file L'ombre : L'enfant perdu

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 2 mois #19239 par Leagend7381
L'ombre : L'enfant perdu a été créé par Leagend7381
Bonjour à tous. J'ai 14 ans et je suis fan de fantasy. J'aime écrire mais je trouve rapidement que mes textes ne sont pas assez riches, que mon histoire se précipite trop, que je bâcle sans trouver que rajouter.

Ancien texte:
Attention : Spoiler !


En raison d'une taille limitée sur les nouveaux messages, la nouvelle histoire vas être postée dans la deuxième page de la discutions.

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il y a 10 ans 3 mois #19240 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Salut.

J'aime écrire

Voilà une bonne qualité B) que beaucoup partagent dans le coin (même si beaucoup sont assez silencieux).

pas assez riches, que mon histoire se précipite trop, que je bâcle sans trouver que rajouter.

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par là. Si je paraphrase, tu dis que tes scénarios sont trop simples, ou que tu ne décris pas suffisamment les éléments de l'histoire?

***

Concernant l'introduction.
Bon, ce qui est certain, c'est qu'on a aucune idée de ce qu'il se passe, ce qui est, du reste, ton intention. On aime ou on aime pas, mais tu parviens à créer le mystère que tu désires. Mon seul regret tient aux derniers mots:

puis repartit dans les bois.

La figure féminine a été construite comme terrifiante et n'avait jamais cessé d'avancer (ce qui est symboliquement un geste agressif et inquiétant).
Le hurlement de rage correspond assez à l'imagerie que l'on se fait des spectres (Nazguls, Banshees, etc...) et les habitués entendront même le cri strident qui vous saisit les tripes et retourne l'estomac.
Par contre, droit derrière, elle se contente de repartir dans les bois.

Je comprends l'idée (elle n'a plus rien à faire là, donc elle s'en va), mais symboliquement, ça n'est absolument pas menaçant. Pour rester cohérent avec les formulations que tu employais jusqu'à présente, je te conseillerais un classique:
"[...] qui se répercuta longtemps dans le gouffre, avant de se laisser disparaître dans la nuit, en ombre parmi les ombres."
En fait, mets n'importe quoi qui laisse entendre qu'elle n'est pas vaincue, qu'elle reste une menace importante, simplement cachée, qui peut revenir à tout moment.

Pour le reste, le passage est plutôt bien écrit. On peut critiquer les détails si tu le désires, mais fondamentalement ça fonctionne. (après, je n'aime vraiment pas le jeu des pronoms, mais ça c'est personnel).

Ah oui, une chose par rapport à ton auto-critique:

que mon histoire se précipite trop,

Dans le cas présent, tu as mis en place quelque chose qui effectivement tend à se précipiter:

savourant la victoire

L'enfant lui avait échappé.

On passe de "victoire" à "défaite" en trois lignes. Ce genre de chose peut effectivement donner l'impression d'un déroulement trop rapide de l'histoire. Tu peux essayer exactement le même passage, mais en enlevant le "savourant la victoire" (qui est probablement plus là pour l'imagerie de toute manière), ce qui évitera alors de créer un contraste avec l'évasion de l'enfant, et donc une partie de l'impression que les éléments s'emballent.

***

Quelques questions pour essayer de comprendre ta façon d'écrire:

la "sans visage", la "terreur", ou encore, l'Ombre.

Pourquoi le "ou encore"? Y a-t-il une intention derrière son utilisation?

soudain

lentement

Soudain

longtemps

Comment as-tu construit l'emploi des éléments rythmiques de ton passage? Y a-t-il une intention particulière, l'as-tu écrit tel qu'il te semblait naturel de l'écrire?

et dans un dernier espoir

Pourquoi "espoir" et pas "dans un geste de désespoir"? (je suppose que la réponse vient dans la suite du texte, mais à tout hasard, je pose déjà la question). Quelle est l'intention?

Impe, en coup de vent.

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il y a 10 ans 3 mois #19241 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Merci de tes précieux conseils. Je vais modifier l'introduction en les suivant. Mais je vais bientôt partir pendant 7 j donc je vais devoir mettre en standby.

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19242 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par là. Si je paraphrase, tu dis que tes scénarios sont trop simples, ou que tu ne décris pas suffisamment les éléments de l'histoire?


C'est exactement cela

Quelques questions pour essayer de comprendre ta façon d'écrire:

la "sans visage", la "terreur", ou encore, l'Ombre.

Pourquoi le "ou encore"? Y a-t-il une intention derrière son utilisation?


Je voulais mettre en valeur le dernier nom car il est présenté dans le titre de l'histoire, afin que le lecteur comprenne que ce n'est pas un futile serviteur.

Ps: désolé pour le double post mais je n'arrive pas trop à citer avec cet éditeur. Il faudra que je m'y habitue.

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19243 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu

Je voulais mettre en valeur le dernier nom car il est présenté dans le titre de l'histoire, afin que le lecteur comprenne que ce n'est pas un futile serviteur.

En repensant à ce morceau spécifiquement, quelque chose m'est apparu...

Elle approchait, elle, dans sa cape noire, la "sans visage", la "terreur", ou encore, l'Ombre.

Te semblerait-il possible de décrire ta figure féminine au travers des yeux de l'enfant? Ici, on est principalement sur le narrateur. Mais employer des termes et formulations correspondant davantage à l'enfant permettrait de lier les noms "sans visage", "terreur" et "ombre" plus aisément pour le lecteur en donnant un sens à ces noms puisque ce seraient ceux que l'enfant lui-même a donné.
Ce qui, du coup, faciliterait la mise en évidence du nom "ombre" qui serait simplement celui qui représente le mieux la créature dans l'esprit de l'enfant.

Bonnes vacances,
Impe.

[édit:] J'ai moi-même tendance à venir et partir au gré du vent.

