file [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek

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il y a 17 ans 5 mois #12925 par Vuld Edone
Le Roi Phoenix. Chapitre 3
Le Roi Phoenix. Chapitre 4

La première chose que je me suis dit en lisant ton texte, c'est : "je suis fatigué". D'abord parce que ma tête allait bientôt toucher le clavier, ensuite parce que j'avais envie de rire à chaque mot du texte, enfin parce que, c'est un fait, j'aurais préféré rester dans mes rêves (logiques, San, logiques, même qu'il y avait des renards dedans, pour une fois !)
Bref, à la moitié de la lecture, je décrochais.

Myel m'apparait comme une surexcitée paranoïaque du genre sorcière agitant son bâton sur tout ce qui bouge, pas sérieux pour un sou. C'est sans doute le genre de comportement aberrant qu'on me reproche, avec des agissements cohérents mais inexpliqués qui enlèvent toute crédibilité au comportement.
Outre des structures syntaxiques discutables et une ponctuation à retourner au lit (mais I'm not a bescherelle, qu'il parait), le texte alterne des "trois jours plus tard" à des instants de pauses qui me perdent totalement. Le décor est piétiné (jeu de mots), on dirait de la confiture étalée sur du pain avec l'image bien connue, tu vois où je veux en venir, mais pas moi (jeu de mots).
Il y a souvent l'impression que les informations sont données en retard, un peu comme s'il fallait déjà partir et que soudain on avait oublié de dire quelque chose. S'il s'agissait d'une charge de cavalerie et qu'on avait le point de vue du fantassin balloté par les sabots, je ne dirais pas non, mais là ce retard d'informations est assez pénible.
A ce retard s'ajoute une répétition d'information (je pense à "je ne veux pas que vous sachiez où on va" notamment) sans nouvel apport, également pénible.
Exemple :

Finalement ils firent une brève halte ->après une heure de marche ->au bord est d’une grande crique ->s’ouvrant sur une mer ou un océan, Anissa ne pouvant faire la différence.


Bref, c'est très bien écrit, c'est assez prenant, des personnages avec un peu de caractère, l'histoire de la cicatrice, des descriptions encore trop mathématiques mais une bonne ambiance à la fin et quelques bons passages sur les pensées d'Anissa, et puis le développement du point de vue de Myel, avec Anissa transformée en objet, à réfléchir.
Juste l'impression, non, la certitude, d'un manque sérieux de relecture. Ou alors tes chapitres datent d'avant Pandemonium parce que tes ambiances y étaient plus réussies.

Ah 'vi, je n'ai pas lu les chapitres 1 et 2, je le ferai après avoir lu le 4. Pourquoi ? Parce qu'un chapitre est censé avoir une autonomie...

EDIT : Je suis en train de lire le chapitre 4 et en fait mon commentaire serait identique, donc modification du titre pour les deux chapitres.

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il y a 17 ans 5 mois #12936 par Krycek
Note : pour les fautes d'ORTH, je fais un point dessus. Moi même je ne comprends pas pourquoi je fais tant de fautes, pourquoi je me pose sans arrêt la question de savoir comment s'écrit un mot quand à l'école je tapais des 18 en dictée ou en rédac. Je serai tenté de dire que 3 mois en Roumanie, 1 an en Angleterre et à présent un job à 90% en anglais seraient peut-être vecteurs. Ce cher Kun' saurait peut-être m'éclairer.

Feurnard écrit: on dirait de la confiture étalée sur du pain avec l'image bien connue

Je serai à la rigueur enclin à t'accorder celle-ci.

Feurnard écrit: Parce qu'un chapitre est censé avoir une autonomie...

Voyez vous ça... Tu t'es trompé d'auberge alors.

Feurnard écrit: D'abord parce que ma tête allait bientôt toucher le clavier, ensuite parce que j'avais envie de rire à chaque mot du texte

Feurnard, sache que si tes textes peinent à trouver le chemin du lecteur pour lui laisser une quelquonque impression (Métal contre Métal mis à part) sache que tes critiques sont au delà de tout espérance... cinglantes.

(profonde remise en question)

A la base je souhaitai faire le boulot à ta place, décortiquer le texte, t'expliquer le travail (oui, oui) que j'ai effectué dessus, te donner toutes les clés... oui, je voulais le faire. Maintenant je me demande surtout pourquoi je le ferai, et si ça t'intéresserait... non.

Comme sur la majorité de mes textes il y a sûrement un problème de forme... et tout le monde s'arrêtte à cette forme. Je me demande pourquoi je passe tant de temps sur le fond.

Krycek, abyssale remise en question.

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il y a 17 ans 5 mois #12937 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek
Krycek, tu m'as donné la plus belle gifle depuis que mon professeur d'histoire m'a démoli mon style. Merci, j'en avais besoin.

Je vais dire quelque chose de trivial et pourtant d'essentiel :
"Une analyse de texte ne dit pas ce qu'il y a dans l'histoire mais comment l'histoire est dite."

En d'autres termes, quand on analyse un texte, le fond est déjà acquis, on ne traite que de la forme.
Sur 1d6 ma démarche d'écriture est donc :
1 : complètement conne
2-3 : à côté de la plaque
4-5 : à mourir de rire
6 : grandement remise en cause.
Il faut que j'y réfléchisse mais, d'ores et déjà, tu as ta réponse : le fond est acquis, on ne traite que de la forme et on en traitera selon le fond.

On en apprend tous les jours.

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il y a 17 ans 5 mois #12938 par Krycek
Feurnard, je crois que ce que j'ai essayé de dire est que sur mes textes le plus gros travail est fait sur le fond. D'autre part sur cette saga j'ai énormément recherché la manière d'embobiner le lecteur... par la forme. Au vu des retours sur les premiers chapitres, je me suis rendu compte que ça marchait plutôt bien.

Sur ce texte (mes textes) j'ai essentiellement besoin d'un retour sur le fond, d'autant plus venant de toi. Pourquoi ? Parce que nous avons un style (si tant est que j'en ai un) à des années-lumières l'un de l'autre et que tu perdrais ton temps à m'expliquer ce qui ne convient pas dans les profondeurs. Pourquoi ? Parce que ce serait tenter d'apprendre à un poisson rouge l'intégration de fonction exponentielles. Je le dis, je le sais.

Par contre, si tu te mettais en porte-à-faux en tentant de parler du fond, de la trame, du scénario (tout comme je le fait pour tes textes en me ridiculisant à chaque fois que je caresse l'espoir d'y avoir compris quelquechose) alors ce serait intéressant... vraiment.

Pour être honnête, tu ne prends pas de risque dans tes critiques ou en lisant les nôtres. Ne va pas parler à un ingénieur mécanique de la couleur extérieur de la voiture, il ne comprendra pas où tu veux en venir. Ne va pas parler du couple moteur au designeur, il ne verra pas le lien. Certains font des récits pour la forme et l'expression même de ce qu'est l'art d'écrire, d'autres pour le scénario et un univers à faire vivre (c'est mon cas), d'autres encore mêlent habilement les deux. Ainsi critiquer une équation sur sa forme peu artistique, ou critiquer une sculpture sur son manque de cohérence au niveau de sa répartition moléculaire, ces deux types de critiques sont dénuées de sens.

