Divan des Chroniques : asseyez-vous et faites le point !
- Mr. Petch
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En fouillant dans mes souvenirs, je dirais Bons baisers de Lustrie et, euh, les Contes de l'Oasis (quoique peut-être était-ce le Warza ) ? En tout cas, quel dommage que ce crash du warfo !
Oui pour Les contes de l'oasis, mais non pour Bons baisers de Lustrie . J'ai retrouvé le lien sur le warfo pour accéder à certains de mes vieux textes ; c'est dans l'antique bibliothèque, le troisième post . Mais une fois de plus, je pensais aussi à d'autres textes, écrits hors Warfo.
Si tu veux des avis multiples, n'hésite pas à le mettre en travaux d'écriture, c'est toujours un exercice intéressant de confronter un court extrait à la vindicte populaire ! Mais c'est comme tu le sens.(ou alors, je le mets en travaux d'écriture ?).
Mr Petch
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- Monthy3
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C'est vraiment une tentative de ma part. Pour l'Echiquier, cela allait de 4 à 15 pages, grosso modo (avec quelques pointes parfois). Là, je m'inspire du premier tome de la Compagnie Noire, qui a, je crois, quelques très longs chapitres. Pour Un Soupçon de soufre dans une mer d'huile (d'olive), j'ai du 34 pages, du 25... C'est effectivement très long et je pourrais sans problème les scinder, mais chaque chapitre correspond vraiment à une certaine étape (d'une ville à une autre, une certaine facette d'une ville, etc.). Cela dit, il se peut que ce soit moins confortable pour le lecteur...Donc écrire un chapitre qui fait 25 ou 30 pages, pour moi, c'est trop.
@ M. Petch
Damenaide, je pensais vraiment que Bons baisers de Lustrie était de toi ! Enfin, au moins n'aurai-je pas eu tout faux
Bon, je vais poster ledit chapitre (même s'il n'est pas court du tout, 10 pages c'est long sur pc) sur le forum.
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- Vuld Edone
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Huit fois que je réécris ce message... et c'est exactement mon problème. Avec "Fléau" de même, je peux sans peine aligner de nouvelles lignes mais, après quelques minutes, je m'arrête, je regarde et sans savoir pourquoi, j'efface tout.
Ici je vais faire un détour qui n'a rien à voir - mais en même temps c'est le divan, je fais ce que je veux - et revenir sur ce changement de pseudonyme.
Je jalouse, mais vraiment, les gens qui écrivent "normalement", phrases classiques, beaucoup de dialogues et de commentaires sur des crêpes d'émotions. Au point que j'ai constamment le besoin de prouver que "je peux le faire aussi".
Mais à côté de la forme il y a le fond. Vers Rohd'rick j'ai pris l'écriture au sérieux, et j'ai voulu que les gens prennent mes textes au sérieux. J'avais conscience qu'ils n'y voyaient que des "fantaisies" et cela, quelle que soit la forme. Alors, arrivé aux trois quarts de "Renard" j'ai commencé à changer le fond.
Mes chevaliers en armure sont devenus des citadins vêtus de blanc. Mes démons se sont assagis. Les Feurnard guerriers ont laissé place à des Edone "civilisés". L'aboutissement, c'est Chimiomécanique. Et quand je suis revenu à mes anciennes histoires, avec Rein, Fahron, les Armes et même Renard...
Il suffit de comparer ma panique à l'idée qu'un seul de vous posiez les yeux sur une de mes fanfictions, pour comprendre pourquoi, malgré son aspect creux, je considère toujours Chimiomécanique comme réussi, sinon mon seul texte réussi.
Maintenant, avec "Fléau"...
Disons simplement que j'ai envisagé de réécrire la saga en style "conventionnel", voire d'écrire la saga deux fois, dans un style et dans l'autre parallèlement. Et en fait j'ai essayé, et dans un style comme dans l'autre j'efface tout. Le détail qui bloque le texte, actuellement, c'est que l'immeuble a du lierre. C'est tout. Mais quelque part je me dis que le problème, c'est que c'est un immeuble.
J'ai déjà dû le dire, mais mes chevaliers me manquent.
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- San
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- Zarathoustra
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1- Ton probléme de style.
2- L'univers que tu utilises avec lequel tu n'as pas d'affinités.
Pour ce qui est du point 2-, je ne vois pas ce qui t'empêche de revenir à tes chevaliers. Et je pense que tu rédoudras sans doute ton point 1- plus facilemenent.