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19244 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
merci de tes conseils, je vais modifier à nouveau.

Bonnes vacances.


Ils vas pleuvoir presque toute la semaine :S . Mais merci quand même :) .

ps: Le début du premier chapitre est fait.
Introduction modifiée

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19245 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu

le fessait,

L'erreur est amusante, donc je la relève. :laugh: (je ne m'attarde pas sur les fautes d'orthographe/grammaire. - à noter que word n'a pas relevé grand chose, alors que:

ses nuits cauchemardesque

son vrais nom

etc...)

Celle que l'on appelait l'Ombre.

Simple proposition: "Celle que lui appelait l'Ombre". (histoire de lier encore plus ce nom à l'enfant en contraste avec les "grands". Accessoirement, excellente idée d'avoir utilisé l'astuce de la référence au "grands" B) ).

semblant être doté d'une vie, d'une vie froide et morne,

la main tendue vers le garçon. Une main noire et squelettique

Je note ici l'utilisation de la répétition comme figure de style en emphase d'un élément dans la description. Je le note parce que la répétition, quoique souvent décriée, reste une figure de style parfaitement valable.
Dans le cas présent, je doute cependant de son efficacité. La mise en évidence d'un élément dans la description par la répétition prend son sens à mes yeux lorsque l'on cherche à contraster la description effective avec l'image qui se forme naturellement dans l'esprit du lecteur. Par exemple:
"La jeune fille sortit de la calèche et révéla son visage à la foule. Un visage froid et sévère, empli uniquement de vanité et du plus profond mépris."
=> on contraste l'image instinctive de la jeune fille (jeune donc jolie et innocente dans l'imaginaire collectif) qui sort de la calèche (donc riche, donc encore plus jolie et, on l'espère, gentille, éduquée et innocente) avec la violence du visage qui montre que la fille n'est pas gentille ou innocente.

Or tu utilises cette répétition pour répéter quelque chose que tu avais déjà dit au lecteur:

Des langues de brume vinrent lécher le garçon, tel des serpent, semblant être doté d'une vie,

Des serpents dotés de vie. Serpent donc négatif (vive la Genèse) langue de brume, donc langue de serpent, donc négatif, doté de vie dans le contexte des langues de brume, donc toujours négatif. À ce stade, tu as mis une atmosphère malsaine et négative en place (ce qui est l'objectif).
Puis vient la mise en évidence:

d'une vie froide et morne

En soi, il y a une légère correction du ton (la vie n'est pas grouillante comme on imaginerait des serpents l'être, mais froide et morne). À voir si ça justifie la mise en évidence.

Dans la seconde occurence:

la main tendue vers le garçon. Une main noire et squelettique

Ici, tu utilises cette répétition pour profiter de décrire davantage la créature.
Ceci étant, je me permets d'être plus critique sur ce point dans la mesure où:
- cette description n'apporte pas grand chose au texte (la créature est déjà présentée comme monstrueuse, savoir quelle est un squelette ne la rend pas plus monstrueuse, n'est pas exploité dans le texte, voire la rendrait presque un peu plus drôle (les squelettes, pour les habitués, ont un petit côté comique)).
- tu places la description au milieu de l'action (elle est à deux doigts de se saisir de l'enfant, et il va bientôt sauter), ce qui "coupe" l'action. C'est un choix qui me paraît étrange.

Enfin, même si je sais que ça fait beaucoup, et pour rester sur les répétitions:

L'enfant la fixait, une expression de terreur fixée sur le visage. Mais dans un dernier acte désespéré l'enfant fit volte face et plongea.

Autant les deux autres répétitions sont des figures de style qui se valent parfaitement (quand bien même j'en ai discuté la forme et le fond, ça n'en reste pas moins des figures de style), cette répétition-ci paraît davantage être une erreur, vu qu'elle ne remplit aucun rôle et ressort assez fortement lors d'une lecture à voix haute.

Puis elle fit volte face, et disparut dans les ténèbres de la nuit.

Beaucoup mieux B) , le terme "ténèbres" crée parfaitement l'impression de danger persistant.

***

À ce stade, même s'il va y avoir une pause durant la semaine à venir, je te conseille de définir précisément les points sur lesquels tu voudrais voir les commentaires s'orienter.
Pas que je sois prêt à remettre en question ma liberté de commenter ce que bon me semble, mais que comme tu peux le constater, on peut passer des heures sur un petit détail.

Par exemple, est-ce que tu désires écrire ton histoire et qu'on se contente de la peaufiner au fur et à mesure, ou est-ce que tu veux te concentrer sur la maîtrise d'un élément en particulier, quitte à ne faire que ça pendant un long moment et laisser l'histoire en stand-by.

Je soulève ce point parce que si tu estimes avoir des problèmes au niveau du scénario, il serait probablement plus judicieux de discuter le scénario dans son ensemble dès à présent, dans la mesure où il peut devenir frustrant de le remettre en question d'ici au milieu du récit (et je sens venir un récit un peu ambitieux).

Si tu veux te concentrer sur les descriptions, il faudra que je voie si le renard (Vuld Eldone) a du temps à te consacrer vu que c'est davantage son rayon, mais du coup l'idée serait davantage de n'avancer l'histoire que lorsque les descriptions du passage en cours sont devenues "parfaites" (c'est à dire que les astuces utilisées sont comprises et maîtrisées, les alternatives explorées, etc...).

Je suppose que tu veux juste écrire l'histoire et peaufiner là où c'est possible, mais je demande à tout hasard.

Impe.

***

Et tiens, tant que j'y suis et que je parle de description, un rapide retour sur le chapitre 1:

C'était un grand garçon aux cheveux bruns et aux yeux verts. Il n'était pas très grand pour son âge, comme son père lorsqu'il avait quinze ans.

