Suggestion du futur
C'est un petit pas pour l'auteur mais un bon de géant pour son univers. Science-fiction, nous voilà ! Ceux qui verront dans cette suggestion un message télépathique quant aux Chroniques, eh bien, vous êtes parfaitement dans l'ambiance.
Qu'allons-nous vous proposer ? Tous les textes mériteraient de figurer dans une suggestion... enfin, presque tous. Ceux à venir offrent en même temps la découverte de la fiction et une certaine rigueur de la science, qui font tout le plaisir d'un texte. C'est aussi une suggestion de ce que la science-fiction a encore à offrir sur les Chroniques, tant elle est délaissée au profit des autres genres. Mais qu'y faire puisque souvent, trop souvent, elle donne l'impression de n'être qu'une fantasy électrique.
La saga qu'il faut connaître, par laquelle il faut commencer et dont on arrive trop vite au bout, nous vient de Gulzan. Il s'agit d'Agonie(s) avec comme seul but la survie (vraiment ?) sur quatre chapitres. En évitant tous les pièges de l'univers 40k et en donnant une destination à cette errance faite de tableaux, le récit offre une unité forte et une réflexion toujours plus avant, un exemple de texte au titre méritoire.
Espoir d'Andro et A.H. 2 sont devenus inséparables et pourtant, quelle différence entre chacun d'eux ! Haleks a choisi un sujet classique et sous ses doigts le sujet fonctionne : qu'il s'agisse du premier ou du second crime, ces récits presque trop humains nous acheminent au cœur des androïdes.
Rire aussi ? Citons succinctement La machine de l'explorateur et Dédoublement qui entre les mains de Darunia portent l'humour aux limites de l'univers. Parfois plus loin, aussi.
Et terminons sur Haleks, qui décidément aura signé de son nom la science-fiction des Chroniques, avec l'excellent Asamanu, Nouvelle destination. Le titre dit tout et dans ce rêve- dans ce texte, l'allure du texte devient une course effrénée qui laissera sans souffle. Simple, mais efficace.
Le futur demande à être écrit chaque jour et ces textes, qu'on prend plaisir à relire, sont aussi là pour nous le rappeler.