Je crois que c'est aussi s'adapter à son auditoire que de critiquer en fonction des attentes (je ne parle pas de l'aspect positif ou négatif). Ainsi, quand je critique tes textes, je sais parfaitement que te parler du fond (cf. récit façon Walt Disney ;) ) ne te fera aucun effet... tout comme me parler du nombre de métaphore au mot carré dans mon texte ne me fera d'effet.

Je ne pensais pas que ce post serait si long... simplement te faire savoir que tu as démoli en deux phrases mon texte sur un aspect que je n'appréhende que (trop?) peu et sans même un brin de constructivité. (Ici je discute, je ne reproche pas, juste un état de ce que j'ai ressenti). Voilà donc pourquoi je me suis demandé si j'avais ne serait-ce qu'une aptitude à assembler grossièrement les mots... et si cette grosse partie de ma personnalité qui est d'aimer écrire, n'était en fait qu'un ratage total...

En bref : j'ai trouvé ça non constructif et pourtant douleureux. Ne le prends pas mal hein, je te dis juste ce que j'ai ressenti :

Krycek écrit: Feurnard, sache que si tes textes peinent à trouver le chemin du lecteur pour lui laisser une quelquonque impression (Métal contre Métal mis à part) sache que tes critiques sont au delà de tout espérance... cinglantes.


Krycek,
Note : loin de moi l'idée d'enfoncer le clou, juste envie de discuter de ce point avec toi... de mieux te comprendre. :roll:

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il y a 17 ans 5 mois #12939 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek

j'ai essentiellement besoin d'un retour sur le fond, d'autant plus venant de toi.

Dans le fond, d'accord. Ca va te sembler de la paraphrase.

Anissa, à la recherche de son amant Marian, est tombée sur un Chasseur Blanc qui l'a redirigée vers une auberge où elle a été capturée par Myel. Johan s'est fait remarquer par Myel et veut se faire recruter, il rejoint donc le groupe en route vers le repaire de l'employeur.

Anissa apparait comme une prisonnière, face à Myel et Johan qui sont libres et plus au courant qu'elle des réalités sur la Stase et les Chasseurs Blancs (et Orrins, n'oublions pas les Orrins).
Pourtant Johan se détache totalement de Myel et se rapproche d'Anissa, devenant à ses yeux un allié.
Le tatouage de Myel est potentiellement celui de son organisation, mais il n'apparait pas chez Vynoch, donc d'autres hypothèses sont possibles. La prudence excessive dont elle fait montre tant envers Johan qu'une menace extérieure doivent souligner le risque de sa vie, son expérience et, qui sais, peut-ête une forme de professionnalisme.
Le voyage dure neuf jours, de l'auberge à la mer, en passant par un pan de falaise (il y a deux falaises différentes dans le texte). Arrivés à la mer, Myel fait mettre des bandeaux et les conduit dans une grotte. Ils y rencontrent Vynoch.

Outre le tatouage, on s'arrêtera sur l'ignorance d'Anissa, sa recherche de protection visible notamment à la fin du chapitre, avec Johan. Quant à ce dernier, il est encore trop superficiel (et le restera au chapitre suivant) pour qu'on puisse le cerner.
Pour faire simple, Johan se la pète.

Chapitre suivant, le retournement principal est celui de Johan qui d'allié devient un potentiel ennemi. Le personnage continue à se la péter (qu'on m'excuse mais j'ai essayé le perso' paranoïaque, ils se ridiculisent très vite), apparemment passé lié avec "Ebènes" (c'est comme les Orrins, wait & see). Son engagement n'est qu'une formalité dont on ne tient pas vraiment compte.
Anissa est par deux fois sous un charme considéré comme magique. Sans défense, le texte souligne soudain un retour de force qui fait changer de régime Vynoch. Premier questionnaire pour Anissa qui résume le début de l'histoire (pour les gens comme moi) puis second questionnaire pour Vynoch où on apprend la mainmise passive de la Stase sur le village d'Anissa et la provenance probable de la plume du Phoenix.
On apprend également que Marian est possédé, avec le marqueur "futur boss à démolir en milieu d'aventure". Du coup Anissa et Johan vont voyager ensemble (la relation se confirme) pour Edhaïs, tout ça, tout ça...

On s'attend donc à ce que Johan s'attache à Anissa, Myel dans le rôle "je ne sers plus à rien" ou "je vous aime pas mais je vous aide", Vynoch "je reste dans ma piaule en vous disant quoi faire" avec pourquoi pas une trahison sous la manche et pour le reste bah rien.
La Stase ne nous intéresse pas. Les Ebènes ne nous intéressent pas. Les Orrins ne nous intéressent pas. C'est à peine si on sourcille au nom des Chasseurs Blancs.
Bref, j'en suis encore à me demander ce que signifie ce tatouage, le reste me passe loin au-dessus de la tête. Même la plume du Phoenix, pourtant centrale, me fait hausser les épaules.

Ce que j'ai compris ? Qu'un chapitre a duré neuf jours, alors que l'autre un peu moins d'une heure, et encore, Anissa a dû parler très lentement. Que se sont tous des parano', même la Main Noire n'est pas aussi effrayée (et pourtant ils en tiennent une couche), qu'il y a eu un combat en auberge après une attaque de loups et qu'Anissa est une paysanne limite hédoniste sur laquelle va encore une fois reposer le sort du monde.
Et y a même pas un renard.

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il y a 17 ans 5 mois #12942 par Krycek

Feurnard écrit: Et y a même pas un renard.

J'essaierai d'y remédier. Empaillé ça te convient ? :)

Au final, ce retour me fait donc plaisir. Parce que tu as accédé à ma requête (par un résumé sarcastique) ? Non... parce que tu vois le panneau au milieu du champ que je me prends à chaque fois que je tente de décortiquer tes texte ? Eh bien tu l'as pris de plein fouet. Je crois que je l'embarquerai avec la trace de ton museau, déformant le métal, et je le conserverai en trophée, à la cave ;) .

Ne le prends pas mal, mais je récupère alors une phrase d'Aetos, fraichement débarqué dans la communauté :

Aetos écrit: [...]mais j'aime à me servir de certaines "situations classiques" de la fantasy pour mieux "endormir" le lecteur, et le surprendre de plus belle manière. Seuls ce qui nous est commun peut réellement nous surprendre: quelqu'un qui fait circule tous les jours sur la même route ne s'attendra pas à y voir surgir un nouveau virage.


Il est indéniable que question style, je suis tout à fait prêt (à présent) à en entendre des cinglantes de ta part au vu de la médiocrité de mon style. Reste que sur le fond, même tes paraphrases sont erronées.

1 partout balle au centre ? ;)


Non, je ne vais pas faire le con et arrêter là bêtement. Voici où j'ai besoin d'aide :

Feurnard écrit: Son engagement [Johan's one] n'est qu'une formalité dont on ne tient pas vraiment compte.

Johan a ses raisons d'intégrer cette caste :

Le Roi Phoenix, Chap.4 écrit: _ Quel est votre but Johan ?
[...]
_ Je tiens à gagner ma vie dans l’ombre.
_ Intéressant, vous avez déjà une réponse prête à ce genre de question, remarqua Vynoch.
_ Pas du tout. A présent c’est mon credo, répondit-il d’un ton assuré.