On a la description du héros. Quelque part, j'ai envie de penser qu'il s'agit de l'enfant qui a sauté dans le gouffre (à ce stade, je n'ai pas fini le chapitre), mais cela amène deux remarques:
- on parlait d'un enfant qui faisait référence à des "grands", donc je lui donnais plus 8-10 ans max.
- cela sous-entendrait que l'introduction n'était qu'un cauchemar, ou en tout cas crée une fort scission avec l'introduction, ce que, personnellement, je conteste comme style.

Mais bref, pour revenir au sujet de la description, il y a juste deux points que je voulais relever.
Premier: cheveux bruns et yeux verts. D'accord. Ma question est: qu'est-ce que cela apporte à l'histoire? Pour le lecteur? Si tu m'avais dit "Cheveux verts, mais yeux bruns", à la limite le détail aurait eu le mérite d'exister (un peu comme dans Bob Morane avec Bill Balantine et ses cheveux rouges/roux). Je sais qu'on a pris l'habitude de décrire les personnages dans leur allure physique, mais je me permets de soulever l'idée que ce n'est pas parce que tout le monde le fait que c'est bien ou même pertinent.
Second: excellente idée de faire la comparaison avec le père (si le père joue un rôle quelconque dans l'histoire à venir). Cela crée une excellent transition ainsi qu'un lien affectif entre Call et ledit père.

Accessoirement, je serais curieux de savoir comment tu as choisi le nom de Call (vu la connotation anglaise, je sens venir une question de prophétie...).

Cette cérémonie, qui se répétait tout les ans, était obligatoire à partir de quatorze ans.

Je suis profondément désolé, c'est une "private joke", mais... "Et si tu rate les tests lors de la cérémonie, tu es envoyé à l'usine où une machine te broie pour transformer ton sang en diesel."
Okay, j'essayerais d'éviter ce genre de commentaires hors propos par la suite...

Le reste du chapitre est assez sympa. L'idée du concours pour ensuite faire une vente aux enchères des apprentis est, à mes yeux du moins, aussi originale que positive (vu le contexte économique actuel, même si je suis du très bon côté de la barrière). Tu as su décrire le fonctionnement de ce monde, même si uniquement partiellement (ce qui est normal) sans te perdre dans une longue diatribe descriptive. On a le nom du seigneur et sa description durant une action, on voit le concours se dérouler sous nos yeux, bref, c'est agréable et intéressant.

Impe.

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il y a 10 ans 3 mois #19246 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
merci encore :)

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il y a 10 ans 3 mois #19247 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
À force de critiquer les gens on m'a demandé sur quoi je les jugeais. Je ne jure que par le potentiel.
Mais comme personne ne sait à quoi ça correspond, :silly: , je dis aussi qu'un texte est bon tant qu'il y a de l'effort et de la passion.

Et là c'est le cas.

Alors précipité, oui et non.
Un texte qui va "trop vite" est un texte où on a l'impression d'avoir loupé quelque chose. Par exemple "le héros se promenait dans la rue quand soudain son nemesis apparut devant lui", mais mais mais c- comment il est arrivé là ?! Un exemple type est le déplacement du personnage, "eh allons à la capitale" et la ligne d'après ils y sont. Téléportation !
Donc non, ton texte ne va pas trop vite.
Tu prends le temps de poser les choses.
C'est vrai que ça reste encore un peu du "survol", on ne s'arrête pas vraiment sur les événements mais pour prendre l'exemple du déjeuner : dans un texte qui va trop vite on aurait "il déjeuna avec sa mère et son père puis sortit" okay d'accord merci... Ici on détaille ce que fait la mère, ce que fait le père, on décrit même la tartine et mine de rien ça crée une ambiance familiale.

Il est probable que par la suite, à mesure que ton histoire s'intensifie, tu puisses aller trop vite. Mais à ce stade, non, tout va bien.

En y regardant, ton univers est plutôt intéressant.
Déjà la mère fait de la confiture et ça va te paraître bête mais c'est un de ces petits gestes de la vie quotidienne que tant de plumes ne mettent pas en scène. Le genre de détail qui rend une maison vivante.
Mais aussi il y a ce système d'apprentissage pour le moins... intéressant... et surtout original, crédible selon les circonstances, mine de rien j'ai beau réfléchir je ne me rappelle pas avoir déjà vu ça. Alors on me dira que c'est juste une énième "arène" pour que le héros réussisse / échoue etc... mais c'est une arène originale et qui donne envie de s'intéresser à ton monde.

Une note aussi : l'introduction est elle classique.
Beaucoup de textes commencent par le héros qui fuit une menace "mystérieuse", généralement de nuit sous la pluie, et qui soit tombe d'une falaise soit se réveille parce que c'était un cauchemar.
C'est une variation du début où le méchant tue tous les habitants d'un village ou quelque chose.
Donc moi personnellement je ne cherche pas à savoir qui est elle ou lui, le texte me le dira plus tard.

Cela dit, et même si tu répètes "terreur" un peu trop souvent, tu prends vraiment le temps de poser le décor et les personnages. Cette figure hostile est là encore intrigante parce que tu prends le temps d'en parler.
Alors une fois encore, vi' c'est une "banshee" etc... mais eh, ça a l'air d'une banshee originale, intéressante en tout cas.

Et c'est ce qui me frappe le plus à la lecture.
L'écriture.

Prenons l'introduction :

Un soleil orangé se levait depuis les collines embrumées, illuminant Brodercast d'une douce lumière dorée, puis, à mesure qu'il s'élevait, les vallons qui bordaient l'immense ville.

