cible. Et toi Barry, arrêtes de poser des questions idiotes !

- Regardez, là !

- Magnifique ! Qu’est-ce donc comme animall ?

- Je ne sais pas Barry...

- Professeur, les 10 secondes sont écouléees. BANG !

- Où est-il passé ? Je l’ai touché ! Je nee rate jamais une cible ! Professeur, que s’est-il passé !

- Je ne sais pas, j’étais en train de regaarder mes clichés. Regarde Barry, celui-là est parfait, on y voit la créature et cette vallée splendide.

- Barry, où est passé le lézard !

- Mais lâchez-moi ! Je ne sais pas !

- Lâchez-le Alan !

- Ou quoi ? Je veux savoir ce qui s’est paassé, où est passé ce satané lézard !

- Ce n’était pas un lézard, et j’ai tournéé la tête au moment du coup de feu. Il n’était plus là après !

- Et merde... Ecoutez...

- Quoi, il n’y a rien.

- C’est ça qui m’inquiète, prof. Il y a quuelques secondes, on entendait encore le chant des oiseaux, et ce silence ne me dit rien qui vaille...

- Vous voulez me faire peur, hein ?

- Pas du tout, mon petit, je crois qu’Alann a raison, ce silence ne me présage rien de bon. Fichons le camp et retournons au bateau. PAOUM !

- Qu’est-ce que c’était ?

- Un bruit de tambour primitif, j’en ai enntendu de similaires dans un reportage sur des tribus primitives. PAOUM ! PAOUM !

- Ils redoublent d’intensité, c’est pas bon çà ! Barry, tu sais te servir des Browning 458 ?

- Euh ... PAOUM ! PAOUM ! PAOUM !

- Prends-les quand même, tu les diriges suur ta cible et t’appuies sur la gâchette, c’est tout ! Professeur, prenez mon Beretta LLR 0.87. PAOUM ! PAOUM ! PAOUM ! PAOUM !

- Et vous Alan ?

- Mes machettes monofilamentaires sont touut ce que j’ai besoin contre des primitifs ! PAOUM ! PAOUM ! PAOUM ! PAOUM ! PAOUM !

- Ne bougez plus !

- Quoi ?

- Le silence est revenu. Tenez vos positioons, et tirez si quelque chose bouge...

...

PAN ! BAOUM ! TATATATATATATA ! PAN ! BAOUM ! BAOUM !

- Aaaaaaaaahhhhhhh !

- Mon Dieu ! Qu’est ce que celaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !

SCHLAK ! SCHLAK !

- Grrrrrrnnnnnnnnnn !"

 

- Voici que tout ce que l’on a récupéré dee l’expédition D520-459X, dirigée par le cybride Charles Darwin, Intelligence Artificielle reconstituée de l’explorateur anglais du même nom. Cette bande sonore est l’enregistrement qu’a effectuée son appareil numérique d’exploration. La seule image qu’il a été possible de récupérer est celle que vous voyez s’afficher sur vos écrans. L’appareil a vraisemblablement été transporté par un animal, ou un cours d’eau, car il a été retrouvé à près de 200 kilomètres de l’emplacement où cette capture a été prise, à moins qu’il n’ait été déréglé dans sa chute.

- Sergent Katarina Sverova, comment avez-vvous retrouvé cet appareil ?

- Monsieur le Ministre des Affaires Terrieennes, comme toute mission d’exploration de cet ordre, lorsque l’équipe reste sans réponses au bout d’une semaine, une équipe est envoyée à sa recherche. Grâce à sa balise de localisation, cet appareil a été retrouvé.

- Le Capitaine Alan Drenfels, le Professeuur Darwin et son apprenti Barry Hudson n’étaient-ils pas équipés des combinaisons synthétiques Kevlar 58X32 ?

- En effet, Monsieur le Vice-consul, mais leurs balises de localisation semblent avoir été neutralisées.

- Comment ?

- Nous ne le savons pas. Contrairement à cce que dit le Capitaine Drenfels dans cet enregistrement, je ne pense pas que ce soit une tribu primitive qui les ait attaqués. Les combinaisons sont parfaitement résistantes aux dernières armes laser, physique et électrique conçues par nos bureaux d’études. Seuls de très grands scientifiques, spécialisés dans l’électronique, et disposant du matériel et des connaissances adéquats sont capables de neutraliser ces balises.

- C’est bien là la raison de cette entrevuue.