Alors "à présent" quoi ? Dernièrement il a... tué un homme. VOilà pour l'instant. Simplement, je n'arrive pas à le faire intégrer cette caste moins facilement, sans plus de conditions (il se débrouille mais il ramène des infos).

Voilà le gros point qui m*rde dans ce chapitre pour ma part... point qui me bloque avant d'être libre d'écrire la suite.

Et pour le reste, je ne sais pas si je dois te livrer les preuves que tes paraphrases ne sont pas correctes (et donc tes remarques encore moins). Je doute que tu sois du genre à aimer que tout te tombe tout cuit... et d'autre part, je doute même que ça t'intéresse (mais peu importe, ça arrive, on ne peut pas plaire à tout le monde).

Krycek.


EDIT : Au temps pour moi, voici ce qui m'ennuie aussi dans ta critique :

Feurnard écrit: La Stase ne nous intéresse pas.

Dois-je mettre ça dans le même plat que celui qui t'a mené à survoler ce texte et n'y voir que la devanture, un reflet sur la vitre ? (je n'ose parler de sous-estimation, ce qui supposerai que je surestime le récit, ce dont je ne veux pas.) Je le saurai avec le retour des autres membres... auquel cas, y'a du boulot de ce côté là aussi.

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il y a 17 ans 5 mois #12944 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek

Empaillé ça te convient ?

Ta' tu vas finir au bûcher ta'.

(par un résumé sarcastique)

A croire que je ne sais faire que ça.

Reste que sur le fond, même tes paraphrases sont erronées.

Bouhouhouhou méchant.
Je dirai plutôt 1/0 en ta faveur, bien joué.

Voici où j'ai besoin d'aide : [...] Dernièrement il a... tué un homme. [...] Simplement, je n'arrive pas à le faire intégrer cette caste moins facilement, sans plus de conditions (il se débrouille mais il ramène des infos).

Là je viens de me prendre ton panneau dans la figure. En quoi veux-tu que je t'aide ?!
Gulix, Natures profondes, Chp. 2 , il y avait un problème similaire (mais pas identique) pour engager le personnage.

Si c'est difficulter l'intégration, le lien suffit. Si c'est exprimer son meurtre (et souligner qu'il est un tueur-je-ne-sais-quoi), alors tout dépendra du "je-ne-sais-quoi". Je trouve le "à présent" tout à fait suffisant, pour ma part, mais puisque Vynoch s'intéresse à l'armement (et je suppose que la dague a son importance...), tu peux faire passer ce message par ce biais.

Si je ne connais pas le message, je ne peux pas t'aider à l'exprimer. D'ailleurs, même si je le connaissais, est-ce que je le pourrais pour autant ?
Bref, la réponse à ton problème se trouve soit dans Oblivion (Main Noire), soit dans un autre RPG classique sur ordinateur.

... et d'autre part, je doute même que ça t'intéresse

Lu le prologue et les deux premiers chapitres.
Chez San, c'est la phobie de la nourriture, chez toi la phobie du feu... je dis ça, feu, Phoenix, on aurait pu croire.

Cela dit, après relecture, même constat, j'en reste à mes paraphrases. Je ne serais pas contre un ou deux indices mais, en l'état, je n'ai trouvé aucun marqueur traditionnel.
Et non, le "classique pour surprendre" ne m'a pas aidé.

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il y a 17 ans 5 mois #12946 par Krycek
Bon d'abord Johan :
C'est un perso qui a récemment terminé une quête personnelle, nottament par le meurtre d'un homme (pourquoi ? 'verra ça plus tard) à présent il vit une crise d'existence, crise qu'il avait appréhendée et qui arrive bel et bien. Ainsi il accepte l'offre (pas faramineuse) de Vynoch de peur d'errer sans but. Il veut (se ?) prouver qu'il peut arriver à faire quelquechose. Il choisit alors la première offre qui lui vient.
Comment faire alors que ça ne paraisse pas tel que tu l'as ressenti : "hop ça c'est fait, l'auteur le veut, on le fait" ?

Feurnard écrit: chez toi la phobie du feu... je dis ça, feu, Phoenix, on aurait pu croire.

Je te sens peu confiant là dessus. Tout d'abord, ce n'est pas (du tout) une phobie du feu. Joueur de Magic The Gathering je jouait rouge ponza (dragons, destruction, blessures monstrueuses) je serai même plutôt fan.
Et tu me dis 'on aurait pu croire'. Tu rigoles ? Je pensais avoir été plu que clair en faisant un parrallèle entre la chaleur et le froid dans les 3 premiers chapitres.
J'y parle de Chasseur blanc, la plume de feu, il neige même. Marian n'a-t-il pas eu des frissons avant d'atteindre le promontoire au tout début ? N'a-t-il pas eu affaire à un être qui lui semblait gelé ? Brûlé sur le bucher, les yeux détruits pour avoir fixé le soleil. Dans la forêt un peu avant l'ombre lui rapporte ses souvenirs quand la lumière et la chaleur lui font prendre des initiatives dangereuses ? Sur le bûcher sa peau se cloque et se guérit, le condamnant à souffir en brûlant ? Guérir ? Ne fait-il pas disparaître sa douleur au crâne par un rapide massage des tempes... après une chute d'un bonne cinquantaine de mètres... dans un pierrier ? Qui aurait survécu ?!! Je parle aussi de fers chauffés à blanc lacérant son esprit. Un tatouage sur Myel qu'Anissa ne perçoit qu'à la lueur du feu, l'entrée dans l'auberge, le contraste entre les bourrasques de neige et la luminisoté intérieure. Myel qui sait se fondre dans l'ombre, se faire oublier.

Ainsi je crois avoir donné les éléments pour démontrer l'affrontement entre plusiseurs entités, la chaleur, le froid, l'eau, le feu, la lumière, l'ombre...
Stase : Arrêt ou ralentissement important de l'écoulement d'un liquide cf la glace (eau et froid).

Si je m'arêtte ici tu diras : 'OK, Narnia, le feu, la glace...' et pourtant Anissa n'a-t-elle pas un don de clairvoyance (esprit) et Vynoch une emprise sentimentale (tu m'as toi même parlé d'Anissa sombrant sous son charme) ? A ce propos, n'as tu pas tilté sur ce point ? Je pensais qu'une caste légendaire était pourtant très connue pour ce genre d'effet (là aussi j'adapte à ma sauce, je ne compte pas reprendre l'éternelle idée).
Je vais donc éviter de te parler de la terre (Ebènes) et de l'air aussi... parce que là tu me diras : 'ok, le 5e élément'... mais j'espère que tu comprendras là aussi que c'est pas ce que je souhaite faire non plus. T'en dire plus serait te raconter l'histoire entière, mon objectif avec cette saga.
Sur le fond, le scénario, j'ai bien des amis qui savent tirer à boulets rouges sur tout ce qui est 'déjà vu' ou 'craché d'avance'... et puis ce n'est pas mon genre.

Voilà donc pour ce qui crève les yeux.