Dans un texte lambda j'aurais eu droit à "Le soleil se levait sur Brodercast." Oui tous les textes commencent comme ça, grmf, mais ici on a un tas de choses en plus.
1) on veut passer des collines à la ville puis de la colline aux vallons.
2) le soleil est orangé, les collines ont de la brume, la lumière est dorée, la ville immense...
Il y a une progression (explicite avec le "puis") et donc pas juste un constat, on est en train de nous montrer l'aube en mouvement. Ce qu'on appelait, au bon vieux temps, une description "dynamique". On dirige le regard, on lui fait faire un mouvement et en même temps le décor évolue.

C'est une phrase complexe, le genre de chose que j'aime voir. Et il y en a partout dans le texte. C'est effectivement la preuve que tu aimes écrire.

Après bon, ce n'est pas exactement maîtrisé.
Par exemple, "collines" et "vallons" sont plus ou moins la même chose dans la tête du lecteur. Tous les deux font partie du "paysage" autour de Brodercast. Du coup pour le lecteur, au lieu d'un regard qui irait de gauche à droite :
collines --> ville --> vallons
On a un regard qui part de la gauche, s'arrête au milieu puis revient en arrière :
paysage --> ville
paysage <--
Il faut donc distinguer les mots pour éviter cette erreur. Au lieu de "collines", dire "horizon" : "Un soleil orangé se levait depuis l'horizon embrumé..."

Ce qui nous amène au second exemple, l'emploi d'adjectifs. À chaque fois que tu veux détailler, tu utilises un adjectifs : "orangé", "embrumé", "dorée", "immense". Les trois premiers toujours après le mot.
C'est plutôt monotone.
Dans le cas des collines, pour dire qu'elles sont embrumées, question de briser la monotonie on peut reformuler : "Un soleil orangé se levait depuis les brumes des collines..." On a dit exactement la même chose mais en évitant de répéter la même structure "nom+adjectif".

Il y aurait d'autres remarques, et ça c'est juste la première phrase, mais eh. On s'en fiche.
Ce qu'il importe de souligner c'est que tu bosses ton univers, que tu bosses ton écriture et que ça se sent. Le résultat est prometteur ou, comme je le dis moi, "plein de potentiel".

Je serais intéressé d'en voir plus...

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19248 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Merci à tout deux. Ce que je pense faire (dites moi si c'est pas clair) c'est:

1/ travail global du scénario sous la forme situation de départ, événement perturbateur, péripéties, résolution, situation finale (le truc que, Vuld Edone, tu appliquait à ta liste de courses dans tes conseils sur les écrits de textes :P ). Puis je travail chaque péripéties par le même schéma.

2/ le texte. Je suit le schéma et je crée l'histoire elle même.

En gros on se représente un arbre. Le tronc est l'histoire, je le divise en péripéties, que je divise elles même en péripéties, puis j'ajoute les feuilles et les fleurs (la couleur): le texte.

Toujours pour m'expliquer:

C'est l'histoire d'un chevalier (sa n'a rien à voir avec mon scénario). Un jour un dragon attaque son village (élément perturbateur). Il veut sauver son village (péripétie). Il tue le dragon (résolution). Tout le monde il et content :yeah: ( résolution).

Puis je prends la péripétie, et je la décortique:

situation de départ: le dragon /Élément perturbateur: il veut le tuer /Péripétie: il s'équipe /Péripétie: Il s'en approche. /Résolution: il le tue /situation finale: tout le monde il et content :yeah:

Puis j’écris:

Ils était une fois dans un village, un chevalier. Mais un jour un dragon arriva. Il prit son épée, le tua, et tout le monde il et content :yeah: .

Enfin bref je me comprends.


Si non, j'ai déjà 4 chapitres de prêts (que j'ai fait pendant la semaine). Je vais les poster, finir le 1er chapitre qui ne l'est pas (enfin je pense). Puis je vais informer régulièrement, en spoiler (afin que ceux qui veulent suivre l'histoire sans avoir déjà l'histoire sous les yeux en un résumé, le scénario, pour que l'on puisse m'arrêter si jamais il ne tiens plus la route (déjà, j'ai quelques doutes sur certains passages de ce que je posterai demain).

Et oui, j'aime bien dire déjà :P


Ps:

Dans le cas des collines, pour dire qu'elles sont embrumées, question de briser la monotonie on peut reformuler : "Un soleil orangé se levait depuis les brumes des collines..."


"Les collines embrumées" est le nom même du lieu.

Si on regarde de gauche à droite (dans ma tête), on à le soleil levant, au dessus des collines embrumées, une petite montagne qui cache au vallon la lumière du jour
Et de plus, j'aimerais, au cas où l'histoire se concrétise, savoir si il y à un moyen de "protéger" l'histoire afin qu'elle ne soi pas copiée, recopiée, recopiée (un copyright en gros).

En tout cas merci à vous tous pour vos conseil et compliment que je prends très à cœur. Et n'hésitez pas à taper au détail prés sur l'écriture (si vous voulez bien sur), car ne pas vouloir regarder ses faiblesses n'est qu'un moyen de ne pas avoir à les surmonter, et n'améillore en rien le texte.

He et oui (encore...) Le double post est il autorisé? Et c'est quoi le bouton administration du site (dans l'onglet profil). Je suis curieux, j'ai pas put m'empêcher d'y toucher mais la page était verrouillée avec pseudo et mot de passe.

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19249 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
chapitres 2 3 4 et le début du 5 postés. et 1er chapitre (la phrase de départ, édités)

Je suis profondément désolé, c'est une "private joke", mais... "Et si tu rate les tests lors de la cérémonie, tu es envoyé à l'usine où une machine te broie pour transformer ton sang en diesel."
Okay, j'essayerais d'éviter ce genre de commentaires hors propos par la suite...