Pour le problème du style, en gros, tu nous dis que tu n'arrives pas à faire comme les autres. Que tu cherches à écrire par rapport à tes propres préoccupations parait normal, car le but est de prendre plaisir, de se découvrir et de trouver sa voie et voix. Maintenant, ce que tu sous-entends, c'est que tu as un souci avec le lecteur, pour le capter, tu dois forcer ta nature, être une sorte d'imposteur avec ton ambition d'écrire. Et ça donne des textes comme Tlôn. Pour la part, c'est quand tu baisses ta garde que j'apprécies plus te lire parce que tu es capable d'un humour qui aide à faire passer les choses.
Quand tu écrit selon ton style "naturel", outre le fait que tu bouscule à mon sens les régles de la synthaxe fraçaise audelà du raisonnable, tu t'épanouis en tant qu'écrivain mais tu pièges ton lecteur. Plus exactement, tu l'enfermes. Le plaisir de lire est fait de multiples choses et toi, tu les écartes pour la plupart: peu d'intrigues (bon je ne connais pas tes grands récits, je n'ai lu que tes one shot ou tes débuts d'histoires car tu as abandonné toutes celles que j'avais commencé de lire) et cette intrigue me fait toujours une impression d'être là en second ou troisiéme plan, un style parfois abstrait, peu de dialogues ou alors très signfiants (donc peu naturels et fluides-> par contre, ils sont puissants et très évocateurs) et surtout, pour ce que j'en ai lu, des personnages qui sont plus des prénoms que des personnages.
Te lire, c'est un peu regardé un film de Godard. Il a souvent des thémes forts: la guerre, une course poursuite, des policiers ou agent secret etc. mais tout ça devient totalement abstrait parce qu'il véhicule un regard,une pensée. Et ce décor est plus une façon d'attirer le spectateur, même s'il n'est pas là par hasard et qu'à la fin il peut être au coeur de sa réflexion. Mais il dira de toute façon autres choses et on sait très bien qu'on aura pas e l'action, des effets spéciaux, de ryhtme à la scorcese. Seulement, tout le monde n'a pas envie de regarder du Godard, et ceux qui en ont envie ne l'ont pas forcément uous les jours. Il faut être dans un certain esprit. Il propose une forme de cinéma qui est l'opposée de ce que recherche la majorité des spectateurs, car pour lui, le cinéma n'est pas un divertissement mais de l'art et que cet art a un langage et un rôle spécifique.
Bon, je ne sais pas si tout ce que je dis à du sens pour toi. Pour finir, je pense que l'univers des chevaliers et tes préoccupations personnels sont un décor plus excitant pour te lire en ce qui me concerne car on touche à un inconscient collectif plus vaste, moins austère. Donc je pense que tu résoudrais en partie tes deux problèmes en y retournant.
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- Mr. Petch
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En tout cas, c'est ce que j'essaye de faire avec Les Martyrs... Et le résultat est que je ne cesse de repérer les passages à retravailler, les problèmes posés par le texte. Pour cela, c'est peut-être aussi un bon exercice de se laisser aller : repérer les manques.
Mr Petch
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- Zarathoustra
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Oui, c'est actuellement affreux pour moi! J'en vois plein ou je vois une scène que je développe en esquissant son potentiel dramatique. Mais je tiens bon, j'avance (beaucoup moins depuis un mois) sans revenir en arrière. Mais j'ai déjà en tête plein d'ajouts, de chamboulements que je veux entreprendre.Et le résultat est que je ne cesse de repérer les passages à retravailler, les problèmes posés par le texte. Pour cela, c'est peut-être aussi un bon exercice de se laisser aller : repérer les manques.
Et dans un 2eme temps, une fois que j'aurais mis le points final (j'ai encore 10 chapitres à écrires...), je veux également reprendre le fond de manière plus rigoureuse, remuscler l'intrigue, car aujourd'hui j'écris principalement pour mettre en scène mes personnages. Une fois que j'aurais ce socle (qui est essentiel pour moi), je m'amuserais à divertir le lecteur avec des rebondissements plus forts. Mais je ne veux pas faire l'inverse.
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- Vuld Edone
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Ensuite, à Zara', oui, je gagnerais beaucoup à revenir à mes chevaliers. Mais. Autant Godard est trop sec, autant Michael Bay est trop mouillé. Il suffit que j'écrive "paladin" pour voir mes personnages discrédités.
Enfin, et le dernier combat le dit assez, je passe désormais dans mes textes plus de temps à discuter de la possibilité d'un combat qu'à me battre. J'anticipe d'un pas sur la MàJ de dimanche mais inventer un texte en dix minutes, l'écrire en deux à quatre heures, ce n'est pas ce qui me manque.
