L'ombre : L'enfant perdu
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Ancien texte:
Fiche technique:
Personnages:
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Histoire:
Call est un garçon des vallons de Brodercast. Remarqué par sa précision et sa discrétion, il est prit comme apprenti chasseur. Mais ce n'est pas là son réel avenir: la découverte de Narameth, l'enfant perdu, retrouvé inanimé dans le fleuve noir lors d'une partie de chasse, vas bouleverser sa vie. Et lors de l'enlèvement de son ami, trois ans plus tard, il fera tout pour le retrouver.
Description: de taille moyenne, les yeux d'un vert vif et le cheveux châtains. Des trais plutôt fins.
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Histoire:
Ildia est une fille des collines bleue, collines de l'est qui doivent leur nom à la glace perpétuelle qui les recouvre. Rapidement, elle se découvre un talent pour la magie. Elle est alors envoyée au palais de givre pour y rejoindre la puissante guilde des Sara'cs ou elle subira le rude apprentissage qui la destinera à devenir une Saracha. Mais une nuit, elle fit un étrange rêve: elle y vit deux garçons aux cheveux châtains et aux yeux verts, identiques, puis l'un d'entre eux se mit a courir tandis que le deuxième se faisait enlever par une chose drapée de noir. En se réveillant, elle sut qu'elle devait les retrouver. Elle pria le grand mage de la laisser aller, mais celui-ci refusa car son apprentissage n'était pas fini. Elle dut donc s'échapper au bout de sa deuxième année d’apprentissage. Guidée par ses rêves et p^protégée par sa magie, elle arriva rapidement à Brodercast ou elle chercha les garçons de ses rêves, ais il étaient partis, elle se lança donc à leur recherche.
Description: de taille légèrement en dessous de la moyenne, les cheveux bruns et les yeux bleus. Fine.
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Histoire:
Orir, seigneur de Brodercast. Il se prends d’amitié pour Narameth et à son élèvement, lance ses troupes à sa recherche. Mais celles ci reçoivent une cuisante défaite. Ne pouvant supporter la disparition de son fils adoptif, il laisse le commandement de la ville à son plus proche lieutenant et part avec cinq hommes de confiance à la poursuite de l'ombre.
Description: larges épaules, légère barbe grise, cheveux noirs grisonnants, visage carré de la quarantaine yeux bleu gris
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Histoire:
Narameth magicien (au hasard). Fils oublié, perdu, traqué depuis ses cinq ans par une créature de ténèbres, il doit fuir pour survivre. Il réussit toujours à semer l'ombre en jouant un coup d'avance grâce à des rêves prémonitoires, mais bientôt, inévitable se produit: il est prit par son ennemie pour assouvir ses plus sombres dessins, pour la réalisation de la proffessie des arcanes.
Description: pareil que Call
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Histoire:
Noal est né dans l'une des trois villes de l'union de l'ordre, un regroupement des meilleurs armées du pays: les cavaliers blancs, dont il fait lui même partie. Légèrement magiciens, excellents combattants à distance et au corps à corps, ces soldats sont les plus valeureux du royaume. Mais un jour, il est blessé au combat. Ramené mourant, il rencontre une jeune femme du nom d'Ildia alors qu'il croit s'écouler ses dernières heures. Mais la jeune femme le soignera en usant de magie. Puis elle lui expliquera sa quête, et Noal acceptera, autant pour la justesse de celle-ci que pour payer la dette qu'il lui doit.
Description: Robuste gaillard aux cheveux dorés et aux yeux d'un étrange jaune brillant comme des pépites.
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Histoire:
Gard est un simple chasseur de Brodercast, mais lorsque Call s'élancera à la poursuite de l'ombre, ce dernier ne se fera pas prier pour l'accompagner
Description: tout en finesse, un corps presque frêle qui ne laisse pas soupçonner son étonnante force. Des yeux marrons et des cheveux bruns sombre arrivant au épaules.
Lieux:
Brodercast: ville natale de Call
Introduction:
La nuit se fit soudain plus oppressante. Le froid, plus glacial. La peur plus aigüe. Des langues de brume vinrent lécher le garçon, tel des serpent, semblant être doté d'une vie, d'une vie froide et morne, tell un être fantomatique appelé par sa maitresse, semblant gémir plaintivement lorsqu'ils se glissaient derrière son oreille.
Elle approchait, lentement, semblant savourer la victoire, la main tendue vers le garçon.
L'enfant la fixait, une expression de terreur fixée sur le visage. Mais dans un dernier acte désespéré il fit volte face et plongea.
L'ombre s'avança, découvrant un immense gouffre ou se déversait un torrent rugissant. L'enfant lui avait échappé. Elle poussa un hurlement de rage, qui se mua en un sifflement insupportable. Celui-ci partit se briser dans le gouffre pour s'y répercuter rageusement. Elle se retourna brusquement dans un claquement de cape, et disparut dans les ténèbres de la nuit.
Chapitre 1: les vallons de brodercast
A l'est, venant des collines embrumées, des langues grises venaient plonger les habitants dans l'épais brouillard habituel, qui ne durait que quelques heures. Plus au nord, dans un petit village situé à la lisière d'une magnifique forêt aux arbres centenaires ou chantaient des myriades d'oiseau multicolores, Call s’éveillait.
C'était un garçon aux cheveux bruns et aux yeux verts. Il n'était pas très grand pour son âge, comme son père lorsqu'il avait quinze ans, mais il restait tout de même dans une moyenne acceptable.
Call se leva, révélant la cicatrice qu'il avait au pied, souvenir d'une faux aiguisée qui trainait sur le sol, et enfila ses pantoufles de tissu pour sortit de sa chambre et aller s’installer dans la cuisine. Sa mère préparait de la confiture avec les fruit qui avaient commencés à ternir tandis que son père, comme à son habitude, insultait ses outils de tout les noms en jetant rageusement son ouvrage dans une caisse ou reposaient déjà une dizaine d'autres.
Il les salua tout deux et se prépara une immense tartine de pain avec la confiture encore chaude qui remplissait déjà une dizaine de pots.
à l’extérieur, un cor sonna. Call goba le reste de sa tartine, enfila ses bottes de cuir et fila Dehors à toute allure.
C'était le jour des jeux. Cette cérémonie, qui se répétait tout les ans, était obligatoire à partir de quatorze ans. Elle comportait plusieurs épreuves, chacune en lien avec l'un des métiers communs à la région. Autour, les artisans regardaient attentivement les jeunes hommes pour ensuite se les disputer aux enchères afin de les avoir comme apprentis. Les garçons recevaient un quart du prix auquel ils avaient étés vendus, la famille un autre, et le reste revenait à la seigneurie. Dans les royaumes voisins, le fait d’acheter des apprentis aux enchères semblait étrange, mais ici, cela était tout à fait commun.
Les trompettistes firent vibrer leurs instruments pour ouvrir les concours. Les jeunes hommes s'avancèrent pour s'aligner devant une longue marque blanche, puis un héraut clama:
"Oyez! Oyez! Que sa seigneurie Orir s'avance."
Les trompètes sonnèrent de nouveau puis un homme aux larges épaules se démarqua de sa garde, sa famille derrière lui, pour aller s'installer aux premières places des tribunes. Puis les artisans furent appelés, par ordre de renommée, et s'installèrent, les plus connus aux premières loges, et les autres remplissant les fonds en tentant d'avoir une assez bonne vue sur le terrain. Puis le héraut clama:
"Que les jeunes hommes souhaitant effectuer l'épreuve des bûcherons s'avancent."
Les concernés s'avancèrent d'un pas, on leur confia une hache, et ils durent abattre une dizaine de piliers le plus rapidement possible. Puis ils réintégrèrent leurs rangs, trempés de sueur.
Puis ce fut au tour des futurs musiciens, qui émurent la foule de leurs chansons mélancoliques ou qui l’égayèrent avec leurs chants de fêtes. Ensuite vinrent les futurs soldats, effectuant des combats de lutte et d'escrime, puis vint le tour des apprentis chasseurs.
Le cœur de Call se serra, et il s'avança à l'appel:
"Que les jeunes hommes souhaitant effectuer l'épreuve de chasse s'avancent."
Call s'avança, ainsi que trois autres garçons. On leur donna un arc, et ils s’efforcèrent de toucher des sacs de sable que l'on balançait au bout d'une corde. Malheureusement, les tester sur leur discrétions ou leurs talents de traqueurs aurait été trop long, et les artisans ne pouvaient se fier qu'a cette unique épreuve. Call fut plutôt fier de ses tirs et il se prédit de bons résultats.
Puis les épreuves continuèrent deux longues heures durant.
Lorsque ce fut enfin fini, le héraut appela aux enchères. Les futurs apprentis furent appelés par ordre alphabétique, et des voix proposant des prix s'élevèrent. Call n'attendit pas très longtemps avant que résonne l'appel.
"Bréver Call est appelé à rejoindre la salle des enchères."
Il entra dans la petite pièce à la chaleur étouffante, du au nombre de personnes qui s'y trouvait.
Les prix s'élevèrent rapidement, et Call en fut surpris. Il n'avait pourtant pas été le meilleur lors de l’épreuve. Mais bon après tout, ils avaient peut être un grand besoin d'avoir un apprentis. Les voix tonnèrent.
"Cent
-Cent cinquante
-Deux cent
-Cinq cent, rugit une personne. Et j'en ajouterais mille de plus si il le faut."
Toutes le voix se turent, interloquées, et tous se retournèrent vers la provenance de ce cri.
"Bien, fit le commissaire-priseur, une fois, deux fois, trois fois. Adjugé vendu! Jhon Burton est appelé à rejoindre la salle des enchères."
Call partit avec son maître. Puis, a peine furent ils sortit, il exprima son étonnement.
"Vous étiez prêts à payer mille cinq cent?"