C'est pas grave, au contraire :)

Puis tant que j'y suit, je vais répondre à toutes les choses avancées:

Je soulève ce point parce que si tu estimes avoir des problèmes au niveau du scénario, il serait probablement plus judicieux de discuter le scénario dans son ensemble dès à présent, dans la mesure où il peut devenir frustrant de le remettre en question d'ici au milieu du récit (et je sens venir un récit un peu ambitieux).


C'est donc ce que je voudrais faire

Si tu veux te concentrer sur les descriptions, il faudra que je voie si le renard (Vuld Eldone) a du temps à te consacrer vu que c'est davantage son rayon, mais du coup l'idée serait davantage de n'avancer l'histoire que lorsque les descriptions du passage en cours sont devenues "parfaites" (c'est à dire que les astuces utilisées sont comprises et maîtrisées, les alternatives explorées, etc...).


Et cela après avoir discuté du scénario, en gros, dés qu'un chapitre est décrit avec précision, je passe à l'écrit.

Mais bref, pour revenir au sujet de la description, il y a juste deux points que je voulais relever.
Premier: cheveux bruns et yeux verts. D'accord. Ma question est: qu'est-ce que cela apporte à l'histoire? Pour le lecteur?


J'ai l'habitude de décrire les personnages. Mais je préfère le faire au début car je trouve gênant de se retrouver avec un personnage qui n'est pas comme celui que l'on s'immaginait au milieu de l'histoire.

Accessoirement, je serais curieux de savoir comment tu as choisi le nom de Call (vu la connotation anglaise, je sens venir une question de prophétie...).



Comme tout les noms, je les ait prit au pif, sauf pour Miranda (chapitre 4 je crois), ou je m'était servis du nom plutôt doux, qui évoque une belle personne, pour contraster avec la réelle apparence physique du personnage.

À ce stade, même s'il va y avoir une pause durant la semaine à venir, je te conseille de définir précisément les points sur lesquels tu voudrais voir les commentaires s'orienter.
Pas que je sois prêt à remettre en question ma liberté de commenter ce que bon me semble, mais que comme tu peux le constater, on peut passer des heures sur un petit détail.


Un peut tout, mais je pense qu'il y à des trucs que je réussit généralement mieux que d'autres (ce qui, je pense, est normal), et donc je souhaiterais plus m'orienter vers ce où je pêche.

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il y a 10 ans 3 mois #19256 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Je viens de me faire les chapitres 2 et 3 et en attendant de lire la suite je peux déjà conclure que ton écriture est constante, et ça c'est cool.

Pour être honnête, tu me rappelles moi quand j'écrivais Rohd'rick, à la bonne époque.

Aussi, et c'est intéressant, tu es à petite échelle en train de faire ce que voulait Zara' pour son rêve d'Ether, à savoir des intrigues parallèles sur fond de même histoire : deux personnages qui agissent de leur côté, chacun avec ses chapitres à part.
Ildia : chapitres 2-4
Call : chapitres 1-3
En me lançant dans le chapitre 3, jusqu'à ce que tu mentionnes la chasse j'ai vraiment cru qu'on allait m'introduire carrément un troisième personnage. Bref.

Du coup ça m'a donné un second point de comparaison et c'est là que je me suis rendu compte que, malgré le peu de dialogues, tes personnages n'arrêtaient pas d'agir.
Pas de pensées, pas de monologues, pas de dialogues : woohoo !
Par exemple Ildia, pour spoiler ça se résume à l'attaque d'un ours. Mais durant tout le chapitre on bouge, on fait des trucs : on fait fondre de la neige, on plie la hutte, on se dirige vers la ville... on vit le quotidien de ces gens et comme pour la confiture, ces petits détails (qui me font penser à Ramuz, tiens) créent vraiment un monde vivant. L'explication de la mort bleue n'est pas une malédiction de l'archiliche machin que le héros truc va devoir arrêter : c'est un simple mal avec lequel on vit.

Bref, ça bouge tout le temps, on a un tas de détails et rien d'inutile. Woohoo ! Woohoo ! Et encore woo.

Le plus gros problème, comme je le disais, est dans la formulation.

Une fois encore, le boulot pour les tournures de phrase est là :
"Manger de la neige refroidissait trop le corps, et pouvait donner le bleu mort, une maladie fréquente dans les environs, qui devait son nom au fait que les malheureux..."
"corps" / "mort", "mort" / "maladie", ""environs" / "nom", c'est une mini-poésie en prose.
Et puis ensuite on a des choses comme ça :
"Ceux-ci sortirent en roulant le pan de cuir qui servait de porte admirer le lever du soleil. Celui-ci se glissa à l'intérieur de l'habitat pour révéler le visage de la jeune femme."
La répétition "ceux-ci" / "celui-ci n'est pas notable pour le lecteur, donc honnêtement on s'en fiche. Par contre, "celui-ci" fait référence à un objet. Or, le principal objet actif dans la mémoire du lecteur c'est les parents. Les parents sont formés de deux éléments, le père et la mère. Résultat, "celui-ci" réfère au père.
Et là j'ai buggé.
À quel moment on a parlé du père ? Je me suis affolé, j'ai repassé la dernière phrase pour découvrir que "celui-ci" désignait le soleil.
En surface, ta formule devrait fonctionner. La phrase se termine sur "soleil", la suivante recommence avec "celui-ci", c'est un masculin, pas de raison que le lecteur... mais dans la tête du lecteur ça ne fonctionne pas du tout pareil.

Et là on va être un peu technique.

