Il y a écrire pour s'amuser, comme ça, parce qu'on peut. Et il y a écrire pour dire quelque chose. Autant n'avoir rien à dire n'empêche pas forcément d'écrire, autant la futilité ne doit pas empêcher la réflexion.

      Pour les Chroniques, c'est une réflexion simple. Autrefois le contrat était qu'il y avait suffisamment de monde pour que si chacun commentait quelques textes tout le monde recevrait des réponses. Mais les réponses ont-elles changé entretemps et notamment sur ce besoin viscéral de "corriger", de faire mieux, de se surpasser constamment vers un but qu'on ne verra jamais ? Les Chroniques des Jours Anciens ne sont plus guère le lieu du simple échange de goûts, avec les préférences communes comme le fantasy. Mal ou bien, à chacun d'en juger.

      Mais à présent que nous avons bien critiqué, commenté, décortiqué les textes à n'en plus finir et bien glorifié la tâche du correcteur humain, quelles parties avons-nous délaissées du commentaire et quelles parties négligeons-nous de l'oeuvre ? Et c'est une question de savoir si ce commentaire si construit, si détaillé dont nous sommes tant fiers est bien ce que l'on peut attendre d'un chroniqueur, ou s'il n'y a pas autre chose à faire, d'autres horizons, et un peu plus de fantaisie et de merveilles dans nos rapports aux textes.

      Sans rapport aucun avec cette réflexion, on a aussi des textes :

      Vers les cimes brûlantes de l'Enfer, partie 1 : Quatrième chapitre pour Mr.Petch et son usine qui ne tourne plus carré, le monde machiniste s'effondre en quelques lignes ou quelques dessins...

      Transfuges - Chapitres 1-7 : Presque tout l'ancien Pandemonium se retrouve là, depuis la base du nord jusqu'à l'Ange Krycek remet sur rails (comprenne qui pourra) sa saga et nous tend ce second feuillet. À redécouvrir ?

      Les plus attentifs auront remarqué que le renard a du mal à se rappeler de publier les textes chaque dimanche, ce qui n'a pas grande importance puisque pratiquement rien n'a changé. Avec le passage également inaperçu d'Halloween et un mois tranquille les Chroniques ne faillissent pas à la réputation de pantouflards, et ce n'est pas faut du Récit thématique dont le thème, faute d'être exploité, ne demande plus qu'à être changé. Au moins une chose ici bas n'aura jamais à être remise en question, et c'est...

Chroniqueurs, à vos plumes !