Gard émit un petit rire, et se retourna vers son nouvel apprentis. Puis il lui dit de sa voix grave:
"Ho non, cinq cent est le maximum que j'aurais payé. Mais bon, un tel prix décourage les autres de surenchérir non?"
Call sourit, dévisageant le chasseur. Il était tout en finesse, presque frêle, mais son physique cachait une étonnante force. Ses cheveux bruns sombres qui lui tombaient jusqu'aux épaules se confondaient avec ses yeux marrons.
Le chasseur le mena chez lui, et il entreprit de lui faire part de l'organisation de son apprentissage derrière un bon repas, ou la viande était le principal aliment. De la viande qui, disait il, avait chassé la veille.
Lorsque ce fut fini, il lui apprit quelques techniques de chasse, les animaux qui peuplaient la forêt, ainsi que quelques techniques de traque. Puis il congédia le jeune homme, qui put enfin rentrer conter les évènements de la journée à ses parents.
Chapitre deux: Les collines bleues
Ildia était assise à même le sol dans une petite hutte de peau de bêtes ou crépitait un feu qui répandait une agréable chaleur. Elle regardait au dehors, ou se couchait un magnifique soleil doré dont les reflets orangés coloraient les montagnes, à l'est, et se reflétait sur le sol de glace dure. Derrière elle, ses parents enterraient les grands morceaux de viande de buffle sous la neige afin de pouvoir les conserver, en gardant une partie pour le souper. La chasse avait été bonne aujourd'hui. Il allait leur permettre leur premier vrais repas depuis une semaine, et allait constituer une réserve de nourriture suffisante pour les dix jours qui les séparaient encore du village.
"Ildia, appela sa mère, fait nous un peut d'eau s'il te plaît."
La jeune fille de quinze ans s’exécuta. Elle ouvrit un pan de la hutte et frissona au contact du vent glacé qui lui foutait le visage. Elle rempli un seau de neige et le ramena à l’intérieur pour le mettre sur le feu. Ici, la neige devait être bouillie pour prévenir des maladies avant de pouvoir être utilisée comme eau potable. Puis elle retourna devant le brasier rouge crépitant pour réchauffer son corps frissonnant, glacé en quelques minutes par le froid nocturne extérieur.
Le jour, les collines bleues n'étaient pas trop froides, agréables même. Mais la nuit, on ne pouvait pas tenir plus de dix minutes sans sombrer dans le sommeil éternel qui avait déjà prit tant de vies parmi des voyageurs inexpérimentés s'essayant en ces lieux.
Le bouillonnement de l'eau fit sortir la fille de sa rêverie. Elle saisit le seau par la hanse, se protégeant les mains en les recouvrant de ses manches, puis l'enfonça dans la neige extérieure pour le refroidir. Elle attendit une minute, cassa un petit stalactite qui pendait du toit de la hutte et le mit dans le seau. Celui-ci ne fondit pas, signe que l'eau n'était plus brûlante, et la fille en but une grande gorgée. Puis elle remplit les gourdes du précieux liquide.
L'eau potable était vitale dans cette partie des terres de givre. Manger de la neige refroidissait trop le corps, et pouvait donner le bleu mort, une maladie fréquente dans les environs, qui devait son nom au fait que les malheureux atteins devenaient bleus, d'abord aux doigts, puis lentement, dans le corps tout entier. Lorsque le cœur était atteint - ce qui pouvait durer des jours - il s’arrêtait instantanément de battre.
Puis Ildia fut appelée à manger un copieux repas chaud qui lui fit le plus grand bien et alla se coucher, emmitouflée dans d'épaisses couvertures, pour s'endormir rapidement.
La nuit passa. Puis les premières lueurs du jour filtrèrent à travers les quelques trous qui parsemaient la hutte, réveillant les deux parents. Ceux-ci sortirent en roulant le pan de cuir qui servait de porte admirer le lever du soleil. Sa douce lueur, lentement, se glissa à l'intérieur de l'habitat pour révéler le visage de la jeune femme. Elle était belle. Ses cheveux bruns aux reflets blonds, son visage fin sans être frêle et ses yeux bleus qui papillonnèrent un instant avant de s'ouvrir complètement. Le froid commençait déjà à s'estomper, fondant la glace en surface et formant de grandes plaques glissantes et dangereuses. Ildia se leva, enfila ses chaussures cloutées aux semelles afin d'adhérer au sol et sortit rejoindre ses parents.Son père se retourna et lui sourit. Il pointa du doigt l’horizon, désignant une multitude de colonnes de fumée qui s'élevaient paisiblement au loin.
"Tu as vu?, demanda il de sa voix chaude.
-Oui, répondit Ildia, ce sont les fumées de la ville, ajouta elle avec un large sourire."
Il ne leur restait plus qu'une centaine de kilomètres. A vingt par jour, ce ne serait plus trop long, et les prévisions de dix jours de la veille ne se réduisaient plus qu'a cinq ou six, selon le temps qu'il ferait. Ils entreprirent de démonter la hutte et la chargèrent sur un grand chariot, tiré par des chiens. Puis Ildia et sa mère montèrent sur le traîneau de bois qui les attendait tandis que son père grimpa sur celui qui charriait la hutte, dont le socle était monté sur de grandes lattes de bois.
"Hue!"
Les chiens partirent dans un trot rapide. Le paysage était monotone, donnant aux voyageurs la désagréable impression de ne pas avancer, mais au bout du troisième jour, ceux-ci purent voir les grandes colonnes grises qu'émmétaient les feux du village s'avancer distinctement au fil des heures. Le soir, ils devaient s'arrêter une heure avant la nuit afin de monter la hutte et d’abriter le chiens après les avoir nourrit. Mais le matin, plus frais, les voyageurs ne mettaient qu'un quart d'heure à se préparer avant de filer sur les glaces.
Ce fut le quatrième jour que le malheur arriva. Tout semblait aller pour le mieux. La hutte était montée, et ses occupants se réchauffaient autour du feu après une longue journée de traineau. Ils avaient rencontrés un groupe de nomades avec qui ils avaient échangés quelques babioles sans importance, puis avaient continués leur route, passant dans le Val de Khor, ce qui avait épuisé les chiens.
Ils discutaient paisiblement du voyage qu'ils devraient effectuer le lendemain. Une rude traversée les attendait.
Soudain, un rugissement rageur, aussitôt suivi des jappements affolés des chiens secoua le petit groupe. Dehors, c'était la pagaille. Cinq husky gisaient déjà sur le sol. L'ours se battait rageusement, malgré ses quelques blessures.
Ildia, par réflexe, recula à nouveau dans la tente, mais voyant son père s'équiper d'un arc et planter une lance à ses pieds, elle fit de même.
Les traits volèrent. Aussitôt atteint, la bête fit un quart de tour pour charger.
D'abord, il envoya dans les airs l'importun qui avait eut l'audace de le menacer de son bâton, puis il brisa la nuque de la femme qui s'était précipité sur le corps inanimé de sa victime. Lorsque ce fut fait, il se dirigea ver la plus jeune, qui tremblait.
Il allait s’amuser un peut avec elle. Il rugit, se leva sur ses pattes et la jeta au sol.
Elle se releva, une longue trace sanguinolente sur le bras, défiant l'énorme animal qui se dressait sur ses pattes arrières.
Celui-ci retomba lourdement sur le sol pour l'écraser, mais elle n'était plus là. Soudain, une fulgurante douleur lui traversa le flanc.
Ildia se tenait debout, les mains serrées sur la lance qui était profondément enfoncée dans les flancs de l'ours. Puis elle recula précipitamment pour éviter l'imposante griffe.
L'annimal avança, lentement, elle était prise au piège. Elle ne pourrais plus s'échapper. Elle n'était même pas armée.
Ildia se mit à réfléchir à toute vitesse, ses souvenirs défilant devant les yeux. Elle posa un dernier regard sur ses parents et sa dernière pensée fut pour eux. Puis elle eut soudainement froid, faim et mal, et ce fut le noir.
La lourde patte griffue envoya en l'air l'homme qui avait eut l'audace de le menacer de son piètre bâton.
L'ours s’apprêta à balancer sa lourde patte pour mettre fin à la vie de cette gamine qui ne l'avait que trop défie. Mais il ne put pas, ses griffes traversèrent la jeune fille comme si elle n'était pas plus consistante que de l'air.
Ildia se tenait à une cinquantaine de centimètres du sol, immobile, la tète renversée en arrière. Une étrange lueur bleutée l'entourait. Puis, lentement, sa tête se releva, et les yeux se fixèrent sur ceux de l'ours. Celui-ci poussa un hurlement de rage tandis qu'il se débattait pour détacher ses pattes du sol. Ses lourds membres engourdis étaient gelées, pris dans un voile bleu qui semblait monter du sol. Puis la glace le recouvrit, lentement, jusqu’à l'enfermer complètement dans une fine pellicule bleutée. Soudain, Ildia tomba brusquement, inconsciente. Devant elle se dressait une gigantesque forme, comme si un grand bloc de glace avait été sculpté, représentant un ours pétrifié dans une expression de peur et de rage.
Lorsqu'Ildia se réveilla, le soleil commençait son ascension journalière. Les derniers braises du feu se consumaient, luisant faiblement. Ildia avait froid, elle entreprit de relancer le feu, et se rendit compte que la hutte était déchirée, et qu'un vent glacial s'y engouffrai.
Tout a coup, les événements de la veille lui revinrent violemment à l'esprit, frappant si fort qu'Ildia fut prise de vertige et manqua de s'écrouler. Elle jeta un regard affolé autour d'elle, cherchant ses parents du regard. Ses yeux balayèrent les environs à toute allure, scrutant le sol alentour en ses moindres détails, puis s'arétèrent sur une marque rouge. Les yeux de la fille se plissèrent, comme sous l’effet d'une intense concentration. Elle s’approcha, pas à pas, priant pour que ce ne soit pas vrais. L'ours, du moins la sculpture de glace qui en restait, se dressait sur une sorte de promontoire gelé, une vingtaine de centimètres plus haut que la glace normale, et dedans, l'on pouvait voir deux visages, pris à jamais dans un tombeau de givre. Ses parents, yeux fermés, semblaient dormir paisiblement derrière un rideau translucide. Ses parents, à elle. Ses chers parents.