C'est "quelque chose". Qui fait qu'un combat n'est pas qu'un acte gratuit et grisant.
Ce sont les douze canons de cinq cents tirant en batterie, qui signifiaient quelque chose, et que le poids d'un surblindage d'encre a totalement étouffé. C'est Rohd'rick dans un Warhammer sans dieux.
Pour un Largen, ces choses allaient de soi. Aujourd'hui, je perds mes textes à seulement essayer d'en suggérer le passé.
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- Vuld Edone
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Cela fait quelques jours que je me promets d'aller lire Mira, et de parler de chapeau. Mais à chaque fois que j'arrive je sens soudain que c'est "trop d'efforts" ou une fatigue comparable, et je remets à plus tard.
Je m'en suis particulièrement rendu compte en retournant sur un site de fanfiction avec l'occasion de lire un nouveau chapitre - court, une à deux pages au maximum - d'une histoire qui n'est pas mauvaise.
Mais non, je n'ai même pas lu le premier mot que je suis passé à autre chose.
Il m'est déjà arrivé d'avoir ce genre de période où je n'arrive pas à me mettre à écrire, mais rarement aussi longtemps. J'ai une nouvelle idée de texte, j'aimerais m'y mettre mais considérer d'ouvrir mon traitement de texte semble être hors de portée.
Bref, si quelqu'un a une expérience similaire ou des conseils pour mettre fin à ce cercle vicieux - car enfin, c'est en lisant qu'on a envie d'écrire, et en écrivant qu'on a envie de lire - je serais très reconnaissant.
Cela commence à m'agacer véritablement de légumer sur ma passion.
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- San
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Mais sinon, à tout hasard :
Utilisez dans un texte les mots : chemate, policourge et mastacouette.
Parfois, c'est en écrivant qu'on a envie de lire.
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- Zarathoustra
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Ce qui m'a fait revenir à l'écriture, ça a ét de réecire librement des choses qui était plus de lors de la phantasmagorie que des histoires, des sortes de nouvelles érotiques, en l'occurence. C'était une écriture tourné sur moi, sans me poser la question de savor si c'était bien ou pas puisque c'était destiné uniquement pour moi. Pas besoin de me préoccuper d'un lecteur. as besoin de faire un scénario complexe ou crédible. Et en fait, petit à petit, j'ai réintroduit cette notion d'histoire (même si très sommaire), de mise en scène, de complicité avec le lecteur, même si c'était moi le lecteur. Ce qui fait que j'ai redécouvert des sensations d'écriture. De plaisirs spontanés. Et ces petits trucs sans ambition, je me suis mis à les retravailler comme mes récits. Ca a duré 6 mois.
Et là, j'ai réouvert mes vieux fichiers de récits. Et j'ai commencé à relire mes vieux trucs. Et vlan, ça m'a redébloqué mon envie d'écrire Ether.
Je sais pas si c'est pareil pour toi, si ça peut t'aider. Mais il me semble que tu décris là mes premiers symptomes. J'espère pour toi que ce ne sera pas le cas.
En tout cas, ce que j'ai retenu, c'est la notion de plaisir.
Ah oui, autre chose. J'ai toujours remarqué que la fin d'été s'accompagnait généralement d'une baisse de productivité au niveau écriture. Généralement, je retouve un peu d'envie vers fevrier (c'est d'ailleurs ce que je m'étais dit à l'époque de ma longue léthargie). Et je sais que je me suis mis à écrire cette année à cette époque. Et je sens moi aussi un peu plus de difficultés à vouloir me lancer dans de nouveaux chapitres. Je profite généralement de cette léthargies automnale pour reprendre des récits dont je ne suis pas satisfait. Réecrire sollicite pour moi moins d'efforts. Actuellement j'aimerais encore me lancer dans de nouveaux chapitres d'Ether parce que je ne veux pas me dispercer pour arriver jusqu'au bout, mais je sens que j'ai plus envie de reprendre deux brouillons qui sont deux grosses verrues dans mon histoire (même si j'ai encore plusieurs chapitres d'avance à publier ici).
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- Vuld Edone
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Docteur, est-ce que c'est grave ? J'ai écrit Renier, et je me suis arrêté en page sept. J'ai écrit un autre texte, et je me suis arrêté page sept. Et ce matin je commence encore un autre texte, et je m'arrête... page sept.
Bon d'accord, c'est plutôt approximatif, mais quand même docteur, s'arrêter trois fois à à peu près la même quantité de texte, pour des histoires qui n'ont rien à voir entre elles -- y compris la narration -- c'est normal ?
