9eme Portrait: LE LOUP-GARROU (Une esquisse) 1/4
- Zarathoustra
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- Vuld Edone
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Les premiers paragraphes sont laborieux, grevés de répétitions et passent d'un registre à l'autre un peu n'importe comment. Au départ je pensais à du manque d'attention mais maintenant je pense que c'est juste toi qui t'es forcé à écrire.
À partir de la description des yeux, j'ai décroché, je m'en suis rendu compte et je me suis efforcé de ne pas lire en diagonale.
Et puis peu à peu l'histoire a bien voulu m'initier, j'ai pu comprendre un peu les enjeux et m'intéresser à l'histoire. Le texte arrête de me répéter à quel point elle est à plaindre, arrête de tourner autour du pot sur son visage et une fois la -- relativement longue -- histoire expédiée, je suis enfin armé pour profiter du récit.
Toute la partie avant son réveil est à réécrire.
Il y a des tas de bonnes phrases ici et là mais l'ensemble est rebutant.
En fait, et ça c'est plus mon style, le must serait si, durant son errance nocturne et jusqu'à ce qu'elle s'effondre dans son lit, tout le passage permette en filigrane de comprendre son histoire de campagnarde et sa montée à Paris. Ça éviterait de s’appesantir sur l'explication par la suite, et ça motiverait beaucoup plus le passage.
Aussi, je suis mal placé pour m'en plaindre vu que tous mes textes tournent en boucle sur le même thème mais... une femme mal dans sa peau au milieu d'une société masculine et qui se cherche une identité ? Ça plus le côté obsessif de tout ce qui est masculin, j'ai vraiment une impression de déjà-vu.
Et pour le coup je suis intéressé de voir comment cette apprentie-peintre va s'en sortir mais ça valait bien la peine de changer d'univers pour retomber dans les mêmes poncifs.
Bref, encore trois parties à lire mais pour le moment c'est ça.
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- Zarathoustra
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Oui, je sais, le prologue est une sorte de patchwork pas toujours très heureux. Pourtant, moi, le portrait d'origine est là. En l'écrivant, je n'arrivais pas à introduire la description du visage. Je voulais que le prologue contienne une dimension fantastique, que le lecteur soit un peu perdu et aux aguets pour scruter les indices d'une histoire qui lui échappe et sentir une vraie ambiguïté sur le personnage. Mais j'avoue ne pas avoir hyper travaillé ce texte (et encore moins ce prologue qui ne me satisfaisait pas). Très vite l'idée d'un portrait m'a quitté car j'ai eu envie de raconter une histoire toute simple et de la laisser se dérouler J'ai voulu écrire un peu aux kilomètres comme tu le dis. Avancer, avancer, sans trop me retourner ni me poser de question. Et avant tout raconter une histoire.Les premiers paragraphes sont laborieux, grevés de répétitions et passent d'un registre à l'autre un peu n'importe comment. Au départ je pensais à du manque d'attention mais maintenant je pense que c'est juste toi qui t'es forcé à écrire.
Donc oui, c'est indéniable et je le savais. Mais je m'étais dis que je laissais cette écriture de côté pour peut-être une autre fois faire un vrai "portrait" compact en 4 ou 6 pages avec mes idées de départ (comme je l'ai fait pour le Devin). Aujourd'hui, je l'envisagerais en le limitant au prologue et à l'épilogue et en laissant tout le reste hors champ.Toute la partie avant son réveil est à réécrire.
Il y a des tas de bonnes phrases ici et là mais l'ensemble est rebutant.
Excellente suggestion. Surtout que le côté villageoise qui va à la ville est très cliché... Autant pas s'appesantir. C'est même l'une des idées les plus faibles du texte. Pas forcément très utile d'ailleurs. Mais ça colle malgré tout à l'idée que je me fais d'elle. Un côté un peu idéaliste mais malgré tout volontaire. Faible et pourtant forte car un peu obstinée...En fait, et ça c'est plus mon style, le must serait si, durant son errance nocturne et jusqu'à ce qu'elle s'effondre dans son lit, tout le passage permette en filigrane de comprendre son histoire de campagnarde et sa montée à Paris. Ça éviterait de s’appesantir sur l'explication par la suite, et ça motiverait beaucoup plus le passage.