Ildia poussa un long sanglot. Elle s'agenouilla et pleura en silence pendant de longues minutes. Elle songea, elle ne sut combien de temps mais elle songea. Qu'allait elle devenir? La hutte était déchirée, détruite, ouverte aux vents glaciaux de la nuit, et elle ne pourrait jamais rentrer avant que le voile obscure ne la plonge dans le repos éternel, dans un cercueil de givre... tel que celui de ses parents. Ildia se mordit la langue. Ne plus penser à eux, arrêter de se morfondre, ne pas perdre de temps. Elle fit le vide en elle, et elle ne rouvrit les yeux que lorsqu’il n'y eut plus aucune sombre pensée en elle.
Il était midi. Ildia se leva, porta son regard autour d'elle, elle récupéra le sac qui traînait au sol, un sac taché du sang de son ... Ildia ferma les yeux, chassa sa lugubre pensée, tentant se persuader d'elle même, imaginant que ce n'était pas celui de son père mais d'un parfait inconnu, et le fouilla. Elle récupéra de la viande séchée, du bois, et un briquet dont elle n'avait jamais sut tirer une quelconque étincelle. Elle entreprit de compter les chiens, et à son grand désespoir, il n'en restait qu'un, pleurant au milieu des cadavres inanimés de ses comparses. Elle l'appela. Il ne pourrait sûrement pas tirer le traîneau à lui tout seul, surtout avec la jeune fille dessus, alors elle entreprit de partir a pied avec lui. Avec l'infime espoir de savoir résister aux nuits glaciales. Par sécurité, elle récupéra toutes les couvertures qu'elle trouva et les plongea dans le sac de son père, trop grand pour elle. "Espérons que cela suffise", se dit elle.
Puis elle partit.
Chapitre 3: L'enfant perdu
Cela faisait maintenant une matinée que Call traquait sa proie. Son maître à ses côtés, il s’élança discrètement dans la petite pente. C'était un homme grand et fin, ses membres paraissaient bien frêles, cependant, il cachaient une fore étonnante. Gard fit signe à Call de s'arrêter. L’apprenti se figea et lui jeta un regard interrogateur.
La formation du jeune homme ne lui avait pas prit plus d'une année, mais le code exigeait que l'on attende dix-huit ans avant de pouvoir passer les épreuves qui permettaient de travailler à son propre compte. Pour l'instant, tout ce qu'il gagnait revenait à son maître - qui le lui rendait gentillement. "de l'argent de poche", comme il le disait.
Gard tendit l'oreille, à l’affût du moindre bruissement qui aurait put indiquer une proie potentielle. Rien, il lui avait pourtant semblé entendre quelque chose. Il repartit en direction de la rivière, le cerf qu'ils traquaient y serait sûrement en train de se désaltérer. Call suivait, discret, s’efforçant d'éviter les branches mortes qui se dressaient sur son passage et qui auraient craquées sous ses semelles pour produire un son mat, aussi efficace que le son d'une corne de brume pour faire fuir les animaux.
Ils marchèrent ainsi une bonne heure avant d'entendre le puissant rugissement du fleuve, non loin. Call sourit, devant lui, à une vingtaine de mètres, se tenait deux grandes biches qui s'abreuvaient goulûment. Pas de vent, son odeur ne serait donc pas portée au museau des deux bêtes. Il entreprit, après en avoir fait signe à Gard, de contourner les deux bêtes. Cela dura cinq bonnes minutes.
Call se cacha derrière un fourré, encocha sa flèche et se releva, lentement, visant l'animal le plus éloigné afin de pouvoir enchaîner plus facilement sur le deuxième. Un sifflement aigu se fit entendre, le long trait se figea dans le flanc de l'animal, qui tituba puis s’effondra. Le deuxième fit volte face et s'enfuit en s'éloignant du garçon, mais Gard, qui était posté à l'opposé de l’apprenti se releva brusquement et décocha son trait à son tour. La deuxième biche s'effondra sur le sol.
Ils les dépecèrent rapidement, n’emportant que la viande et laissant les os et tout ce qui pouvait rester une nuit sans trop en souffrir, mais les sac étaient tout de même bien lourd. Ils cachèrent les restes aux charognards et entreprirent de retourner les chercher le lendemain. Call allait se retourner pour suivre son maître mais il se figea. Une ombre, une tache noire venait de passer devant lui, dans le fleuve. Sa curiosité piquée, il se mit à courir après la forme entraînée dans les eaux tumultueuses. Soudain, il comprit ce qu'il voyait.
"Gall! s'écria il sans freiner sa course. Venez! Vite!"
Il ne lui laissa pas le temps de lui répondre et le chasseur se jeta sur ses pas, grognant des paroles incompréhensibles. Mais Call n'écoutait pas, absorbé par ce qu'il voyait : un corps flottait, emporté par le courant, non loin de lui. Le corps d'un garçon. Soudain, il arriva à sa hauteur. Tout en courant, il se défit de son sac et de sa ceinture, le dépassa de quelques mètres, et plongea.
Le contact de l'eau glacée donna à Call l'impression que sa poitrine se comprimait. Il fit tout de même de son mieux, s'approchant de sa tâche noire du mieux qu'il pouvait, s’efforçant d'éviter les rochers qui l'auraient ralentit dans sa course. Soudain, il put s'agripper à la pauvre victime. La tenant fermement, il se laissa emporter jusqu’à un tronc qui traversait le fleuve, formant un petit pont à une quarantaine de centimètres du sol. Il s'y agrippa de son bras droit, luttant contre la puissance du courant. Le choc fut douloureux, et il sentit ses dents claquer contre sa langue qui se mit à saigner légèrement, mais il tint bon. Gard arriva, en sueur. Il s'aventura sur le petit pont humide et glissant. Il saisit le jeune homme inconscient par les bras, le retenant tandis que Call remontait difficilement sur le tronc. Puis ils saisirent tout deux l'enfant pour le tirer vers la berge, s’efforçant de garder l’équilibre sur ce frêle abri des rugissement rageurs du fleuve. Puis ils le remontèrent sur la berge.
Le garçon toussota légèrement, recrachant un peut d'eau, mais resta inconscient. Gard le prit sur ses épaules, en plus du sac qu'il avait posé à quelques mètres de la, et Call courut récupérer le sien. Puis ils rentrèrent au village.
Mala était debout, devant le corps inanimé, le visage marqué par l'intense concentration qu'elle devait fournir. Une faible lueur brune émanait du garçon qui respirait faiblement. Puis la lumière se fit de plus en plus forte, l'air s'emplissait de l'odeur âcre de terre fraîchement battue. Soudain, le corps étendu sur la dalle de pierre tressauta, puis se mit à trembler, d'abord légèrement puis violemment. Soudain, les yeux du garçon s'ouvrirent. Celui-ci poussa un long gémissement de douleur, puis apercevant la femme qui le dévisageait, se releva brusquement en poussant un petit cri et alla se recroqueviller contre un mur. Quelques secondes passèrent, puis il sortit timidement la tête de ses bras.
Mala s’avança, calmement, lui tendant la main d'un air amical.
"Bonjour, dit elle d'une voie chaude, je m'appelle Mala."
L'enfant répondit par un grognement et tenta de mordre la main de la jeune femme qu'elle retira vivement.
"N'aie pas peur, le rassura elle doucement. Quel est ton nom?"
L’intéressé regarda longuement son hôtesse, hésitant quant à la démarche à suivre, puis il estima qu'il pouvait lui faire confiance.
"Narameth, croassa le jeune homme d'une voix enrouée."
Rassuré par le sourire franc qu'elle lui offrait, il commença à s’intéresser à son ventre qui gargouillait bruyamment Il lui demanda de l'eau qu'il but avidement puis eut le droit à une grande tranche de pain qu'il goba presque tant il avait faim.
C'est alors qu'un garçon de taille moyenne, aux visage fin ou brillaient d'eux yeux d'un vert vif, recouverts pas quelques mèches de cheveux châtains fit irruption dans la pièce. Il allait prendre la parole mais Mala le devança.
"Ce garçon s'appelle Call, fit elle d'un ton doux, c'est lui qui t'a retrouvé. (Elle marqua une pause) Tu te souviens de ce qui s'est passé?"
Les images affluèrent brusquement dans l'esprit de Narameth, le fessant frissonner. Il se souvenait de tout, précisément, mais il ne devait pas le révéler, c'était trop risqué.
"Non, mentit il"
Call, qui le dévisageait, fut frappé par la ressemblance entre lui et le jeune homme allongé sur la table de pierre, et celui-ci semblait tout aussi interloqué.
Soudain, Mala s'exclama, comme si elle venait de faire une faute grave:
"Mais que suis je bête! Tu dois te trouver bien mal sur cette table, viens donc t'allonger sur ce lit."
Le garçon, en effet, commençait à lorgner avec envie le grand lit à plumes qui s'étendait à quelques pas de là. Il se leva et manqua de s'écrouler par terre, les jambes flageolantes. Mais Call intervint à temps pour le soutenir, et il put s'avachir confortablement sur le confortable matelas rembourré. Call parla enfin:
"Tu vas bien?
-Oui, répondit simplement le jeune homme.
-Comment est tu tombé dans le fleuve? Tu te rappelles?
-Non, mentit il à nouveau."
Call trouva ce garçon bien laconique, mais il le comprit: il devait être épuisé et avait sûrement envie que l'on le laisse se reposer.
Lisant presque dans ses pensées, la femme demanda à ce qu'il sorte afin qu'il puisse se reposer.