Docteur, est-ce que ce serait un effet secondaire de l'écriture au kilomètre ?
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- Mr. Petch
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edit : et est-ce que tu as remarqué que le chiffre 7 apparaît dès la première pharse de Renier... ?
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- Vuld Edone
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Mais plus techniquement je me demande si cela est lié à une certaine endurance, ou que j'aurais tendance à considérer des unités textuelles de taille donnée...
EDIT: Oui c'est cela, on dirait bien que j'ai des unités textuelles en tête, inconscientes.
En général j'ai toujours cadré un chapitres à environ 4-8 pages. Mon texte le plus long actuellement est composé de chapitres de 3 pages.
Là je viens encore de m'arrêter en écriture - en pleine action - pour faire une pause, et j'ai environ fait 3-4 pages. Ma conclusion, j'ai peut-être une unité textuelle de cette taille, et je tombe sur 7(-8 ) pages en doublant cette unité.
Je m'en rends compte notamment du fait que je consulte constamment la page où j'en suis, habitude prise là aussi de ce cadrage, alors que l'écriture au kilomètre se fiche de le savoir.
J'ai peut-être bien un mécanisme inconscient. Fascinant.
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- Zarathoustra
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- Messages : 2081
Donc je ne le vois pas comme une fatalité, mais comme une sorte d'équilibre; Accessoirement, 7 pages est aussi une longueur appréciée en termes de lecture: elle permet une vraie immersion et sans demander un effort non plus.
Après, si tu as prévu 15 chapitres et que tu t'arrêtes à 7 pages, alors, oui, là, c'est autre chose.
Actuellement, je suis en phase hivernale, je n'écris plus Ether. J'ai juste écris quelques scènes dispercées dans mon récit parce que j'avais eu une idée que je ne voulais pas perdre.
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- Monthy3
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Or donc, j'ai le grand plaisir de vous annoncer la parution de mon premier roman (enfin, pas le premier écrit, vous le savez bien), qui fait partie d'un cycle de quatre intitulé Le Masque & la Poudre ! C'est aux éditions Walrus, un éditeur exclusivement numérique, et toutes les infos (4e de couverture, extrait, nouvelles de présentation de l'univers...) se trouvent ici : une bonne odeur d'huile d'olive .
Je n'ai pu m'empêcher de me fendre de quelques remerciements pour ce site, et vous tous, car j'ai vraiment le sentiment d'avoir appris énormément à travers nos échanges et vos commentaires au cours des quelques années passées à arpenter ce forum...
Cela étant, je doute que je sois suffisamment lu pour faire venir de nouveaux membres - j'aurai essayé !
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- Mr. Petch
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- Krycek
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- Messages : 2935
Je viens d'en faire la promo sur Google+
plus.google.com/u/0/116610836364742427039/posts/iPrn3BFA3A9
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- Zarathoustra
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- Messages : 2081
Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas de liseuse, on fait comment?
J'espère que cette aventure t'ouvrira aussi d'autres portes. A l'occasion, tu pourras nous raconter tes aventures pour te faire éditer?
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- Le Hibou
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- Messages : 21
Je me suis imposé cette toute petite discipline quand je me suis rendu compte qu'à force de lire et, surtout, de ne pas travailler sur de longs textes, je finissais par m'éloigner du contact avec le maniement du mot dans une optique fictionnelle. Est-ce une manière pour mon ego de continuer à se sentir esthétiquement "écrivain" ou l'exercice a-t-il un réel intérêt dans la qualité de la production de textes faits pour être lus ? Très étonnamment, devant les pages du cahier, l'inspiration stylistique ou thématique n'a aucune peine à venir et je me suis ainsi entraîné à écrire sur des dizaines de micro-extraits de romans ou nouvelles qui n'existaient même pas en tant que projets avant que je n'écrive les-dits extraits. Je prends, de plus, beaucoup de plaisir à écrire ces brouillons sans aucune ambition. Ils m'ouvrent une infinité de perspectives venues un peu spontanément sans trop de réflexions et de plans pré-établis, des perspectives qui me font envisager d'une manière totalement nouvelle l'écriture.
Je voulais savoir si certains d'entre vous s'étaient adonnés à ce genre "d'entraînements", ou d'exercices, ou de gammes comme je l'ai dit plus haut. Je ne sais pas trop, au fond, comment nommer ce travail. Vous entraînez-vous à écrire ? Je veux dire par-là, écrire juste pour apprendre à mieux écrire. Ecrire des choses qui ne seront jamais lues et qui servent à mieux écrire ce qui doit être lu. Faites-vous des gammes d'écriture ? Et comment les faites-vous ?
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