Pour info, je crois que j'ai déjà autant de pages que pour le guide de Pandémonium de faites pour la création de cet univers, son histoire, le fonctionnement de sa magie... Si je choisi un style fluide c'est parce qu'il va me falloir être beaucoup plus clair que pour Pandémonium, surtout si je veux que les rebondissements soient compréhensibles... (tu me diras 'si t'as pris le style fluide, c'est que tu ne sais manier que ça' et je te répondrais : 'moins fort ! on va t'entendre... tu veux combien pour ne pas ébruiter la chose ?!' :D )

Feurnard écrit: Cela dit, après relecture, même constat, j'en reste à mes paraphrases. Je ne serais pas contre un ou deux indices mais, en l'état, je n'ai trouvé aucun marqueur traditionnel.

Un marqueur habituel ? Pourtant, tous les membres des Chroniques ont pointé du doigt le nombre de clichés utilisés !!!

Allez un exemple ? Marian qui perd la mémoire en tapant un arbre... facile non ?

Le Roi Phoenix, Prologue écrit: Il heurta violement le tronc d’un sapin. [...]Il songea à l’arbre qu’il venait de percuter et pensa que le choc avait du l’affecter.

Voici un exemple : j'utilise la narration pour indiquer au lecteur qu'il a peut-être perdu la mémoire à cause de son choc. Et pourtant... c'est presque du DIL, je ne triche pas, ce n'est pas le narrateur omniscient qui le dit au lecteur, simplement le narrateur qui dit 'Marian pense cela'. Voilà une des manières que j'ai utilisé pour laisser des indices dans le récit. Passer par les yeux des persos pour que le lecteur le tienne pour acquis sans pour autant qu'un revirement arrive dans toute sa cohérence.
Tu vas me dire 'c'est fade'. Oui, mais je ne vais pas non plus te dire là où se trouve les points particuliers de ce genre, ce serait saborder ce que je veux faire.

Feurnard écrit: Et non, le "classique pour surprendre" ne m'a pas aidé.

Là je reviens aussi sur les critiques des membres que l'idée du retour d'un cauchemard, une rencontre dans une auberge, une apparition dans la forêt étaient des clichés monstrueux. Oui en effet... et je vais les prendre à contrepied. Exemple ?

Feurnard écrit: On apprend également que Marian est possédé, avec le marqueur "futur boss à démolir en milieu d'aventure". Du coup Anissa et Johan vont voyager ensemble (la relation se confirme) pour Edhaïs,

Voilà par exemple les coins du panneau que tu as tapé... non, ce serait vraiment trop simple que Marian devienne l'ennemi à abattre (même s'il le sera peut-être du point de vue de certains persos... que le lecteur prendra pour acquis... et bla et bla et bla...).
La relation entre Johan et Anissa ? Bien oui, ils vont se découvrir, apprendre à se connaître et finalement durer ensemble à la surprise générale. Ils braveront tous les dangers et refouler leurs sentiments avant de... STOP ! Ca va pas ?!!!! ;) Tu voyais vraiment ça venir ?

Sache pour finir que la quête 'retrouver son amant' n'est pas ce qui va rhytmer 70 chapitres et loin d'être ce que je veux faire de cette saga. Je crois que dans 3 chapitres on aura déjà éclairci tout le départ pour se retrouver avec de nouvelles questions... et d'autres objectifs.

Voilà, tout ça pour dire que j'ai réussit à convaincre Iliaron, San et Impé qu'il ne fallait pas prendre ce texte pour argent comptant. Après bien sûr je vais p'tet me péter la goule... mais c'est aussi pour ça que vous êtes là :) .

Si tu veux en savoir plus, tu peux toujours jeter un ptit coup d'oeil aux critiques faites sur ce forum des premiers chapitres (ce récit ayant débuté avec les Chroniques).

Merci de ton attention... :) surtout si tu as lu jusqu'au bout ce post ^^
Je parle, je parle... mais ça fait beaucoup de promesses que j'ai intérêt à tenir. Au pire je sortirai un patch téléchargeable genre SP1 pour rattraper certaines promesses de politicien... non, mieux vaut pas, ça ne servirait à rien alors d'écrire cette saga !!

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il y a 17 ans 5 mois #12948 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek

Comment faire alors que ça ne paraisse pas tel que tu l'as ressenti

Le prologue est centré sur Marian mais les chapitres suivants sur Anissa. Donc tout ce qui concerne Anissa concerne le lecteur. Il suffit qu'Anissa s'y intéresse pour qu'on s'y intéresse.

"Anissa se sentait un peu à l’écart dans ce dialogue somme toute peu clair. Elle suivait néanmoins l’échange avec intérêt, veillant le moment où il serait question d’elle."
C'est exactement ce qui se passe pour le lecteur : on se sent à l'écart et on attend qu'il soit question d'elle.

Maintenant, voilà ce qui introduit le passage du recrutement : "Anissa commençait à cerner Myel et son vœux de silence..."
Donc à ce moment-là on pense à Myel, pas à Johan, et rien ne dit qu'Anissa s'intéresse à ce dernier. Ajoute un : "Johan, par contre, elle ne le cernait pas bla bla bla..." et tu attireras l'attention du lecteur sur Johan.

Il ne te reste plus qu'à placer là un "perdant son assurance" ou thème "crise d'existence" puis, durant le recrutement, à exprimer dans les dialogues la "peur d'errer sans but" et c'est gagné.
Si tu veux en rajouter une couche, fais réagir un petit peu Anissa à la conversation, du genre "elle le vit qui..." ou "Anissa s'écarta de... parce que...", notamment pour ponctuer les paroles importantes (et éviter de faire se suivre quatre ou cinq dialogues à la suite).

Bref, tu prends le recrutement comme un unité autonome avec une introduction, un développement et une conclusion, Anissa étant la structure.

Tu rigoles ?

J'ai cité San et chez San je ne sais toujours pas s'il y a motivation. Du coup, par réaction, j'ai la même prudence avec toi.
Pourtant, je te rassure, dans le prologue le champ lexical est imposé, on marche littéralement à la surface du soleil. Il est tellement marqué qu'on n'a bientôt plus que ce mot-là en tête (chaleur).

La phobie du feu est une boutade parce que tes personnages s'entêtent à ne jamais en allumer.

Voilà par exemple les coins du panneau que tu as tapé...

Ce qui ne me dérange pas puisque c'est de l'interprétation, notamment de la spéculation sur la suite des événements (90% d'erreur même pour Sainte-Beuve).
Si les panneaux sont uniquement dans l'interprétation, alors ça va. Dans la paraphrase, ça me faisait autrement peur.

Non, moi je m'attendais à des panneaux du genre "Johan veut effectivement tuer Myel" ou "Vynoch est le frère jumeau de Marian". Entre nous, connaître les différentes écoles de magie, puisque ça n'intéresse pas encore Anissa, ça ne m'intéresse pas non plus.
J'en étais même à me demander si le passage sous bandeau, avec la comparaison d'Anissa (sorties nocturnes), n'avait pas une signification profonde lié à son pouvoir. Ce serait tellement intéressant, ce genre de présage dans le détail...

Ou alors une prédestination du personnage par un marquage descriptif sur les scalaires chaud/froid, eau/feu, lumière/ombre. Ca aussi, ce serait sympa'.

Mais là, en l'état, j'ai encore un peu de mal à savoir en quoi l'opposition de la terre avec la mer doit m'intéresser.