Chapitre 4: Silvia
Elle se souvenait de l'ours des neiges, les pattes tâchées de rouge sombre, qui avançait vers elle, puis de son éveil au milieu de la hutte délabrée. Mais entre les deux, il n'y avait rien. Rien que du noir. Elle n'en avait parlée à personne, préférant garder le silence sur cet événement qu'elle ne comprenait pas.
Ildia se leva, ouvrit la lourde porte de chêne qui donnait sur l’extérieur, et sortit respirer l'air frais. Elle s'en souvenait encore comme si c'était hier. Elle avait marcher sans s'arrêter, malgré ses muscles endoloris, avait couru même, avec pour seul encouragement l'espoir qui luisait faiblement en elle. Puis elle s'était effondrée. Gris, son chien, était resté au prés d'elle, hurlant des heures durant à côté de la fille inconsciente.
C'était Gris qui l'avait sauvée. Une troupe de nomades avaient entendus le chien qui aboyait sans s'arrêter, et s'étaient approchés. Il n'y avait pas de loups dans cette région des collines, et les chiens solitaires étaient un fait rarissime. Et ils l'avaient aperçue, effondrée dans la neige. Ils l'avaient abrités, nourrie, et raccompagnée dans son village. Ildia leur devait la vie.
Elle était alors rentrée à Diaran, la ville de glace, une grande citée qui abritait bien les trois quarts des populations des collines bleues, et qui devait son nom à la tour qui s'élevait en son centre, entièrement composée de briques de glace, et par ailleurs, la plus grande tour jamais construite sur les terres ancestrales.
C'est alors qu'un gong au son cristallin sonna et résonna longtemps dans la ville, la tirant de ses pensées. Elle se leva, se demandant quelle en était la raison, et s'approcha du groupe épais qui venait de se former. Elle dut jouer des coudes pour pouvoir s'avancer et voir ce qui se passait, se fichant des paroles que vociféraient ceux qu'elle poussait. Et elle les aperçut.
Une dizaine d'hommes et de femmes aux cheveux noirs et aux yeux d'un bleu intense entraient dans la ville en colonne Ils étaient vêtus de tissus aux couleurs sombres allant du bleu marine au violet, contrastant avec les gemmes d'un bleu turquoise éclatant qui les parsemaient.
Une grande femme se détacha du groupe et s'avança au centre du cercle qu'avaient formés les habitants, maintenant au nombre d'un millier.
"Merci à vous tous, commença elle, élevant sa voix puissante au dessus des dernières paroles qui se turent instantanément. Merci à vous tous et à vous toutes de vous être réunis en ce jour béni de Sara."
La jeune femme fronça les sourcils, interloquée, puis l’explication lui vint, alors évidente, et elle s'étonna d'elle même de na pas y avoir pensée plus tôt.
De l'autre côté de la montagne, se trouvait un ordre mystérieux qui priaient une divinité du nom de Sara, dont la légende s'était perdue au cours des siècles. Cet ordre se nommait les Sara'cs, le "cs" étant une abréviation de serviteur en langue ancienne. Et tout les dix ans, dix hommes et femmes, des saraches et sarachas, "che" et "cha" signifiant gardien et gardienne, descendaient des monts de glace pour trouver dix hommes ou femmes afin qu'eux même deviennent gardiens de la déesse. Cela durait une semaine. Les trois premiers jours, on festoyait autour de grandes tables garnies, et les quatre suivants, des volontaires passaient des test afin de savoir si oui ou non, elle pourraient rejoindre l'ordre. Une liste était dressée, allant du plus prometteur à ceux dont les chances étaient moindres, et les gardiens les appelaient. Les appelés pouvaient alors rejoindre l'ordre.
Alors que la femme finissait son discours, la ville entière avait fini de se rassembler. Quelques dix milles hommes, femmes et enfants se tenaient là, au centre de l'énorme place ronde bordée des murs qui entouraient le palais, témoins de la guerre qui avait frappée le Royaume des Douzes, des guerres infinies.
Les portes du palais s'ouvrirent, et une centaine d'hommes descendirent une multitude de tables qu'ils recouvrirent de mets, recouvrant toute la place ronde qui se dressait derrière la gardienne. En une demi heure, tout était prêt, et tous commençaient à converger vers le somptueux repas fumant qui les attendaient, se regroupant par affinités. Mais Ildia ne sut avec qui se mettre. Elle avait toujours vécu avec ses parents comme seule compagnie, et avait une tendance solitaire. Mais bientôt, elle apercut la femme qui se trouvait non loin d'elle et qui lui faisait de grands signes.
C'était Miranda, une femme bourrue dont le corps massif contrastait avec son nom qui évoquait une belle femme aux douces formes. Lorsque Ildia avait été ramenée au village, celle-ci, de bon cœur, l'avait pris en charge afin qu'elle ne finisse pas ses jours à la rue.
Ildia la rejoignit, un sourire sincère aux lèvres. Elles allèrent s’asseoir sur un bord de table, un énorme rôti fumant devant elles. Le repas fut copieux et délicieux. Les mets allant du Zaar, un zèbre des neiges dont la chair, particulièrement dure était difficile à cuisiner, au colotoch, un grand oiseau comparable aux oies des royaumes au climat plus doux. Puis, petit à petit, la foule se dispersa et il ne resta que quelques groupes de fêtards, chantant à tue tête sous les étoiles.
Le lendemain fut agité par la fête, des rires s'élevant de la moindre petite ruelle et des musiques résonnant à chaque places. Au milieu de tout ce chaut s'élevait les plaintes de ceux qui n'avaient pas encore dormi, préférant veiller tard que reprendre la fête tôt, mais nul ne les écoutait.
Ildia était assise sur le banc, au pas de la porte, songeuse. Comme tout les matins, elle pensait à la tragédie survenue une année plus tôt. S'en était devenu une habitude chez elle. Et comme tout les matins, elle essayait de se remémorer le vide qu'il y avait dans ses souvenirs, entre l'attaque de l'ours et son éveil. Mais rien n'y faisait. Peut être que...
Elle eut une idée. Elle espérait en savoir plus avec l'aide des sarachas descendus récemment en ville. Elle se leva, son chien Gris sur les talons.
Elle passa la matinée à les chercher, et finit par abandonner à midi. Elle avait faim, et elle pourrait trouver un autre temps pour cela. Elle chercha Miranda du regard, mais elle ne la vit pas. Elle passa donc son repas seule, au milieux des rires gras qui s'étendaient au dessus du banquet, et des conversations enjouées. Elle fut étonnée qu'aucun saracha n'y participe. Après tout, la fête était due à leur présence.
Après avoir calmé son estomac, elle rentra, abandonnant l'idée qui lui était venue dans la matinée, la remettant pour le lendemain.
Ildia se promena toute l'après midi, parcourant la colline de Ladru, où autrefois, disait on, se tenait le plus grand fort jamais construit sur les terres de givre. Mais les seuls témoins de cet ancien édifice, était les grandes pierres taillées qui parsemaient les lieux.
Gris la rattrapa de son trot rapide, et se mit à côté de la jeune femme, qui le gratifia d'une petite caresse sur la nuque.
Puis elle assit, contemplant le ciel dont le bleu intense se perdait avec le sol de glace qui s'étendait devant elle, à perte de vue, gouttant à la brise fraîche qui venait du nord, puis ferma les yeux.
"Magnifique, vous ne trouvez pas"
Ildia ouvrit les yeux et se retourna.
"Je m'appelle Silvia, et vous?
-Ildia. Vous êtes une saracha, demanda elle avec l'espoir de trouver une réponse à ses questions.
-En effet. C'est beau ici. Chaque décennies je viens à cet endroit, contempler le paysage.
-Moi je viens là depuis que je sait marcher, fit Ildia, s’assombrissant au souvenir de ses parents. Chaque jours saints, nous allions manger ici, sur la colline. Mais rapidement, mon père à repris son métier de courrier, et nous voyagions alors des semaines durant pour transmettre les messages aux villages des terres de glace.
-C'est un dur métier, dur mais beau. Et il le pratique encore?"
Silvia, voyant le visage d'Ildia s'assombrir de nouveau et les larmes qui lui coulaient aux joues se mordit la langue, regrettant sa question.
Il y eut un long silence pendant lequel la saracha n'osa parler, et Ildia n'y semblait pas encline. Puis la jeune femme poussa un long soupir.
"Mon père, fit elle d'une voix faible, est mort.
-Ho, désolé, je ne pensait pas que...
-Ce n'est pas grave, la coupa Ildia, voyant son embarras. Ce n'est pas comme si s'était vous qui l'aviez tué, continua elle, un sourire sans joie aux lèvres."
Il y eut de nouveau un silence, puis la saracha se leva.
"Bien, je ne vais pas vous embêter plus long temps.
-Ho non , vous ne m’embêtez..."
Ildia laissa sa phrase en suspense, Silvia n'était plus là.
La jeune femme se leva, et ne voyant pas son chien dans les alentours, elle siffla, les doigts dans sa bouche. Celui-ci apparut au bout d'une longue minute, et se dirigea vers sa maîtresse au triple galop. Puis ils repartirent vers la ville.
Chapitre 5 : Souvenirs douloureux
Ildia était parmi eux. Cela avait été une longue réflexion de savoir si oui ou non elle devait se présenter. Elle en avait longuement discuté avec Silvia. Elles s'étaient retrouvés le troisième jour de fête au même endroit que celui de leur première rencontre. Se disant qu'elle n'avait rien à perdre, et que de toute façon, à Diaran, elle n'avait pas d'autre avenir que celui de reprendre le poste de courrier de son père, idée qui lui déplaisait fortement.
Les heures tournaient, et un bon nombre de personnes avait abandonnés l'idée, préfèrent rentrer dans leur huttes chaudes que de rester dehors par cette journée particulièrement fraîche. Ils sont malins, se dit Ildia. Tout ceux qui n'étaient pas réellement motivés sont partis.
Les volontaires restants furent appelés à donner leurs noms, formant dix colonnes distinctes, une par sarache. Puis ils furent congédiés pour qu'ils puissent prendre un repas.