- Monsieur le Président de la Confédératioon ? Mes respects, je ne savais pas que vous assistiez à cette conférence.

- C’est bon sergent. Après lecture de votrre rapport d’enquête, j’ai convoqué certains de mes conseillers, ici présents, afin d’examiner les différentes options qui s’offrent à nous. Pouvez-vous nous rappeler vos conclusions ?

- La menace qui plane dans la forêt Xlana33 de la planète Gidéon du système Hendirion est à prendre au sérieux. C’est pourquoi je propose de suspendre toute activité économique en relation avec Gidéon, et d’y envoyer une force d’exploration plus conséquente, accompagnée d’un détachement de marines, afin d’explorer plus en profondeur la forêt Xlana3.

- Savez-vous que nous sommes actuellement en guerre, Sergent ?

- Bien sûr Monsieur le Ministre de la Défeense. Mais Gidéon se trouve actuellement à l’opposé du front des batailles...

- Et y envoyer un détachement de marines pprendrait trop de temps, et risquerait de déstabiliser notre ligne de bataille. De plus, Gidéon nous apporte quantité de revenus, grâce aux touristes qui affluent pour découvrir ses civilisations antiques, ainsi que grâce aux mines de Plutonium, qui nous sont nécessaires pour alimenter nos navires de guerre.

- Mais, Monsieur le Président, il ne faut pas prendre à la légère...

- Nous ne prenons rien à la légère, mais cce ne sont que des supputations, Sergent ! Nous ne pouvons risquer de couper toute relation avec Gidéon suite à la perte de trois hommes. Nous ne pouvons donc pas appuyer votre proposition. Sachez de plus que vous n’avez jamais entendu parler de cette expédition, et que personne ne vous croira puisque aucune information relative à celle-ci n’existe. Cette réunion n’a jamais eu lieu. Si vous savez garder le silence, peut-être vos supérieurs consentiront-ils à une promotion. Dans le cas contraire, je ne sais pas si je pourrais vous garder dans notre administration.

- Mais ...

- Cette neurovisio-conférence est terminéee, au revoir."

 


Elendil

 

"- L’antre béant ou sort milles frissons

Absorbait mon cœur avec attention

En sortait le vent suave, bouffant

Qui s’engouffrait dans les cieux prestement

 

Les arbres alors guettaient le grand fossé

Jungle pénétrante on y voyait

Un petit dragon rouge qui chassait

Des petites proies qui l’affriolait

 

Et la verdure aux cent atours contemplait

L’animal courant dans ses grands fourrés

 

Romancé par le bruissement de l’eau

L’endroit semblait encore bien plus beau

Agrémenté par les chants des oiseaux

Qui chantaient aggripés tous sur le haut

Des cimes lointaines ou le soleil se

levait ; faisant dans le vert tendre bleu.

 

Et ainsi se montrait la pale aurore

Aux yeux ; mouillée de rosée fraîche encore..."

 

- Bon tais-toi maintenant ! On t’a assez eentendu l’troubadeux !!!

- Mais... mes amis, laissez moi décrire avec ferveur cet endroit qui m’est cher !

- Mouais... remarque que ca fait quand mêmme 3 heures qu’on est la...

- Je reprends...

- Oh non !!!

- Verdure incontestée tu es ma préférée....

Braoum !!!!!

- C’est bon il dort...

- Laissons le la ! Ca fera une bouche de mmoins à nourrir... surtout qu’il sert à rien...

- Arf... heureusement qu’il est pas réveilllé... il nous déclamerait un poème sur l’utilité des vers sur l’esprit...

- Allez on s’arrache. !!!

 


Lomerandin

 

Il y eut un petit éboulement tandis qu’un T’teusih dévalait la pente. Ses puissantes pattes le propulsaient dans sa course et lui permettaient des bonds prodigieux. Comme tous ceux de son espèce, il pouvait atteindre des vitesses impressionnantes, et ce sur de grandes distances. Les peuplades plus au nord disaient que les T’teusih étaient infatigables, ce qui n’était pas tout à fait vrai. En réalité, la fatigue n’affectait pas leur corps de la même manière que les Himnenemeh. Même s’ils voyageaient aisément sur des centaines de lieues sans se reposer, la fatigue finissait par se faire ressentir.