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il y a 17 ans 5 mois #12950 par Krycek

Feurnard écrit: La phobie du feu est une boutade parce que tes personnages s'entêtent à ne jamais en allumer.

C'est une règle uniquement sur le promontoire. Le fait que pendant le voyage ils n'en allument qu'au début est une coïncidence (inconsciente ?)... mais c'est bien vu.

Feurnard écrit: Si les panneaux sont uniquement dans l'interprétation, alors ça va. Dans la paraphrase, ça me faisait autrement peur.

Je continue un peu sur l'interprétatation... mais pour tes paraphrases inexactes, je fais référence à des choses que tu as crues vraies quand le narrateur n'a fait qu'expliquer les pensées des persos. Peu importe c'est l'jeu ma pov' lucette !

Feurnard écrit: J'en étais même à me demander si le passage sous bandeau, avec la comparaison d'Anissa (sorties nocturnes), n'avait pas une signification profonde lié à son pouvoir. Ce serait tellement intéressant, ce genre de présage dans le détail...
Ou alors une prédestination du personnage par un marquage descriptif sur les scalaires chaud/froid, eau/feu, lumière/ombre. Ca aussi, ce serait sympa'.

Alors ça m'intéresse... hem, que veux tu dire en fait ?!

Reste que je te remercie pour l'histoire de Johan, je ne voyais pas le problème ici... Ce sera donc sciement modifié en conséquence avant même de publier la suite.

Feurnard écrit: Mais là, en l'état, j'ai encore un peu de mal à savoir en quoi l'opposition de la terre avec la mer doit m'intéresser.

Et pourtant, je fais des coups de peintures monstrueux, tout en bleu, blanc, jaune.... pour dénoter les forces qui sont en jeu. Et à présent :

Feurnard écrit: Arrivés à la mer, Myel fait mettre des bandeaux et les conduit dans une grotte.

Au délà d'un explication claire et concrète, tu as tous les éléments en main pour faire le tri, savoir ce qui va sûrement venir. Si Anissa quitte le feu et le froid pour la mer et la terre (plaines "sans fin") alors je me permet de corriger ta paraphrase :

Feurnard écrit: Anissa, à la recherche de son amant Marian, est tombée sur un Chasseur Blanc qui l'a redirigée vers une auberge où elle a été capturée par Myel.

Non, elle ne l'a pas redirigé sur l'auberge... tout du moins le chasseur blanc (neige, froid) ne la souhaitait pas dans les mains de Myel (Eau, Terre -et feu, mais ce sera à venir :) ) et encore moins vers Marian (Feu).

Je résume ? Le feu, le froid, la mer, la terre (voyage de neuf jour j'pense qu'ils en ont vu), l'esprit, le temps. Je considère donc la magie comme universelle. L'ennui c'est que pour le moment on a l'impression qu'il y a blanc contre noir et bleu contre orange *period*. Je ne te dis pas comment, mais sache que ce n'est pas du tout mon genre de laisser les choses telles quelles, le manichéisme ne m'intéresse pas du tout, et je ne vais surtout pas créer de camp feu, froid, terre, eau.... ce serait nul et innintéressant à écrire (Tiens ! Comment ont-ils écrit 'Aurian', 'Narnia', 'Eragon' ?!)

Mais bon, on fantasme, on fantasme, mais y'a à peine 30pages de récit, pas de quoi jouir ^^ ! Merci néanmoins Feurnard pour un retour en profondeur au final ! ;)

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il y a 17 ans 5 mois #12951 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek

Merci néanmoins Feurnard pour un retour en profondeur au final !

Ya're welcome, but it's my reason to be here, so my pleasure.

Je reste d'avis que tes oppositions existent, mais qu'elles ne sont pour le moment pas motivées.
L'histoire traite d'un objet unique (pour le moment, je supposerai que c'est la plume du Phoenix), auquel les septante chapitres sont liés. Chaque chapitre développe son objet particulier, en relation bien entendu avec les autres chapitres, mais particulier quand même, d'où qu'un chapitre est autonome.

Sur le même principe, une phrase dit une et une seule information, c'est d'ailleurs pour ça que tout le monde a bloqué avec ma phrase :
"Là-dessus il salua ses semblables et, laissant derrière lui quelques pièces d’argent déchargées, fumantes, avec l’excuse du devoir à accomplir, /b]l’homme au cigare allait passer la porte de verre quand une tension l’arrêta, qui lui fit tourner la tête au fond de la salle, là où personne ne regardait,[b pour soupirer et s’en aller."
Ce sont deux phrases imbriquées l'une dans l'autre et sans la moindre ponctuation. Une phrase qui dit deux choses différentes (ici "l'homme sort" et "une tension l'arrête") n'est plus une phrase, ou alors une phrase mal formée.
- entre tirets, la notion de phrase n'est pas scientifique, mais peu importe -

Donc admettons, à l'image de la phrase, un objet particulier et unique à chaque chapitre.
Tout ce que tu dis dans le chapitre se rapporte à cet objet.
Donc admettons, au hasard, que l'objet de ton chapitre 3 soit... soit... euuuuuh... "l'errance de Johan", tiens ! Bon, disons que c'est cela, alors toutes tes oppositions devront servir à parler de cette errance.
En l'occurence, ce serait donc un mélange confus de froid et de chaud, un temps qui ne se décide pas, l'eau de la mer qui se perd parmi les roches de la terre, un ciel enflammé et des nuages la nuit qui alternent la lumière et l'ombre : bref, "errance de Johan".

Vois-tu où je veux en venir ? Je n'arrive même pas à définir l'objet de ton chapitre 3, objet qui dans la MdT porte le nom d'idée principale, alors il m'est impossible d'interpréter tes oppositions vis-à-vis de cet objet. D'où, forcément, que je ne les vois pas.
Maintenant, si tu envisages l'histoire comme une simple suite de chapitres, alors ce que je dis n'a plus de signification. Mais je crois que tu ne peux pas me demander de tenir compte des oppositions (au moins dans les chapitres 3 et 4) si ces oppositions ne reçoivent une valeur que plus tard dans le récit.

D'ailleurs quel est l'objet du chapitre 3 ? "Anissa voyage" ? Tu dis "un pélerinage vers la solution", même si je ne sais pas trop ce que tu entends par "solution", mais alors tout le texte devrait tendre vers cette "solution" et porter l'accent du pélerinage, du cheminement et de l'espérance.
Dans cette optique (pélerinage vers la solution), comment suis-je censé interpréter le feu qu'on n'allume plus ? Avoue qu'à ce moment-là, je suis complètement perdu.

Alors je sais, tu m'attends au détour pour dire "dans tes textes non plus, on ne comprend rien", et je ne m'en défendrai pas parce que c'est vrai, et d'autant plus inexcusable que mes textes sont des nouvelles courtes. Néanmoins il me semble que ta vision générale du récit est en train de nuire aux passages particuliers, en leur attribuant une valeur qui ne prendra effet que bien des chapitres plus tard, trop tard, bien trop tard.

Si ce n'est pas le cas, alors tant mieux, ton fond est excellent, il ne te reste plus qu'à pleurer le deuil de la forme.