Ils furent appelés de nouveau vers deux heures. Le gong de cristal avait sonné dix fois, une bonne minute d'espace entre chaque chocs.
Lorsque les dernières vibrations se turent, une troupe de gardes entreprit de bloquer les rues. Ceux qui arrivèrent trop tard furent refusés. Ils n'étaient plus qu'une centaine. Déjà la plupart des volontaires de partis pour manque de sérieux se dit Ildia.
Les appels commencèrent. Lorsqu'une personne entendait son nom, il venait se placer à côté du saracha qui venait de l'appeler.
Ce fut un gardien du nom d'Alan qui l'appela. Elle se rangea avec les autres et patienta. Puis on mena chaque groupes dans une pièce différente du palais qui, depuis que la ville avait adopté un régime du peuple, n'avait plus de rois.
Le régime du peuple fonctionnait simplement. A chaque idées nouvelles, un vote s'organisait, et l'idée était acceptée dés la majorité. La loi était suivie strictement par les gardes, dont le chef était élu chaque semaines.
L'intérieur était somptueux. Les riches décorations allaient du petit vase en cristal jusqu’à l'horloge murale de verre sculpté ou l'on pouvait voir les fins engrenages d'or.
Ils pénétrèrent dans une pièce sombre, où se dessinaient dans l'ombre une myriade d'autres trésors qui ne demandaient qu'à être vus.
"Bien, commença Alan."
Celui-ci ne bougeait pas d'un pouce lorsque les bougies du lustre s'allumèrent brusquement.
"Maintenant que nous y voyons plus clair, je me dois de vous prévenir de certaines choses concernant votre, peut être, future admission au Palais de Givre. Dix règles devront impérativement être suivies. Suite à l'énonciation de celles-ci, vous pourrez, si vous le désirez, sortir de cette pièce et oublier pour toujours l'idée de nous rejoindre. Donc, ces règles sont, commença le sarache d'une voix forte afin de bien se faire comprendre malgré les clameurs du marché qui provenaient de l’extérieur.
Pas de visites hors des jours de Sara.
Vous ne sortirez pas du palais avant d'avoir passé cinq ans de formation.
Vous devrez vous consacrer, chaque jours, aux rites liés à la déesse Sara.
Vous n'userez pas de magies sans l'ordre de vos maîtres si vous n'êtes pas dans une salle prévue à cet effet. Trois infractions à cette règle sont punissables de mort. (un léger frisson parcourut chaqun des auditeurs.
Vous devrez consacrer neuf heures par jour, au minimum, à vos études. Et les rites voués à la déesse Sara ne font pas partie de vos études.
Vous devrez obéir à chaque ordres de vos maîtres, dans et hors de vos heures d'études.
Vous ne devrez pas détériorer le moindre matériel mis à votre disposition. Enfreindre cette règle est une faute grave, le matériel étant transféré de générations en générations depuis des millénaires.
Pas d’effusions amoureuses au sein du palais et de l'ordre lui même vous renoncerez à mari, femme et enfants.
Pas de vol, sous peine de mort.
Pas de violence entre les membres de l'ordre, sous peine d'un mois de cachot.
Sachez que nul personne n’a encore violé ces règles, et que nous tenons tous à ce que nul ne les viole."
Sara en soit témoin, ils ont la sanctions facile là dedans, se dit intérieurement.
"Et mademoiselle Ildia, continua il avec un sourire moqueur, sachez que vous pensez si fort, que je doute que l'on ne vous ait pas entendu depuis les autres pièces."
La jeune femme rougit instantanément et bafouilla quelques excuses confuses sous le regard interrogateur de l'assistance.
"Ho, ne vous inquiétez pas, continua il, vous n'êtes pas la seule. Enfin, passons. (il poussa un long soupir. Cette journée, ainsi que les trois suivantes vont être longues et ennuyeuses, je le crains. Je vais vous informer de ce que nous allons entreprendre.
Aujourd'hui, je vais vous sonder, chaqun votre tour. J'aurais accès à tous vos souvenirs, toutes vos émotions, en quelques minutes, je saurait tout de vous.
Si une personne est contre, elle peut toujours sortir. (silence) Bien. Monsieur Dartas, veuillez me regarder dans les yeux."
L'homme s’exécuta, fixant le vieillard l'air concentré. Il eut un légér frisson lorsque le contact se fit, puis une lumière bleutée l’enveloppa, tandis que les yeux bleus du sarache se mirent à briller intensément. Cinq petites minutes passèrent, puis ce fut au tour d'un autre jeune homme du nom de Salain.
Lorsque ce fut au tour d'Ildia, elle se raidit. D'abord, elle sentit le froids l’envelopper. Puis ce fut comme si une main lui trifouillait la cervelle, et devant ses yeux défilaient ses souvenirs à mesure que l'homme les parcourait.
Cela lui sembla horriblement long. Enfin, le regard se détacha d'elle, et ce fut comme si la main se retirait brusquement de sa tête, lui endolorissant le crâne.
Puis la chaleur revint presque instantanément dans son corps.
Lorsque tout fut fini, le sarache conclut:
"Merci à tous de votre attention. Demain, au gong, vous devrez être présents. Si ce n'est pas le cas, vous pourrez dire au revoir au palais. Bonne soirée."
Tout le monde se leva, et Ildia fut étonnée de voir qu'il faisait presque nuit dehors. Elle s’apprêta à sortir lorsqu'Alan la rattrapa.
"Ildia, pas vous, je dois vous parler."
La jeune femme, surprise, tourna les tallons.
"Mais si je rentre de nuit je vais être gelée sur place, rétorqua elle.
-Ne vous inquiétez pas pour cela. Je dois parler de choses sérieuses avec vous.
-Quelles genre de choses?, demanda elle, interloquée.
-De souvenirs douloureux, fit il, un air compatissant. (Puis, voyant le regard de la jeune femme s'assombrir, il ajouta) D'une question à laquelle vous ne trouvez as dé réponse depuis un an déjà, de ce trous qu'il y à en votre esprit. (Soudain, Ildia fut toute ouïe) Je sait ce qui s'est passé. Vous voulez que je vous l'explique ?"
Elle réfléchit un long moment, puis, lentement, elle acquiesça de la tête.
"Ce qui s'est passé est assez complexe, vous le verrez lors de votre éducation.
-Vous voulez dire que je suis prise?, le coupa elle. Mais comment vous pouvez le savoir?
-Vous avez les aptitudes requises, et en lisant en vous, j'ai vu que vous étiez tout à fait capable de réussir les épreuves morales que nous allons vous faire passer. Mais bon, ce n'est pas le plus important.
Comme je le disait, ce qui s'est produit est assez complexe, mais je vais vous en expliquer les grandes lignes. Vous avez fait de la magie. Mais cela vous vous en doutez peut être, après tout, c'est la seul explication probable. Alors, vous me direz, oui, mais pourquoi je ne m'en souviens pas? En gros, c'est du au fait que vous n'étiez pas préparés. Je sait, c'est ce que l'on dit dans toutes les histoires que l'on lit aux enfants, mais je suis obligé de faire simple pour l'instant.
Vos émotions, le stress, la peur, la colère et la tristesse ont étés tellement puissantes que vous avec libérés de la magie. Celle-ci à refroidit l'air autour de l'ours, le gelant sur place, et humidité à formée de la glace dure qui s'est déposée sur le sol et agglomérée avec le reste des flocons, formant cette épaisse couche de glace.
à ce moment, vous avez eut tellement mal que vous êtes entrées dans un profond coma pendant quelques minutes, créant ce vide dans vos souvenirs. Si vous le souhaitez, je peut vous le rendre, mais je vous le déconseille, car c'est un souvenir choquant et douloureux."
Puis, voyant qu'Ildia faisait non de la tête, il ajouta:
"Sage décision. A demain."
Ildia n'eut pas le temps dé répondre. Le décors changea brusquement et elle se retrouva devant Miranda qui poussa un cri de surprise, faisant un bond en arrière et renversant la pile d’assiettes qu'elle portait dans ses mains. Celles-ci se dirigèrent vers le sol ou elles s'écrasèrent avec fracas, se brisant en une centaine de petits bouts de faïence.
Ildia s'excusa, encore absorbée par la conversation qu'elle avait eue, et se dirigea d'un pas lourd vers son lit. Miranda tenta de lui proposer à manger tout en s'affairant à ramasser les débris de vaisselle, mais il était trop tard, elle dormait déjà.
Plan du texte:
ATTENTION: vous allez avoir accès à toute l'histoire en résumé, ce que je déconseille aux lecteurs qui lisent simplement l'histoire.
Développement:
L'ombre rôde, terrorise, détruit tout sur son passage. A en croire les rumeurs, c'est l'annonce du reours des ténèbres. Une étrange prophetie fait alors surface, floue. Tout le monde en entends parler, mais personne ne sait ce qu'elle est réelement. Ce qui est certain, elle concèrne l'enfant perdu que l'ombre désir plus que tout.
L'enfant perdu se lie d'ammitiée avec de nombreuses personnes qui le rencontre. Call est l'un deux. Et lorsque l'enfant perdu sera enlevé, il se lancera à sa recherche, rappidement suivi par les autres.
Pendant ce temps, Ildia, une apprentie saracha, étudie la magie dans le pallais de givre. Mais elle fuit bientôt de l'établissement, guidée par d'étranges rêves ainsi que par silvia, l'esprit d'une ancienne saracha, défunte il y à plus de mille ans.
