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Ne vous affolez surtout pas mais février est à nos portes et plus inquiétant encore qu'un nouveau mois, celui-ci ne fait que vingt-huit jours ! Décidément le monde tourne trop vite pour nous autres chroniqueurs.

      À cinq jours de la date fatidique nous découvrions que rien n'avançait, nos ébauches de texte subissent encore le syndrome de la page blanche et les grands projets qui nous animent, eh bien... ah décidément nous pourrions culpabiliser des heures ! Mais enfin, tant que le plaisir n'est pas là il n'y a rien à faire. Une promesse par ici, un espoir par là, qui sait, peut-être Zarathoustra livrera-t-il une refonte de chapitre, le renard prendra-t-il l'addendum en route ? Que des j'm'en-foutiste ces chroniqueurs, foi de chroniqueur, de la mauvaise graine !

      Difficile de nous en vouloir. On passe encore mais qui s'attend sincèrement à trouver quelque chose de changé d'un jour à l'autre ? Le poids du temps est calculable et les Chroniques, aussitôt sorties de la tempête, ressemblent à un phare dont nous serions les gardiens. Phare au bout du monde, un peu inutile si aucun navire ne passe. Il y en a qui vont chercher la motivation ailleurs, découvrir d'autres communautés - je le proposais quelque part. Rien ici, quatre chapitres ailleurs, il y a de quoi hocher la tête.

      Si Ignit pouvait nous rendre un service, ce serait de nous traiter de 'vioques :

Chute, partie 1 : Eh oui ! Le fourbe nous a concocté une histoire et la Genèse est dans le coup, découvrez les Aels, leurs moeurs et leurs intrigues sur fond de déités. Trois chapitres, trois seulement, c'est étrange, mais qu'est-ce qu'il nous cache encore ?

      Espérons que l'addendum vienne le retirer à sa solitude, et en attendant, les chroniqueurs vont retrouver avec lui la fantasy qui manquait tant depuis quelques années, sans parler d'une nouvelle écriture. J'ai déjà, pour ma part, noté quelques formes... alors voyons si la flamme de l'écriture brûle toujours aux Chroniques, vous savez comment tout bon éditorial doit se terminer :

Chroniqueurs, à vos plumes !

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