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il y a 17 ans 5 mois #12956 par Krycek
Oui, tu as tout à fait raison, le chapitre 3 n'a pas vraiment de fond. Et pourtant, 'pélerinage' parce qu'Anissa se tait, (je n'ai pas du tout exploité sa réflexion, voici donc ce qui manque) et éspère. Elle qui se faisait tirailler dans tous les coins avant (on m'a reproché son manque d'autonomie, chose voulue) commence à attendre de voir venir une solution. Puis chez Vynoch elle change complètement de caractère et commence à envoyer bouler.

Feurnard écrit: porter l'accent du pélerinage, du cheminement et de l'espérance.

Exactement !
Ainsi, le chapitre 3 serait inutile ? Non, je crois que c'est plutôt à moi de le rendre utile, en utilisant ce temps de voyage pour en apprendre plus sur Anissa aux lecteurs. (c'est noté)

Feurnard écrit: Néanmoins il me semble que ta vision générale du récit est en train de nuire aux passages particuliers, en leur attribuant une valeur qui ne prendra effet que bien des chapitres plus tard, trop tard, bien trop tard.

Non, pas si tard que ça. Il faut bien que ce soit attendu d'ailleurs, si je résolvais le fil rouge après le premier paragraphe, on appellerait pas ça une saga. Bien sûr, je suis parti, comme tu le fais remarqué, sur un chapitre = un objet, mais il leur faut bien un fil rouge non ? Quoiqu'il en soit, chapitre 3 à revoir pour Anissa, le 4 pour Johan.

Dans 2-3 chapitres on aura une explication satisfaisante du départ... ce n'est pas si tard ?!!!!!

Feurnard écrit: il ne te reste plus qu'à pleurer le deuil de la forme.

A ce point ? :roll: Est-ce le style dépouillé qui te gêne (et qui m'est cher) ou vraiment un manque profond d'aptitude à se faire suivre des mots ? ce point ci devient à présent intéressant, depuis que tu as élagué la partie "fond".

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il y a 17 ans 5 mois #12957 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek

ce n'est pas si tard ?!!!!!

Tu vois l'Apocalypse ? Imagine plus tard... c'est encore plus tard.

A ce point ?

Non, mais quand on se prend un panneau sur la gueule, on essaie de faire bonne figure (jeu de mots).
Le style dépouillé ne me dérange pas (beaucoup), mais pour faire simple, tout ce que j'ai dit dans mon premier commentaire, ben... je le maintiens.

Je prendrai un peu de temps, durant ma relecture sur le fond, pour citer quelques passages qui dérangent (l'herbe marron est un grand moment).

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il y a 17 ans 5 mois #12958 par Krycek

Feurnard écrit: Je prendrai un peu de temps, durant ma relecture sur le fond, pour citer quelques passages qui dérangent

Ok, non c'est bon t'en a déjà fait pas mal... :oops: j'me rends !

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il y a 17 ans 5 mois #13049 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek
En fait de relecture... en fait j'ai été arrêté très, très tôt dans ma lecture.

Elle s’appelait Myel ainsi qu’Anissa l’avait appris le jour suivant la rixe de l’auberge. Elle avait été forcée par sa dague de sortir par la porte de derrière après qu’elle lui ait liées les mains.
Depuis Myel...

"Le jour suivant la rixe de l'auberge" est un ancrage temporel, on est donc bien "un jour après la rixe". -> "elle avait été forceé par sa dague", quand ? Un jour après la rixe ? Non bien sûr, le jour de la rixe, il y a donc un problème temporel.
"Par sa dague" est maladroit, pourquoi ? Parce que "sa" se rapporte syntaxiquement à Anissa, par proximité. Qui plus est on attendrait un animé pour la forcer, pas un objet. Cet intermédiaire gêne la compréhension. Qui plus est, "par sa dague" est répété avec "par la porte de derrière" qui a un tout autre rôle (spatial ou de manière, pas causal). Même chose d'ailleurs pour "de sortir ... de derrière". Et ce n'est pas fini, "elle avait été ... après qu'elle lui ait" : le même "elle" pour deux personnes différentes, ça pose problème.
Je suis à contrecoeur d'avis qu'une virgule entre "Myel" et "ainsi que" est nécessaire. Et quitte à pinailler, "lié" avec avoir, etc...

Le plus gros problème est ton sursaut temporel : un temps on est un jour après (la phrase d'introduction y invite), tout de suite après il faut revenir dans le passé, puis retour dans le futur, on est complètement perdu.

Ils avaient marché toute la journée dans la neige, à l’abris des arbres dans la forêt sans s’arrêter jusqu’à arriver en fin d’après midi à la lisière.

Alors là, il faut s'accrocher.
Ils avaient marché [toute la journée] [dans la neige] [a l'abri des arbres] [dans la forêt] [sans s'arrêter] [jusqu'à arriver [en fin d'après-midi] [à la lisière].
La première grande question est "à l'abri des arbres dans la forêt" forme-t-il une unité (à l'image de "jusqu'à arriver") ? Si oui, alors on va naturellement inclure "sans s'arrêter" à cette unité, ce qui n'a aucun sens. Si non, il y a redondance d'information.
Petite note à ce sujet, "dans la neige... dans les arbres" : pour la blague, on pourrait croire qu'ils marchent vraiment "dans" les arbres, et là vous avez le droit de vous rouler par terre de rire..
Deuxième question, on se demandera si "à l'abri de", couplé à une virgule, n'a pas une valeur verbale sous-entendue, dans le sens de "en étant à l'abri de" gérondif proche de l'emploi infinitif. La différence ? Si ce n'est pas le cas, on veut voir un "et" à la fin d'une énumération coordonnée, "et" qui n'existe pas. Si c'est le cas, alors l'unité est confirmée et il faut absolument déplacer "sans s'arrêter" vers le début de la phrase, avant cette nouvelle clause (ou énoncé/proposition, on n'est pas au clair pour la terminologie). De même, on se demandera s'il est raisonnable d'employer trois valeurs "infinitives" dans la même phrase.

La phrase serait donc plutôt :
Ils avaient marché [toute la journée] [dans la neige] [(et) sans s'arrêter] [à l'abri [des arbres [de la forêt]]] [jusqu'à arriver [en fin d'après-midi] [à la lisière]].
Même ainsi, je trouve la phrase trop longue, sans doute encore une virgule devant "jusqu'à" mais quelque chose me dit que "à l'abri de" est de trop, ou qu'il faudrait faire de "jusqu'à" une seconde phrase.
Sinon, reformuler.

Ils s’étaient alors arrêtés pour manger et y passer la nuit, Johan toujours à distance. Anissa avait alors appris le nom de Myel alors qu’elle lui déliait les mains. Elle n’avait fait que réfléchir toute la journée, sans mot dire, espérant ainsi avoir la possibilité de discuter plus librement le soir.

Attention, l'erreur qui fait mal, très mal, pour les yeux du lecteur, et que tu vas reconnaître : "Elle s'appelait Myel... Elle avait été forcée... elle lui ait lié les mains". J'en ai déjà parlé, c'est confus, mais aussi la répétition du "elle" est fatiguante. Maintenant : "Ils avaient marché... Ils s'étaient alors arrêté..." Tout va bien ? Après tout, ça n'arrive que deux fois... regarde la construction de tes phrases, c'est toujours du "IL a fait ceci, IL a fait cela". Une preuve ? "Ils s'étaient alors... Anissa avait alors..." La construction est la même, et on dit que mon style est monocorde.
Ce n'est pas fini : "Anissa avait alors... alors qu'elle lui..." A cinq mots d'écart, quand même. Et si on n'avait pas eu assez du "elle" : "Elle n'avait fait que..."