Le T’teusih arrêta sa course en bas de la pente, dans un grand nuage de poussière. Il dressa la tête dans la direction d’où il venait, attentif aux bruits de ses poursuivants. Ceux-ci étaient loin, en dehors de son champ de vision. Il les entendait cependant, à environ deux cent lieues derrière la colline. La créature ferma les yeux et sonda les flux du Hek’nahenen. Elle perçut les radiations de ses semblables entre les griffes des chasseurs. Elle tenta de les contacter, sachant que c’était voué à l’échec. L’esclavage brisait définitivement la volonté des T’teusih capturés.

Avec lassitude, la créature reprit sa course et se dirigea vers le lac. Malgré l’intelligence de son espèce, elle ne comprenait pas pourquoi les Himnenemeh ressentaient ce besoin de dominer toute forme de vie. Les M’nhteki étaient des brutes sauvages qui tuaient à vue, et les T’teusih en venaient à bout avec grande peine. Les Hes’ati étaient pires, car ils proliféraient plus vite qu’on ne pouvait les détruire. Mais ils n’égalaient pas les Himnenemeh, qui étaient brutaux, sans pitié et redoutablement intelligents. Leur perversité n’avait semble-t-il aucune limite. Les T’teusih n’étaient absolument pas de taille pour luter contre eux.

Le coureur s’arrêta aux bords du lac. Et pourtant, ils avaient marqué des points contre les Himnenemeh. Alors qu’il s’abaissait pour boire l’eau fortifiante du grand lac, le T’teusih se remémora les pièges, les embuscades et les poursuites effrénées. Ils avaient remporté des victoires, mais c’était comme la digue qui retient l’eau et se fait submerger par la marée. Les Himnenemeh les auraient à l’usure, en capturant leurs jeunes et en poussant les vieux à la fuite perpétuelle. Déjà, les hardes diminuaient en taille et le nombre de solitaires augmentait. Le T’teusih était le seul individu sauvage à des journées de course à la ronde.

Conscient du danger, il releva la tête. A cent lieues, les Himnenemeh descendaient prudemment la pente sur le dos des T’teusih captifs. Ils tenaient chacun le grand bâton qui étourdissait leurs proies. Le T’teusih sauvage aurait pu projeter les rochers, provoquer un éboulement et effondrer la colline en faisant appel au Hek’nahenen. Il l’aurait fait si ce n’avait été pour ses semblables, esclaves à jamais des vils Himnenemeh. Aucun T’teusih ne causerait du tort à un autre T’teusih, quelle qu’en soit la raison.

Le dernier T’teusih sauvage lâcha l’équivalent d’un soupire. Il se remit à courir, s’assurant qu’il serait suivi. Il changea de direction et partit cers la zone rocailleuse plus loin. Là, il pourrait égarer ses poursuivants dans le dédale de rochers d’où ils ne ressortiraient probablement pas. Souriant intérieurement, le T’teusih entra dans le chaos, les Himnenemeh à ses trousses. Ils allaient avoir une surprise.

 


Alcien

 

La bête survolait avec grâce le lac. Elle passa au-dessus d’un trou d’eau. Ses yeux composés, tels ceux des insectes, ne discernaient qu’un vide sans fond dans lequel l’eau s’engouffrait dans une cascade assourdissante. Le petit animal ne voyait qu’en noir et blanc, il ne pouvait donc apprécier la beauté des couleurs de ce paysage. Le vert bleuté des roches, la clarté de l’eau, le ciel d’un bleu éclatant, le soleil brillant tellement que l’on pouvait le voir malgré l’épais brouillard.

Il repéra un insecte minuscule, encore plus petit que lui, qui nageait à la surface du lac. Il plongea vers cette innocente créature, le dard relié à sa bouche pointé vers sa victime. La scène se passa en un éclair. L’insecte fut transpercé de part en part et son assassin le transporta sur une rive pour le déguster.

Ainsi était la vie en ce monde. La vie et la mort. La mort vient, la vie s’en v’a. Malheureusement pour elle, la bête que nous suivons depuis tout à l’heure est aveugle au rouge. Aussi, plutôt que de voir aisément le lézard vermillon qui s’approchait d’elle, elle ne vit qu’au dernier moment la lange se déplier et la tuer instantanément.

La mort vient, la vie s’en...

Gérard : "Rooooooooooooooooooonpshiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit"

Franck : "Putain, il fait chier ce gars ! Il fout la télé sur le documentaire et puis il s’endort ! Et moi pendant ce temps je rate le matche de foot ! Et puis merde, je change !"

ZAP

Gérard (voie endormie) "Et, je regardais le documentaire, remet-le !"

RE-ZAP

Franck : "Oh et puis va chier !"

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