Mais les choses ne sont pas se qu'elles semblent être. Alors que tous croient arriver au but, les masques tombent. Narameth n'est pas un innocent efant poursuivis pas le mal, il est le mal, et cherche par tout les moyens, une ascention au pouvoir. Silvia n'est pas un esprit d'une simple saracha défunte, elle est le fantôme de la traitresse que nul n'ose encore évoquer, et elle prendra un malin plaisir à manipuler Ildia pour arriver à ses fins, libérer le démon qui séjourne en narameth. L'ombre même révelle sa propre histoire. Elle, ou plutot il, connaissait narameth. Il avait senti ce qui se passait en lui, mais pour ne pas que l'on le croie, il l'avait transformé en monstre, don les seuls meurtres ont étés de se défendre, et don la terreur est inspiré par sa forme, et non par ses actes.
Personnages:
Call
Narameth (enfant perdu)
Ildia (magicienne)
Noal (chevalier)
Orir (seigneur)
Gard (maitre de call)
Silvia (esprit)
L'ombre (ancien évèque)
Lieux:
Les terres ancestrales, un continent unique figé au millieu d'un océan ancestral. Le royaume des douze, composé de douze seigneuries qui possèdent chaqunes leurs spécialités, et le royaume ancien, ruines témoignant des guerres infinies, un combat contre les êtres de l'ile, un continent suposé du monde.
En raison d'une taille limitée sur les nouveaux messages, la nouvelle histoire vas être postée dans la deuxième page de la discutions.
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- Imperator
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Voilà une bonne qualité que beaucoup partagent dans le coin (même si beaucoup sont assez silencieux).J'aime écrire
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par là. Si je paraphrase, tu dis que tes scénarios sont trop simples, ou que tu ne décris pas suffisamment les éléments de l'histoire?pas assez riches, que mon histoire se précipite trop, que je bâcle sans trouver que rajouter.
***
Concernant l'introduction.
Bon, ce qui est certain, c'est qu'on a aucune idée de ce qu'il se passe, ce qui est, du reste, ton intention. On aime ou on aime pas, mais tu parviens à créer le mystère que tu désires. Mon seul regret tient aux derniers mots:
La figure féminine a été construite comme terrifiante et n'avait jamais cessé d'avancer (ce qui est symboliquement un geste agressif et inquiétant).puis repartit dans les bois.
Le hurlement de rage correspond assez à l'imagerie que l'on se fait des spectres (Nazguls, Banshees, etc...) et les habitués entendront même le cri strident qui vous saisit les tripes et retourne l'estomac.
Par contre, droit derrière, elle se contente de repartir dans les bois.
Je comprends l'idée (elle n'a plus rien à faire là, donc elle s'en va), mais symboliquement, ça n'est absolument pas menaçant. Pour rester cohérent avec les formulations que tu employais jusqu'à présente, je te conseillerais un classique:
"[...] qui se répercuta longtemps dans le gouffre, avant de se laisser disparaître dans la nuit, en ombre parmi les ombres."
En fait, mets n'importe quoi qui laisse entendre qu'elle n'est pas vaincue, qu'elle reste une menace importante, simplement cachée, qui peut revenir à tout moment.
Pour le reste, le passage est plutôt bien écrit. On peut critiquer les détails si tu le désires, mais fondamentalement ça fonctionne. (après, je n'aime vraiment pas le jeu des pronoms, mais ça c'est personnel).
Ah oui, une chose par rapport à ton auto-critique:
Dans le cas présent, tu as mis en place quelque chose qui effectivement tend à se précipiter:que mon histoire se précipite trop,
savourant la victoire
On passe de "victoire" à "défaite" en trois lignes. Ce genre de chose peut effectivement donner l'impression d'un déroulement trop rapide de l'histoire. Tu peux essayer exactement le même passage, mais en enlevant le "savourant la victoire" (qui est probablement plus là pour l'imagerie de toute manière), ce qui évitera alors de créer un contraste avec l'évasion de l'enfant, et donc une partie de l'impression que les éléments s'emballent.L'enfant lui avait échappé.
***
Quelques questions pour essayer de comprendre ta façon d'écrire:
Pourquoi le "ou encore"? Y a-t-il une intention derrière son utilisation?la "sans visage", la "terreur", ou encore, l'Ombre.
soudain
lentement
Soudain
Comment as-tu construit l'emploi des éléments rythmiques de ton passage? Y a-t-il une intention particulière, l'as-tu écrit tel qu'il te semblait naturel de l'écrire?longtemps
Pourquoi "espoir" et pas "dans un geste de désespoir"? (je suppose que la réponse vient dans la suite du texte, mais à tout hasard, je pose déjà la question). Quelle est l'intention?et dans un dernier espoir
Impe, en coup de vent.
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- Leagend7381
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- Leagend7381
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Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par là. Si je paraphrase, tu dis que tes scénarios sont trop simples, ou que tu ne décris pas suffisamment les éléments de l'histoire?
C'est exactement cela
Quelques questions pour essayer de comprendre ta façon d'écrire:
Pourquoi le "ou encore"? Y a-t-il une intention derrière son utilisation?la "sans visage", la "terreur", ou encore, l'Ombre.
Je voulais mettre en valeur le dernier nom car il est présenté dans le titre de l'histoire, afin que le lecteur comprenne que ce n'est pas un futile serviteur.
Ps: désolé pour le double post mais je n'arrive pas trop à citer avec cet éditeur. Il faudra que je m'y habitue.
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- Imperator
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En repensant à ce morceau spécifiquement, quelque chose m'est apparu...Je voulais mettre en valeur le dernier nom car il est présenté dans le titre de l'histoire, afin que le lecteur comprenne que ce n'est pas un futile serviteur.
Te semblerait-il possible de décrire ta figure féminine au travers des yeux de l'enfant? Ici, on est principalement sur le narrateur. Mais employer des termes et formulations correspondant davantage à l'enfant permettrait de lier les noms "sans visage", "terreur" et "ombre" plus aisément pour le lecteur en donnant un sens à ces noms puisque ce seraient ceux que l'enfant lui-même a donné.Elle approchait, elle, dans sa cape noire, la "sans visage", la "terreur", ou encore, l'Ombre.
Ce qui, du coup, faciliterait la mise en évidence du nom "ombre" qui serait simplement celui qui représente le mieux la créature dans l'esprit de l'enfant.
Bonnes vacances,
Impe.
[édit:] J'ai moi-même tendance à venir et partir au gré du vent.
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- Leagend7381
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Bonnes vacances.
Ils vas pleuvoir presque toute la semaine . Mais merci quand même .
ps: Le début du premier chapitre est fait.
Introduction modifiée
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- Imperator
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L'erreur est amusante, donc je la relève. (je ne m'attarde pas sur les fautes d'orthographe/grammaire. - à noter que word n'a pas relevé grand chose, alors que:le fessait,
ses nuits cauchemardesque
etc...)son vrais nom
Simple proposition: "Celle que lui appelait l'Ombre". (histoire de lier encore plus ce nom à l'enfant en contraste avec les "grands". Accessoirement, excellente idée d'avoir utilisé l'astuce de la référence au "grands" ).Celle que l'on appelait l'Ombre.
semblant être doté d'une vie, d'une vie froide et morne,
Je note ici l'utilisation de la répétition comme figure de style en emphase d'un élément dans la description. Je le note parce que la répétition, quoique souvent décriée, reste une figure de style parfaitement valable.la main tendue vers le garçon. Une main noire et squelettique
Dans le cas présent, je doute cependant de son efficacité. La mise en évidence d'un élément dans la description par la répétition prend son sens à mes yeux lorsque l'on cherche à contraster la description effective avec l'image qui se forme naturellement dans l'esprit du lecteur. Par exemple:
"La jeune fille sortit de la calèche et révéla son visage à la foule. Un visage froid et sévère, empli uniquement de vanité et du plus profond mépris."
=> on contraste l'image instinctive de la jeune fille (jeune donc jolie et innocente dans l'imaginaire collectif) qui sort de la calèche (donc riche, donc encore plus jolie et, on l'espère, gentille, éduquée et innocente) avec la violence du visage qui montre que la fille n'est pas gentille ou innocente.
Or tu utilises cette répétition pour répéter quelque chose que tu avais déjà dit au lecteur:
Des serpents dotés de vie. Serpent donc négatif (vive la Genèse) langue de brume, donc langue de serpent, donc négatif, doté de vie dans le contexte des langues de brume, donc toujours négatif. À ce stade, tu as mis une atmosphère malsaine et négative en place (ce qui est l'objectif).Des langues de brume vinrent lécher le garçon, tel des serpent, semblant être doté d'une vie,
Puis vient la mise en évidence:
En soi, il y a une légère correction du ton (la vie n'est pas grouillante comme on imaginerait des serpents l'être, mais froide et morne). À voir si ça justifie la mise en évidence.d'une vie froide et morne
Dans la seconde occurence:
Ici, tu utilises cette répétition pour profiter de décrire davantage la créature.la main tendue vers le garçon. Une main noire et squelettique
Ceci étant, je me permets d'être plus critique sur ce point dans la mesure où:
- cette description n'apporte pas grand chose au texte (la créature est déjà présentée comme monstrueuse, savoir quelle est un squelette ne la rend pas plus monstrueuse, n'est pas exploité dans le texte, voire la rendrait presque un peu plus drôle (les squelettes, pour les habitués, ont un petit côté comique)).
- tu places la description au milieu de l'action (elle est à deux doigts de se saisir de l'enfant, et il va bientôt sauter), ce qui "coupe" l'action. C'est un choix qui me paraît étrange.
Enfin, même si je sais que ça fait beaucoup, et pour rester sur les répétitions:
Autant les deux autres répétitions sont des figures de style qui se valent parfaitement (quand bien même j'en ai discuté la forme et le fond, ça n'en reste pas moins des figures de style), cette répétition-ci paraît davantage être une erreur, vu qu'elle ne remplit aucun rôle et ressort assez fortement lors d'une lecture à voix haute.L'enfant la fixait, une expression de terreur fixée sur le visage. Mais dans un dernier acte désespéré l'enfant fit volte face et plongea.
Beaucoup mieux , le terme "ténèbres" crée parfaitement l'impression de danger persistant.Puis elle fit volte face, et disparut dans les ténèbres de la nuit.