A cela on ajoutera que, par deux fois, tu nous dis quand elle apprend le nom de Myel. J'ai vaguement l'impression d'une redondance, mais, après tout, ce n'est peut-être que moi.
Surtout que l'image est formidable, la première fois c'est quand elle lui lie les mains (paradoxe temporel mis à part), la seconde fois quand elle lui délie les mains. A part ça, les deux informations sont strictement identiques.

Une dernière chose :

Puis ils avaient passé une partie du jour suivant à descendre de l’immense plateau vers des plaines boueuses à l’herbe marron.

Celle-là, elle est personnelle : j'ai adoré la description de l'herbe, "marron", je n'ai pas dû assez sortir en forêt pour voir ça. C'est quand même beau de résumer une plaine à ça...

Bref, le fond est très développé (finalement), même si je n'ai rien trouvé de nouveau, mais tu peux te faire une idée de la forme.

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il y a 17 ans 5 mois #13051 par Krycek
J'en prends bonne note Feurnard, ce sera modifié. Merci pour ce nouveau passage sur le texte.

La forme gêne définitivement ? J'ai voulu quelquechose de "fluide" dans le sens peu tarabiscotté et sans descriptions oniriques... et pourtant je me perds dans des phrases à rallonge. Tu fais bien de le noter.

Note : merci pour le vote ! ;)

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il y a 17 ans 5 mois #13052 par Petimuel

Feurnard écrit:

Elle s’appelait Myel ainsi qu’Anissa l’avait appris le jour suivant la rixe de l’auberge. Elle avait été forcée par sa dague de sortir par la porte de derrière après qu’elle lui ait liées les mains.
Depuis Myel...


"Le jour suivant la rixe de l'auberge" est un ancrage temporel, on est donc bien "un jour après la rixe". -> "elle avait été forceé par sa dague", quand ? Un jour après la rixe ? Non bien sûr, le jour de la rixe, il y a donc un problème temporel.
"Par sa dague" est maladroit, pourquoi ? Parce que "sa" se rapporte syntaxiquement à Anissa, par proximité. Qui plus est on attendrait un animé pour la forcer, pas un objet. Cet intermédiaire gêne la compréhension. Qui plus est, "par sa dague" est répété avec "par la porte de derrière" qui a un tout autre rôle (spatial ou de manière, pas causal). Même chose d'ailleurs pour "de sortir ... de derrière". Et ce n'est pas fini, "elle avait été ... après qu'elle lui ait" : le même "elle" pour deux personnes différentes, ça pose problème.
Je suis à contrecoeur d'avis qu'une virgule entre "Myel" et "ainsi que" est nécessaire. Et quitte à pinailler, "lié" avec avoir, etc...


Hé, psst, fufu, t'as oublié qu'il a mis le subjonctif après "après que"! :P

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il y a 17 ans 5 mois #13059 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek
Volià une suite qui s'est longement attendre. Pour ma part, signe que ce quiprécédait fonctionnait bien, j'avais encore en tête l'essentiel, surtout le 1er chapitre avec la plume.
Difficile de parler de ce récitsans le comparer avec Pandemonium. Même s'ils sont très différent sur l'univers, la trame tec., on sent le même auteur derrière.On devine une intrigue qui fonctionne à toroir et sur plusieurs plan. C'est là ta grande qualité. Cependant, pour le Roi Phoenix, force est de contater que le schéma général me parait moins original. Ce n'est pas tout à fait un schéma de quête mais presque puisque le but est de trouver non pas un artefact mais son bien aimé.

Autre procédé très classique, certains protagonistes nous privent volontairement d'informations J'avoue nejamas l'avoir aimé parce qu'il y a un côté grosse ficelles, mais ça fonctionne parfois pour de bons livres, alors... Mais globalement, je trouve que ça coule moins de source que dans Pandemonium. On flirte plus avec les clichés. Les perso sont mieux travaillés que d'habitude mais ils sont très typiques des récits fantasy. Ils n'ont pas pour l'intsant une grande originalité, donc difficle de s'attacher à eux.
Au passage, je ne sais plus si on est censé savoir ce qu'est la Stase. Tu en parles un peu comme ton cliffhanger, maisj'ai un doute. Si tu ne nous l'a pas expliquée, cette stase te sert un peu de manière poussive.

En fait, autant j'ai hate de savoir ce qui est arrivé au bien aimé, autant cette partie de l'histoire me parait très académique. Je ne retrouve pas le naturel de Pandemonium, comme si ta volonté de travailler ton récit avec des dimensions différentes (description, moins d'action, scènes plus intimistes) te mettaient moins à l'aise. D'habitude, tu as un grand sens du visuel, ici on ne le retrouve peu. Par contre, l'idée du tatouage qui disparait le jour est une bonne idée. Et justement très visuellement retranscrie.
De même, le rythme du récit est un peu mou. Je ne demande pas forcément du Pandemonium à tout va mais ton récit manque de tension narrative pour l'instant. C'est d'autant plus dommageable que tu déroule une structure de récit pour l'instant hyper balisé: une quête, des perso type JDR (l'assassin, la gentille fifille amoureuse de son bian aimé, un donneur d'ordre un peu mysterieux qui en sait plus qu'il ne dit etc.). En fait, je me demande si cela vient as de tes perso féminins. Pour l'instant, je ne m'attache pas à uex. Pourtant, on a une victime en quelque sorte, elle devrait avoir un capital sympathie, mais Anissa et son histoire m'indiffère. Bon, il te faudrait peut-être un point de vue plus féminin. On verra ce qu'en dise nos dames et demoiselles de service.

Me voilà au final avec un retour bien négatif... :? lol: Disons que tu sembles moins à ton aise avec la fantasy qu'avec la SF. Pourtant, je reste persuadé que tu disposes d'atouts importants. Mais ils ne sontpas dans cette partie du récit. Du moins, j'attends pour ma part l'autre partie. C'est celle qui m'intéresse, c'est celle sur lequel je projette des choses intéressantes, celle qui tranche avec ce que je connais de la fantasy.
Donc à toi de donner plus de vie à cette partie. ;)

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il y a 17 ans 4 mois #13078 par Krycek

Zara écrit: Volià une suite qui s'est longement attendre. Pour ma part, signe que ce quiprécédait fonctionnait bien, j'avais encore en tête l'essentiel, surtout le 1er chapitre avec la plume.

Merci :)

Zara écrit: Cependant, pour le Roi Phoenix, force est de contater que le schéma général me parait moins original. Ce n'est pas tout à fait un schéma de quête mais presque puisque le but est de trouver non pas un artefact mais son bien aimé.