Oui, on ne se refait pas... Ca m'a un peu dérangé de voir tous ces thèmes réemerger. Mais je me suis dit que, s'il fallait les aborder encore une fois, autant que je l'assume. Je pense que c'est la dernièr fois avant longtemps que je les traite.Aussi, je suis mal placé pour m'en plaindre vu que tous mes textes tournent en boucle sur le même thème mais... une femme mal dans sa peau au milieu d'une société masculine et qui se cherche une identité ? Ça plus le côté obsessif de tout ce qui est masculin, j'ai vraiment une impression de déjà-vu.
Mais fondamentalement, je vois ce monde comme ça, certes, je m'apesentis sur des rapports un peu extrême entre l'homme et la femme. Mais je pense que dans 9/10eme de la population mondiale, les femmes se font outrageusement exploiter par les hommes. Et le pire, c'est qu'on peut dire qu'entre aujourd'hui et hier les choses se sont améliorées... Tu vis en Suisse? Le dernier Canton a accordé le droit de vote aux femmes l'a fait en 1990!!! Dans un pays comme la Suisse, tu te rends compte? Moi, ça me sidère. Et quand on ne les exploite pas, ce sont elles qui se sacrifient pour les autres...J'ai souvent honte d'être un homme. Une fois, au cours d'une soirée, on a abordé les agressions dont elles sont victimes, la plupart des femmes (qui sortaient juste de l’adolescence, bref des étudiantes puisqu'on était à la fac) ont avoué avoir été au moins victime de pervers, d'avoir été suivi dans la rue, voire pire... Je n'en revenais pas. Depuis, j'ai découvert que des femmes que je côtoyais étaient battues. Donc, oui, je fais peut-être une fixation sur ces thèmes, mais on devrait au contraire aborder ça plus souvent. Mais promis, je vais tacher de faire une pause...
Ca va quand même être un peu difficile de t'intéresser à l'histoire si tu ne t'intéresses pas à ce visage car il est quand même au coeur des enjeux. Je pense que pur l'instant, tu n'as pas vu le vrai enjeu. Pour moi, c'est cette question: "qui suis-je vraiment?" qui va faire de plus en plus écho à "qui es-tu vraiment?". Si j devais retravailler ce texte, j'aimerais que ces deux questions forment comme une sorte de dialogue entre elles. Ces questions, c'est un peu le questionnent du regard. Le questionnement de l'auteur et du lecteur au fil de l'avancer du texte. Même si je ne l'ai pas fait consciemment, il y a une sorte de jeu de chat et la souris entre les deux.Et puis peu à peu l'histoire a bien voulu m'initier, j'ai pu comprendre un peu les enjeux et m'intéresser à l'histoire. Le texte arrête de me répéter à quel point elle est à plaindre, arrête de tourner autour du pot sur son visage et une fois la -- relativement longue -- histoire expédiée, je suis enfin armé pour profiter du récit.
Et comme autre lubie de ma part, tu as aussi le thème qu'on ne peut voir, les choses et la nature et le monde comme ils le sont vraiment (j'ai une approche très kantienne des choses), ce ne sont que des représentations, des projections, de la même manière que nous percevons les gens qui nous entourent,, On les comprends parfois mieux qu'eux-mêmes, on les connait par cœur, mais au final, on ne les connais pas...
Et un autre thème qui est aussi au cœur d’Éther étant de chercher à créer un autre monde (ici celui de l'abstraction) comme un monde qui irait au-delà de toutes les apparences. Et la peinture offre l'avantage de réunir tous ces thèmes. Donc ici, si je devais vraiment résumer ce texte, il pose la question suivante: comment faire un vrai portrait à partir de pinceaux (ou de mots si tu préfères) qui parle au lecteur quand on sait tout ça ?
Mais ces vrais enjeux ne sont peut-être pas encore bien posés sur cette partie 1. Pour moi, de toute façon, il n'y avait pas de partie mais un tout. Faudrait que je relise mais il doivent y être mais les thèmes des rapports hommes-femmes parasitent certainement la lecture (surtout qu'ils agissent certainement comme une balise quand on connait mes autres récits tout comme quand moi je vois un démon dans tes textes).
PS: au fait, tu n'as pas envie de discuter de ton texte? Moi, ça me ferait plaisir, tu sais... Surtout qu'on va déranger grand monde si on discute.
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