En bref, il y a la position "sujet", celui qui agit, et la position "objet", celui sur qui on agit. Ici les sujets sont "ceux-ci", les parents. Ils ont la priorité dans la mémoire du lecteur parce que... ben... c'est les plus importants. Les objets sont la porte (le "pan de cuir") et bien sûr le "lever de soleil".
Cela signifie que "celui-ci" peut se référer à trois éléments : le père, la porte ou le soleil.
Mais même en utilisant "ce dernier" pour se référer au dernier élément introduit, le lever de soleil, le problème persisterait.
Le problème vient alors du verber "se glisser (à l'intérieur)" qui est connoté humain. Si on avait écrit "celle-ci se glissa à l'intérieur" on aurait pu parler de la porte que le vent aurait légèrement repoussée dans la hutte... mais de fait on humanise l'objet. Or quel est l'objet le plus humain en mémoire ? Le père.

Tu vois, c'est ce genre d'erreurs que tu commets. Et c'est assez compliqué de toutes les chasser.
"Ceux-ci sortirent en roulant le pan de cuir qui servait de porte admirer le lever du soleil. La lumière se glissa dans leur demeure pour révéler..."
Ici on a un problème de référence assez commun à l'instant où on essaie de bricoler un tant soit peu les phrases. Ce qui devrait fonctionner 9 fois sur 10 ne fonctionne plus pour des raisons obscures et indéchiffrables, et c'est difficile de donner des règles générales sans entrer dans des explications pour le moins... euh... difficiles.

Tiens, autre exemple de référence :
"Le corps d'un garçon. Soudain, il arriva à sa hauteur. Tout en courant, il se défit de son sac et de sa ceinture, le dépassa de quelques mètres, et plongea."
Okay, seconde phrase, "il" se rapporte au garçon. Troisième phrase, "il" se rapporte à Call.
Comment on le sait ? Parce que le garçon ne peut pas courir, et que Call a un sac. La grammaire traditionnelle te dit que "il" se rapporte au dernier objet introduit ou whatever mais en fait le lecteur a des objets en mémoire et utilise les détails immédiatement disponibles dans la phrase pour déterminer de quel objet il s'agit. Ici, grammaticalement, il devrait y avoir un problème.
Dans les faits, j'ai compris sans problème.

"Le choc fut douloureux, et il sentit ses dents claquer contre sa langue qui se mit à saigner légèrement, mais il tint bon."
J'adore comme tu arrives à dire "il se mordit la langue" de façon épique.

"Puis ils saisirent tout deux l'enfant pour le tirer vers la berge, s’efforçant de garder l’équilibre sur ce frêle abri des rugissement rageurs du fleuve."
Cette phrase montre bien comment tu fonctionnes.
Tu donnes une action (tirer l'enfant hors de l'eau), puis tu la détailles. Du coup tous les signaux "danger" se trouvent à la fin : "frêle", "abri", "rageurs", etc...
D'ailleurs c'est discutable mais ça m'a donné l'impression d'un déséquilibre, comme à chaque fois qu'un texte me montre ses rouages.
J'aurais fait :
"Puis ils saisirent tous deux l'enfant et aux rugissements rageurs du fleuve, malmenés (blablabla), ils le tirèrent vers la berge."

Entendons-nous.
Ta phrase fonctionne très bien. Je la trouve "déséquilibrée" mais à la lecture elle est plutôt agréable.
C'est juste que l'action est finie en moitié de phrase, et du coup le reste de la phrase tourne un peu à vide. Un peu comme si en théâtre on oubliait les effets spéciaux et l'ingénieur les balançait tous en vrac dans l'urgence à la fin de la scène.

Autre problème, à mes yeux...
Alors là c'est assez dangereux à dire parce que l'un de tes points forts, justement, c'est que tu prends le temps de détailler. Mais :
"Il poussa un long gémissement de douleur avant de se lever brusquement en poussant un petit cri de peur."
Bon déjà il "pousse" deux fois, répétition, ce qui illustre mon propos à l'avance mais faisons comme s'il n'y avait pas ça :
"Il poussa un long gémissement de douleur avant de se lever brusquement en lâchant un petit cri de peur."
Vala'. Non le problème est qu'ici des détails il y en a trop.
Il a à peine mal que brusquement il se lève et paf il nous crie dessus. La phrase d'avant fait pareil (laisse-moi deux secondes) :
"Les yeux de l'enfant s'ouvrirent en grand tandis qu'il respirait bruyamment."
D'accord, il ouvre les ye- eh pourquoi tu me parles de sa respiration ?

Je sais que ça ne te parle pas, parce que tu fais les choses juste. Tu détailles. Et des tas de textes font comme toi. C'est même des détails assez conventionnels, la respiration forte, le cri de peur...
Mais c'est de trop.
Là encore, pour reprendre des notions de l'école, il y a la "phrase principale" et la "phrase subordonnée". Je vais employer ces notions différemment : il y a "le principal dans la phrase" et "ce qui y est subordonné". Ici, la respiration bruyante, est subordonnée... mais écrite comme un élément principal. Preuve ?
"Les yeux de l'enfant s'ouvrirent en grand tandis qu'il saisissait le couteau."
Le principal, dans la phrase, ce que le lecteur doit retenir, c'est qu'il a saisi un couteau, qu'il est armé. Les yeux ouverts ne servent plus qu'à détailler son état, c'est devenu secondaire. Dans ta phrase, c'est l'inverse, tu dis qu'il se réveille et le fait de respirer sert juste à détailler son état.
Mais j'ai employé la même structure.
Pour bien différencier le principal du reste, on modifie donc la structure, on efface ce qui compte moins :
"Les yeux de l'enfant s'écarquillèrent, le souffle bruyant."
Bon okay je ne vois toujours pas le rapport entre les yeux et la respiration mais l'idée est là : on retire le verbe, on retire carrément le sujet et on réduit le tout à un nom. Ça attire moins l'attention, c'est moins important, c'est clair.