Et pourtant je souhaite éviter cette idée de quête. Après tout ce n'est que le début, un fil rouge qui va nous faire suivre Anissa. Retrouver son bien aimé ? Oui... pour le moment. Sache que je ne compte pas faire tarder cet aspect.
D'autre part, je me demande ce qui (en HF comme en SF) peut-être un fil rouge sans être considéré comme une quête. A partir du moment où l'on suit un personnage, qu'on le voit évoluer au fil des situations, faire des rencontres on l'assimile à un style RPG.
Reste que le RPG tout comme les romans ne peut exister sans qu'il y ait de fil rouge, de quête initiale... AMHA.
:roll:
Cela mériterait peut-être débat.

Zara écrit: Autre procédé très classique, certains protagonistes nous privent volontairement d'informations J'avoue nejamas l'avoir aimé parce qu'il y a un côté grosse ficelles, mais ça fonctionne parfois pour de bons livres, alors...

Non non non. Il n'y a aucune raison que cela se passe comme ça. Vynoch nous prive d'infos ? Mais après tout il donne ses raisons : il vient à peine de les engager il ne va pas non plus tout leur raconter ! A ce propos, je tente quelquechose avec cette Caste (Vynoch, Myel & Cie) et il se trouve qu'il a de très bonnes raisons de ne pas les donner.
Regarde, tu es embauché à la CIA, crois tu que le jour même ils vont te dire qui a tué Tupac et B.I.G ?

Zara écrit: On flirte plus avec les clichés. Les perso sont mieux travaillés que d'habitude mais ils sont très typiques des récits fantasy. Ils n'ont pas pour l'intsant une grande originalité, donc difficle de s'attacher à eux.

Pour les clichés : tout à fait, c'est que je voulais partir sur cette base et montrer par la suite qu'on en était très loin dans le fond. Après il est étrange que tu me fasses un retour complètement différent de celui de Feurnard qui ne voyait aucun cliché. J'espère que toi, tu es dans le vrai, puisque c'est ce que je voulais faire (encore pour un chapitre) avant de faire basculer le bazar, tirant le fil rouge jusqu'à démêler la pelotte.

Zara écrit: En fait, autant j'ai hate de savoir ce qui est arrivé au bien aimé, autant cette partie de l'histoire me parait très académique.

Pourtant tu as déjà la réponse noir sur blanc dans le dernier chapitre... Anissa digerera la nouvelle par la suite. Quoiqu'il en soit on lui rabache qu'il est foutu le pauvre et la réaction habituelle est "Non ! Il doit y avoir un moyen". Je vais me faire un plaisir de contredire ce cliché (justement).

Zara écrit: D'habitude, tu as un grand sens du visuel, ici on ne le retrouve peu.

Oui... c'est vrai. Moins à l'aise ? Ca se pourrait bien. En même temps il faut bien des moments "plats" pour qu'il y en ait de "grands". D'autre part, il est vrai que j'ai pris moins de plaisir à écrire ces 2 chapitres que les précédents (ce qui est grave)... j'en reparle par la suite.

Zara écrit: Du moins, j'attends pour ma part l'autre partie. C'est celle qui m'intéresse, c'est celle sur lequel je projette des choses intéressantes, celle qui tranche avec ce que je connais de la fantasy.
Donc à toi de donner plus de vie à cette partie.

Nous y voilà.

Avant tout, je tiens à dire que j'ai beaucoup en vue sur le Roi Phoenix et que j'essaie de le soigner le plus possible. Bizzarement, (comme je le disais à Feurnard), en si peu de chapitres j'ai fait autant de travail sur la trame et l'univers que sur Pandémonium au total.
Ainsi je crois que justifier à chaque fois que "dans la suite...", "au prochain chapitre...", "attends tu verras que..." est une preuve même qu'il vaut mieux revoir ce qu'il y a avant. (J'aurai mis du temps à le comprendre !!!).
Je vais donc revoir les 2 chapitres de cette MAJ qui, comme je l'ai dit plus haut, m'ont moins plus à écrire.
- Chapitre 3 - Ajout d'une introspective sur Anissa, presentation de Johan (qui doit rester un peu mystérieux) et revue du flash-back au départ.
- Chapitre 4 - Modifier la façon dont Johan accepte le deal de Vynoch, détailler un peu plus les enjeux et les objectifs de chacun.

C'est ptet ce qui me bloquait d'ailleurs pour écrire la suite, savoir qu'il y avait 2 chapitres "vides" avant.

Zara écrit: Me voilà au final avec un retour bien négatif... Enfin, c'est plus négatif qu je ne voulais.

Oh il y a pire... ( ;) @Feurnard )

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il y a 17 ans 4 mois #13081 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: [Mai 2007] Le Roi Phoenix. Chapitre 3 et 4 - Krycek
Pour ma part, un scenario de quete, c'est aussi une histoire qui se déroule au fil de l'eau, c'est-à-dire où le lecteur voit les choses arrivées au fur et à mesure sans avoir les moyens d'anticper, d'imaginer des champs des possible. Par exemple, si tu prends les histoire d'Harry Potter, d'Arsene Lupin, ce n'est pas le cas. Si tu prends le SDA, oui.
Donc pour moi, c'est pas forcément la notion de quête qui ne me va pas, mais plutôt le procédé d'une histoire avec un long chemin devant soi qui sera semer d'embuches, qui au final ne forment pas de réelles intrigues parce qu'elles surviennent sans avoir de grosses répercution sur le chemin ("mince on va finalement passer à gauche", "zut, il va falloir se séparer" etc.) qui est d'arriver au point A ou trouver B à la fin.

Regarde, tu es embauché à la CIA, crois tu que le jour même ils vont te dire qui a tué Tupac et B.I.G ?

On est d'accord. Mais ça n'ôtes rien au fait que ce type de scène donne l'impression de déjà lu, re-redéjà lu. Sur les Chroniques, tu dois en avoir des dizaines.
Disons que ce n'est pas forcément le scénariste que je critique ici, mais plus le metteur en scène. ;) Toutes les histoires ont été raconté 100 fois ou presque, seule la façon de les raconter change. Or ici, ça manque de peps ou de schmurtz. Il n'y pas d'étincelles. D'aillaurs, que tu n'aies pas trouvé de plaisir à les écrire montre aussi que tu n'as pas vraiment trouvé L'Idée, celle qui fait basculer un chapitre.
Pour ma part, je n'ai pas mis la suite de mon histoire parce que, même si je savais en gros 85% de ce que j'y mettrais (et même déjà écrit), il me manquer cette idée. Il m'est venu la semaine dernière après presque 2 mois de vide. Et depuis, ça va du coup tout seul (ou presque) pour écrire. Sans elle, j'aurais du forcer les choses et je suppose que ça se serait senti.

Donc, effectivement, tes 2 chapitres ont un côté ternes parce qu'on sent que tu te forces à poser des bases et que c'était des passages obligatoires pour la suite. Donc c'est AMHA le coeur de tout. Tu n'as pas su soit par des évènements en plus, soit des idées de mise en scène crèer une excitation (la tienne pour écrire, la notre pour te lire).
Si je finis mon chapitre pour la prochaine MAJ, tu verras que mon idée déclic aura été la première scène, qui n'est que ce que j'appelle de la mise en scène, mais absolument pas du domaine du scènario. Bref, je sais pas si ça te/vous plaira, mais , moi, c'est ce qui m'a permi de prendre plaisir à agencer ce qui suivait. Bon, je suis pas sûr de t'aider en te parlant d'un de mes textes, qui n'est pas encore publié ici... :lol:

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