***
À ce stade, même s'il va y avoir une pause durant la semaine à venir, je te conseille de définir précisément les points sur lesquels tu voudrais voir les commentaires s'orienter.
Pas que je sois prêt à remettre en question ma liberté de commenter ce que bon me semble, mais que comme tu peux le constater, on peut passer des heures sur un petit détail.
Par exemple, est-ce que tu désires écrire ton histoire et qu'on se contente de la peaufiner au fur et à mesure, ou est-ce que tu veux te concentrer sur la maîtrise d'un élément en particulier, quitte à ne faire que ça pendant un long moment et laisser l'histoire en stand-by.
Je soulève ce point parce que si tu estimes avoir des problèmes au niveau du scénario, il serait probablement plus judicieux de discuter le scénario dans son ensemble dès à présent, dans la mesure où il peut devenir frustrant de le remettre en question d'ici au milieu du récit (et je sens venir un récit un peu ambitieux).
Si tu veux te concentrer sur les descriptions, il faudra que je voie si le renard (Vuld Eldone) a du temps à te consacrer vu que c'est davantage son rayon, mais du coup l'idée serait davantage de n'avancer l'histoire que lorsque les descriptions du passage en cours sont devenues "parfaites" (c'est à dire que les astuces utilisées sont comprises et maîtrisées, les alternatives explorées, etc...).
Je suppose que tu veux juste écrire l'histoire et peaufiner là où c'est possible, mais je demande à tout hasard.
Impe.
***
Et tiens, tant que j'y suis et que je parle de description, un rapide retour sur le chapitre 1:
On a la description du héros. Quelque part, j'ai envie de penser qu'il s'agit de l'enfant qui a sauté dans le gouffre (à ce stade, je n'ai pas fini le chapitre), mais cela amène deux remarques:C'était un grand garçon aux cheveux bruns et aux yeux verts. Il n'était pas très grand pour son âge, comme son père lorsqu'il avait quinze ans.
- on parlait d'un enfant qui faisait référence à des "grands", donc je lui donnais plus 8-10 ans max.
- cela sous-entendrait que l'introduction n'était qu'un cauchemar, ou en tout cas crée une fort scission avec l'introduction, ce que, personnellement, je conteste comme style.
Mais bref, pour revenir au sujet de la description, il y a juste deux points que je voulais relever.
Premier: cheveux bruns et yeux verts. D'accord. Ma question est: qu'est-ce que cela apporte à l'histoire? Pour le lecteur? Si tu m'avais dit "Cheveux verts, mais yeux bruns", à la limite le détail aurait eu le mérite d'exister (un peu comme dans Bob Morane avec Bill Balantine et ses cheveux rouges/roux). Je sais qu'on a pris l'habitude de décrire les personnages dans leur allure physique, mais je me permets de soulever l'idée que ce n'est pas parce que tout le monde le fait que c'est bien ou même pertinent.
Second: excellente idée de faire la comparaison avec le père (si le père joue un rôle quelconque dans l'histoire à venir). Cela crée une excellent transition ainsi qu'un lien affectif entre Call et ledit père.
Accessoirement, je serais curieux de savoir comment tu as choisi le nom de Call (vu la connotation anglaise, je sens venir une question de prophétie...).
Je suis profondément désolé, c'est une "private joke", mais... "Et si tu rate les tests lors de la cérémonie, tu es envoyé à l'usine où une machine te broie pour transformer ton sang en diesel."Cette cérémonie, qui se répétait tout les ans, était obligatoire à partir de quatorze ans.
Okay, j'essayerais d'éviter ce genre de commentaires hors propos par la suite...
Le reste du chapitre est assez sympa. L'idée du concours pour ensuite faire une vente aux enchères des apprentis est, à mes yeux du moins, aussi originale que positive (vu le contexte économique actuel, même si je suis du très bon côté de la barrière). Tu as su décrire le fonctionnement de ce monde, même si uniquement partiellement (ce qui est normal) sans te perdre dans une longue diatribe descriptive. On a le nom du seigneur et sa description durant une action, on voit le concours se dérouler sous nos yeux, bref, c'est agréable et intéressant.
Impe.
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- Leagend7381
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- Vuld Edone
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Mais comme personne ne sait à quoi ça correspond, , je dis aussi qu'un texte est bon tant qu'il y a de l'effort et de la passion.
Et là c'est le cas.
Alors précipité, oui et non.
Un texte qui va "trop vite" est un texte où on a l'impression d'avoir loupé quelque chose. Par exemple "le héros se promenait dans la rue quand soudain son nemesis apparut devant lui", mais mais mais c- comment il est arrivé là ?! Un exemple type est le déplacement du personnage, "eh allons à la capitale" et la ligne d'après ils y sont. Téléportation !
Donc non, ton texte ne va pas trop vite.
Tu prends le temps de poser les choses.
C'est vrai que ça reste encore un peu du "survol", on ne s'arrête pas vraiment sur les événements mais pour prendre l'exemple du déjeuner : dans un texte qui va trop vite on aurait "il déjeuna avec sa mère et son père puis sortit" okay d'accord merci... Ici on détaille ce que fait la mère, ce que fait le père, on décrit même la tartine et mine de rien ça crée une ambiance familiale.
Il est probable que par la suite, à mesure que ton histoire s'intensifie, tu puisses aller trop vite. Mais à ce stade, non, tout va bien.
En y regardant, ton univers est plutôt intéressant.
Déjà la mère fait de la confiture et ça va te paraître bête mais c'est un de ces petits gestes de la vie quotidienne que tant de plumes ne mettent pas en scène. Le genre de détail qui rend une maison vivante.
Mais aussi il y a ce système d'apprentissage pour le moins... intéressant... et surtout original, crédible selon les circonstances, mine de rien j'ai beau réfléchir je ne me rappelle pas avoir déjà vu ça. Alors on me dira que c'est juste une énième "arène" pour que le héros réussisse / échoue etc... mais c'est une arène originale et qui donne envie de s'intéresser à ton monde.
Une note aussi : l'introduction est elle classique.
Beaucoup de textes commencent par le héros qui fuit une menace "mystérieuse", généralement de nuit sous la pluie, et qui soit tombe d'une falaise soit se réveille parce que c'était un cauchemar.
C'est une variation du début où le méchant tue tous les habitants d'un village ou quelque chose.
Donc moi personnellement je ne cherche pas à savoir qui est elle ou lui, le texte me le dira plus tard.
Cela dit, et même si tu répètes "terreur" un peu trop souvent, tu prends vraiment le temps de poser le décor et les personnages. Cette figure hostile est là encore intrigante parce que tu prends le temps d'en parler.
Alors une fois encore, vi' c'est une "banshee" etc... mais eh, ça a l'air d'une banshee originale, intéressante en tout cas.
Et c'est ce qui me frappe le plus à la lecture.
L'écriture.
Prenons l'introduction :
Dans un texte lambda j'aurais eu droit à "Le soleil se levait sur Brodercast." Oui tous les textes commencent comme ça, grmf, mais ici on a un tas de choses en plus.Un soleil orangé se levait depuis les collines embrumées, illuminant Brodercast d'une douce lumière dorée, puis, à mesure qu'il s'élevait, les vallons qui bordaient l'immense ville.
1) on veut passer des collines à la ville puis de la colline aux vallons.
2) le soleil est orangé, les collines ont de la brume, la lumière est dorée, la ville immense...
Il y a une progression (explicite avec le "puis") et donc pas juste un constat, on est en train de nous montrer l'aube en mouvement. Ce qu'on appelait, au bon vieux temps, une description "dynamique". On dirige le regard, on lui fait faire un mouvement et en même temps le décor évolue.
C'est une phrase complexe, le genre de chose que j'aime voir. Et il y en a partout dans le texte. C'est effectivement la preuve que tu aimes écrire.
Après bon, ce n'est pas exactement maîtrisé.
Par exemple, "collines" et "vallons" sont plus ou moins la même chose dans la tête du lecteur. Tous les deux font partie du "paysage" autour de Brodercast. Du coup pour le lecteur, au lieu d'un regard qui irait de gauche à droite :
collines --> ville --> vallons
On a un regard qui part de la gauche, s'arrête au milieu puis revient en arrière :
paysage --> ville
paysage <--
Il faut donc distinguer les mots pour éviter cette erreur. Au lieu de "collines", dire "horizon" : "Un soleil orangé se levait depuis l'horizon embrumé..."
Ce qui nous amène au second exemple, l'emploi d'adjectifs. À chaque fois que tu veux détailler, tu utilises un adjectifs : "orangé", "embrumé", "dorée", "immense". Les trois premiers toujours après le mot.
C'est plutôt monotone.
Dans le cas des collines, pour dire qu'elles sont embrumées, question de briser la monotonie on peut reformuler : "Un soleil orangé se levait depuis les brumes des collines..." On a dit exactement la même chose mais en évitant de répéter la même structure "nom+adjectif".
Il y aurait d'autres remarques, et ça c'est juste la première phrase, mais eh. On s'en fiche.
Ce qu'il importe de souligner c'est que tu bosses ton univers, que tu bosses ton écriture et que ça se sent. Le résultat est prometteur ou, comme je le dis moi, "plein de potentiel".
Je serais intéressé d'en voir plus...
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- Leagend7381
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1/ travail global du scénario sous la forme situation de départ, événement perturbateur, péripéties, résolution, situation finale (le truc que, Vuld Edone, tu appliquait à ta liste de courses dans tes conseils sur les écrits de textes ). Puis je travail chaque péripéties par le même schéma.
2/ le texte. Je suit le schéma et je crée l'histoire elle même.
En gros on se représente un arbre. Le tronc est l'histoire, je le divise en péripéties, que je divise elles même en péripéties, puis j'ajoute les feuilles et les fleurs (la couleur): le texte.