Alors maintenant revenons à :
"Il poussa un long gémissement de douleur avant de se lever brusquement en poussant un petit cri de peur."
C'est quoi l'information principale ?
Je suppose que c'est "il se leva"... mais c'est le seul verbe à l'infinitif, encore moins remarquable que le participe juste après. Pourquoi on me met le seul verbe braiment conjugué au départ si la douleur est complètement accessoire ? Pourquoi la douleur serait l'information principale ?!
Je suis perdu !
Et à la première lecture, en lisant normalement, comme d'habitude, sans m'arrêter, tout ce que j'ai lu c'est "il poussa un cri de douleur avant de bfadlhl cri glks okay il a mal".
On restructure :
"Il poussa un long gémissement de douleur interrompu brusquement et l'enfant se redressa d'un coup dans un cri apeuré."
J'ai repris ta volonté de "surprendre" (l'idée du "brusquement") mais en mettant les points sur les i : le gémissement est interrompu, là le lecteur découvre que c'était donc secondaire, qu'il va y avoir plus intéressant juste après (confirmé avec "d'un coup", un mini-chiasme si tu veux) avec reprise du sujet ("l'enfant", pas juste "il") et verbe conjugué. Le cri apeuré ne peut plus induire en erreur, on n'a même plus de verbe, même plus de préposition...

Tout cela pour dire :
Reformule.

Le problème est qu'à ton stade tu te retrouves à jouer avec des règles que la grammaire scolaire ne donne pas.
Par exemple, je doute que tu aies toujours compris comme la référenciation fonctionne (pour être honnête moi non plus) et de même, cette histoire d'information principale (la thématique) doit être plutôt obscure aussi.
Et après on se demande pourquoi je m'acharne à écrire les Chroniques d'Écriture...

Je ne peux pas te proposer des reformulations -- j'ai mes idées et mon style, ce n'est pas le tien -- et je ne peux pas passer en revue toutes tes phrases -- il y en a trop -- du coup je vais probablement faire comme ci-dessus et simplement en tirer deux trois qui me paraissent les plus frappantes pour les discuter et en dégager des "règles" vagues.
Difficile pour moi de faire plus.
Mais yup, c'est le plus important à ton stade, reformuler. Revenir sur tes phrases, voir comment mieux les structurer, et pour ça prendre conscience de ce qui marche et de ce qui ne marche pas.

Bonne chance ?

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il y a 10 ans 3 mois #19257 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Merci encore énormément. Le fait qu'il n'y ait presque que des actions (que je donne le principal) est, si j'ai bien compris, une bonne chose?
Donc je restructure les phrases de façon à souligner l'idée principale.

"Le corps d'un garçon. Soudain, il arriva à sa hauteur. Tout en courant, il se défit de son sac et de sa ceinture, le dépassa de quelques mètres, et plongea."


Les deux ils faisaient en fait référence à Call. Mais je vais modifier car ce n'est apparemment pas clair.

Aussi, et c'est intéressant, tu es à petite échelle en train de faire ce que voulait Zara' pour son rêve d'Ether, à savoir des intrigues parallèles sur fond de même histoire : deux personnages qui agissent de leur côté, chacun avec ses chapitres à part.


Leurs histoires vont se mêler (tu t'en doutes), et ce dans quelques chapitres.
Mais a chaque fois qu'un personnage rentrera en scène, je vais le faire apparaître un ou deux chap. avant.

Le maximum de personnages séparés dans les chapitres sera de trois je pense. Mais pour ne pas trop perdre le lecteur, j'essayerais de faire en sorte que le troisième soit assez rare.

Bonne chance ?


Pourquoi un point d'interrogation? Enfin merci quan même :).

Ps: pour l'histoire de copyright, tu en pense quoi?

Et de plus, j'aimerais, au cas où l'histoire se concrétise, savoir si il y à un moyen de "protéger" l'histoire afin qu'elle ne soi pas copiée, recopiée, recopiée (un copyright en gros).

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il y a 10 ans 3 mois #19259 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Pour le copyright, pour résumer, tout ce qui est publié sur les Chroniques (forum compris) l'est sous "creative commons". C'est expliqué dans l'encart tout en bas à droite.
Je laisse Krycek expliquer tout ça.

Pour le reste, je peux juste te dire que ça va être difficile et compliqué, et j'ai encore deux chapitres à lire.

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19260 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
merci encore. Je trouve que tu commente vraiment bien (même mon père me le dit) et cela me fait plaisir que tu passe du temps sur mon texte.

Si non:
Chapitre cinq terminé.

Selon toi, pour le fonctionnement de la magie, je dois faire compliqué (quitte à faire un mémo à part de l'histoire sans y passer trop de temps sur le texte), ou réellement simple.

Ps:

Encore un énorme merci :)

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il y a 10 ans 3 mois #19261 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
J'ai toujours les chapitres 4 et 5 à lire, donne-moi le temps.

Pour la magie, je dirais de rester simple. Les gens ne compliquent que quand ça joue dans l'intrigue (l'Échiquier, par exemple). Tu n'en as pas besoin. Tant que toi tu sais comment ça fonctionne, pas besoin de l'expliquer.

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il y a 10 ans 3 mois #19262 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
ok, je pense que, pour te simplifier la tâche, je vais post en message normal les modifications que je ferais ds le texte si elles sont assez conscéquentes

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il y a 10 ans 3 mois #19263 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Okay, ça va trop vite pour moi. Donc je vais suivre à mon rythme.

Pour l'heure, juste quelques remarques sur des détails:

De la viande qui, disait il, avait chassé la veille.

Je me devais de relever cette phrase pour l'aspect amusant de la chose. Et derrière te conseiller de réellement prendre le temps de relire ton texte. Je peux ignorer les fautes, mais il y a un risque que le texte soit mal interprété selon la grammaire employée.
Oh, et celle-ci:

Cela fessait maintenant une matinée

Cela qui fesse une matinée est une image particulièrement drôle B) . Encore une fois, je peux ignorer les fautes, mais quand c'est amusant, je dois le relever.

Un soleil orangé se levait depuis les collines embrumées

ou se couchait un magnifique soleil doré

Est-ce qu'il y a un sens derrière la répétition du soleil en début de chapitre? Pour annoncer le début et la fin d'une partie? On ne dirait pas puisque le chapitre deux se termine par un cliffhanger:

"Espérons que cela suffise", se dit elle.

C'est dommage, ça aurait été une magnifique tournure de phrase pour anticiper chez le lecteur l'arrivée d'un événement majeur et préparer la transition vers la suite du récit.

Elle ouvrit un pan de la hutte et au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.

... mmmh. Est-ce que j'ose me permettre de dire que tu vas un peu vite en écriture? J'entends... la phrase n'est pas finie. À priori il manque un verbe. J'imagine que ça provient d'une ré-écriture du passage, d'une hésitation ou d'un élément de ce type, mais le résultat final est malgré tout étrange. On retrouve le même phénomène ici:

chassa sa lugubre pensée, tentant se persuader d'elle même,

il manque aussi un mot. Toujours un détail, mais un mot qui manque a tendance à être autrement plus "dérangeant" dans le sens où ça interrompt la lecture bien plus qu'une quelconque faute d'orthographe ou de grammaire.

Son père s'arma d'un arc, une flèche encochée, et d'une lance.

C'est probablement possible, mais j'ai franchement du mal à imaginer quelqu'un tenir un arc avec une flèche encochée, ainsi qu'une lance. À moins d'avoir trois mains.
C'est un détail, au final on s'en fiche, mais ça m'a marqué.

Okay, je vais en rester au chapitre 2.

***

Ce fut le quatrième jour que le malheur arriva.

On arrive au coeur de ce chapitre et à la fameuse problématique rythmique à laquelle tu faisais référence tout au début.
Et ici, effectivement, je trouve que le combat contre l'ours arrive beaucoup trop vite et se finit beaucoup trop vite. Ce qui est d'autant plus étrange que tu as fait un très bon travail sur l'introduction et sur la conclusion du passage. En tant que lecteur, j'ai saisi le mode de vie de ces gens, j'ai eu un peu de temps pour m'attacher à eux (sans non plus être fortement attaché, mais tout de même) et la fin m'a réellement pris dans l'histoire avec cet enfant perdu suite à un événement à ce point surnaturel et un autre événement à ce point pragmatique et émotionnel.

Voyons la structure de ce morceau de passage. Les idées sont:
- quatrième jour
- tente a été montée
- chiens avertissent de l'arrivée du monstre
- on s'arme
- monstre arrive
- parents sont tués
- ours est tué
- Ildia s'évanouit

Je constate que tu as une phrase par idée, Là où avant tu avais plusieurs phrases par idée.

Le plus constructif en termes d'apprentissage à mes yeux serait que tu explores pourquoi tu changes soudainement de style. Personnellement, je serais intéressé à savoir ce que tu as ressenti en écrivant cette partie, ainsi que l'effet que tu voulais obtenir avec la première phrase:

Ce fut le quatrième jour que le malheur arriva.


Le reste du chapitre est très bon à mes yeux, mais ce passage vaut de s'y arrêter si tu es d'accord.

Impe

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il y a 10 ans 3 mois #19264 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu

Cela qui fesse une matinée est une image particulièrement drôle . Encore une fois, je peux ignorer les fautes, mais quand c'est amusant, je dois le relever.


Oui ^^. mais je me fait tout le temps avoir: le correcteur me donne cette solution et je clique dessus ^^

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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19265 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:L'ombre : L'enfant perdu
Leagend7381 écrit:

Cela qui fesse une matinée est une image particulièrement drôle . Encore une fois, je peux ignorer les fautes, mais quand c'est amusant, je dois le relever.


Oui ^^. mais je me fait tout le temps avoir: le correcteur me donne cette solution et je clique dessus ^^

Elle ouvrit un pan de la hutte et au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.

... mmmh. Est-ce que j'ose me permettre de dire que tu vas un peu vite en écriture? J'entends... la phrase n'est pas finie. À priori il manque un verbe. J'imagine que ça provient d'une ré-écriture du passage, d'une hésitation ou d'un élément de ce type, mais le résultat final est malgré tout étrange. On retrouve le même phénomène ici:


oups... j'ai oublié le verbe:

Elle ouvrit un pan de la hutte et frissona au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.

Elle ouvrit un pan de la hutte et au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.


Je n'y manquerais pas. Après tout, je suis là pour progresser non :) .

En tout cas, encore un énorme merci à vous.

Modifié:
Chapitre 2, l'attaque de l'ours
Attention : Spoiler !


Par contre, je préviens: l'histoire est vicieuse dans ma tête, et il y à des choses qui ne semblent pas êtres ce qu'elles sont (e n'en dit pas plus pour ne pas raconter l'histoire avant même de l'avoir écrit, mais si quelqu'un veut le savoir (je pense à toi, imperator, qui semblait plus calé sur le scénario, comme tu me l'avait dit au début).

Okay, ça va trop vite pour moi. Donc je vais suivre à mon rythme.


Ca vas trop vite? L'histoire se déroule trop vite, elle est trop précipitée, ou c'est que j'en écrit beaucoup d'un coup?

Est-ce qu'il y a un sens derrière la répétition du soleil en début de chapitre? Pour annoncer le début et la fin d'une partie? On ne dirait pas puisque le chapitre deux se termine par un cliffhanger:


Effectivement, non. Mais ces deux chapitres sont, pour moi, l'introduction de personnages dans le récit. On apprends à les connaitre, leurs habitudes, leurs modes et lieux de vie. Je ferais sûrement pareil pour tout les personnages à venir.

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Modérateurs: SanKundïnZarathoustra
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