Toujours pour m'expliquer:
C'est l'histoire d'un chevalier (sa n'a rien à voir avec mon scénario). Un jour un dragon attaque son village (élément perturbateur). Il veut sauver son village (péripétie). Il tue le dragon (résolution). Tout le monde il et content ( résolution).
Puis je prends la péripétie, et je la décortique:
situation de départ: le dragon /Élément perturbateur: il veut le tuer /Péripétie: il s'équipe /Péripétie: Il s'en approche. /Résolution: il le tue /situation finale: tout le monde il et content
Puis j’écris:
Ils était une fois dans un village, un chevalier. Mais un jour un dragon arriva. Il prit son épée, le tua, et tout le monde il et content .
Enfin bref je me comprends.
Si non, j'ai déjà 4 chapitres de prêts (que j'ai fait pendant la semaine). Je vais les poster, finir le 1er chapitre qui ne l'est pas (enfin je pense). Puis je vais informer régulièrement, en spoiler (afin que ceux qui veulent suivre l'histoire sans avoir déjà l'histoire sous les yeux en un résumé, le scénario, pour que l'on puisse m'arrêter si jamais il ne tiens plus la route (déjà, j'ai quelques doutes sur certains passages de ce que je posterai demain).
Et oui, j'aime bien dire déjà
Ps:
Dans le cas des collines, pour dire qu'elles sont embrumées, question de briser la monotonie on peut reformuler : "Un soleil orangé se levait depuis les brumes des collines..."
"Les collines embrumées" est le nom même du lieu.
Si on regarde de gauche à droite (dans ma tête), on à le soleil levant, au dessus des collines embrumées, une petite montagne qui cache au vallon la lumière du jour
Et de plus, j'aimerais, au cas où l'histoire se concrétise, savoir si il y à un moyen de "protéger" l'histoire afin qu'elle ne soi pas copiée, recopiée, recopiée (un copyright en gros).
En tout cas merci à vous tous pour vos conseil et compliment que je prends très à cœur. Et n'hésitez pas à taper au détail prés sur l'écriture (si vous voulez bien sur), car ne pas vouloir regarder ses faiblesses n'est qu'un moyen de ne pas avoir à les surmonter, et n'améillore en rien le texte.
He et oui (encore...) Le double post est il autorisé? Et c'est quoi le bouton administration du site (dans l'onglet profil). Je suis curieux, j'ai pas put m'empêcher d'y toucher mais la page était verrouillée avec pseudo et mot de passe.
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- Leagend7381
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Je suis profondément désolé, c'est une "private joke", mais... "Et si tu rate les tests lors de la cérémonie, tu es envoyé à l'usine où une machine te broie pour transformer ton sang en diesel."
Okay, j'essayerais d'éviter ce genre de commentaires hors propos par la suite...
C'est pas grave, au contraire
Puis tant que j'y suit, je vais répondre à toutes les choses avancées:
Je soulève ce point parce que si tu estimes avoir des problèmes au niveau du scénario, il serait probablement plus judicieux de discuter le scénario dans son ensemble dès à présent, dans la mesure où il peut devenir frustrant de le remettre en question d'ici au milieu du récit (et je sens venir un récit un peu ambitieux).
C'est donc ce que je voudrais faire
Si tu veux te concentrer sur les descriptions, il faudra que je voie si le renard (Vuld Eldone) a du temps à te consacrer vu que c'est davantage son rayon, mais du coup l'idée serait davantage de n'avancer l'histoire que lorsque les descriptions du passage en cours sont devenues "parfaites" (c'est à dire que les astuces utilisées sont comprises et maîtrisées, les alternatives explorées, etc...).
Et cela après avoir discuté du scénario, en gros, dés qu'un chapitre est décrit avec précision, je passe à l'écrit.
Mais bref, pour revenir au sujet de la description, il y a juste deux points que je voulais relever.
Premier: cheveux bruns et yeux verts. D'accord. Ma question est: qu'est-ce que cela apporte à l'histoire? Pour le lecteur?
J'ai l'habitude de décrire les personnages. Mais je préfère le faire au début car je trouve gênant de se retrouver avec un personnage qui n'est pas comme celui que l'on s'immaginait au milieu de l'histoire.
Accessoirement, je serais curieux de savoir comment tu as choisi le nom de Call (vu la connotation anglaise, je sens venir une question de prophétie...).
Comme tout les noms, je les ait prit au pif, sauf pour Miranda (chapitre 4 je crois), ou je m'était servis du nom plutôt doux, qui évoque une belle personne, pour contraster avec la réelle apparence physique du personnage.
À ce stade, même s'il va y avoir une pause durant la semaine à venir, je te conseille de définir précisément les points sur lesquels tu voudrais voir les commentaires s'orienter.
Pas que je sois prêt à remettre en question ma liberté de commenter ce que bon me semble, mais que comme tu peux le constater, on peut passer des heures sur un petit détail.
Un peut tout, mais je pense qu'il y à des trucs que je réussit généralement mieux que d'autres (ce qui, je pense, est normal), et donc je souhaiterais plus m'orienter vers ce où je pêche.
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- Vuld Edone
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Pour être honnête, tu me rappelles moi quand j'écrivais Rohd'rick, à la bonne époque.
Aussi, et c'est intéressant, tu es à petite échelle en train de faire ce que voulait Zara' pour son rêve d'Ether, à savoir des intrigues parallèles sur fond de même histoire : deux personnages qui agissent de leur côté, chacun avec ses chapitres à part.
Ildia : chapitres 2-4
Call : chapitres 1-3
En me lançant dans le chapitre 3, jusqu'à ce que tu mentionnes la chasse j'ai vraiment cru qu'on allait m'introduire carrément un troisième personnage. Bref.
Du coup ça m'a donné un second point de comparaison et c'est là que je me suis rendu compte que, malgré le peu de dialogues, tes personnages n'arrêtaient pas d'agir.
Pas de pensées, pas de monologues, pas de dialogues : woohoo !
Par exemple Ildia, pour spoiler ça se résume à l'attaque d'un ours. Mais durant tout le chapitre on bouge, on fait des trucs : on fait fondre de la neige, on plie la hutte, on se dirige vers la ville... on vit le quotidien de ces gens et comme pour la confiture, ces petits détails (qui me font penser à Ramuz, tiens) créent vraiment un monde vivant. L'explication de la mort bleue n'est pas une malédiction de l'archiliche machin que le héros truc va devoir arrêter : c'est un simple mal avec lequel on vit.
Bref, ça bouge tout le temps, on a un tas de détails et rien d'inutile. Woohoo ! Woohoo ! Et encore woo.
Le plus gros problème, comme je le disais, est dans la formulation.
Une fois encore, le boulot pour les tournures de phrase est là :
"Manger de la neige refroidissait trop le corps, et pouvait donner le bleu mort, une maladie fréquente dans les environs, qui devait son nom au fait que les malheureux..."
"corps" / "mort", "mort" / "maladie", ""environs" / "nom", c'est une mini-poésie en prose.
Et puis ensuite on a des choses comme ça :
"Ceux-ci sortirent en roulant le pan de cuir qui servait de porte admirer le lever du soleil. Celui-ci se glissa à l'intérieur de l'habitat pour révéler le visage de la jeune femme."
La répétition "ceux-ci" / "celui-ci n'est pas notable pour le lecteur, donc honnêtement on s'en fiche. Par contre, "celui-ci" fait référence à un objet. Or, le principal objet actif dans la mémoire du lecteur c'est les parents. Les parents sont formés de deux éléments, le père et la mère. Résultat, "celui-ci" réfère au père.
Et là j'ai buggé.
À quel moment on a parlé du père ? Je me suis affolé, j'ai repassé la dernière phrase pour découvrir que "celui-ci" désignait le soleil.
En surface, ta formule devrait fonctionner. La phrase se termine sur "soleil", la suivante recommence avec "celui-ci", c'est un masculin, pas de raison que le lecteur... mais dans la tête du lecteur ça ne fonctionne pas du tout pareil.
Et là on va être un peu technique.
En bref, il y a la position "sujet", celui qui agit, et la position "objet", celui sur qui on agit. Ici les sujets sont "ceux-ci", les parents. Ils ont la priorité dans la mémoire du lecteur parce que... ben... c'est les plus importants. Les objets sont la porte (le "pan de cuir") et bien sûr le "lever de soleil".
Cela signifie que "celui-ci" peut se référer à trois éléments : le père, la porte ou le soleil.
Mais même en utilisant "ce dernier" pour se référer au dernier élément introduit, le lever de soleil, le problème persisterait.
Le problème vient alors du verber "se glisser (à l'intérieur)" qui est connoté humain. Si on avait écrit "celle-ci se glissa à l'intérieur" on aurait pu parler de la porte que le vent aurait légèrement repoussée dans la hutte... mais de fait on humanise l'objet. Or quel est l'objet le plus humain en mémoire ? Le père.
Tu vois, c'est ce genre d'erreurs que tu commets. Et c'est assez compliqué de toutes les chasser.
"Ceux-ci sortirent en roulant le pan de cuir qui servait de porte admirer le lever du soleil. La lumière se glissa dans leur demeure pour révéler..."
Ici on a un problème de référence assez commun à l'instant où on essaie de bricoler un tant soit peu les phrases. Ce qui devrait fonctionner 9 fois sur 10 ne fonctionne plus pour des raisons obscures et indéchiffrables, et c'est difficile de donner des règles générales sans entrer dans des explications pour le moins... euh... difficiles.
Tiens, autre exemple de référence :
"Le corps d'un garçon. Soudain, il arriva à sa hauteur. Tout en courant, il se défit de son sac et de sa ceinture, le dépassa de quelques mètres, et plongea."
Okay, seconde phrase, "il" se rapporte au garçon. Troisième phrase, "il" se rapporte à Call.
Comment on le sait ? Parce que le garçon ne peut pas courir, et que Call a un sac. La grammaire traditionnelle te dit que "il" se rapporte au dernier objet introduit ou whatever mais en fait le lecteur a des objets en mémoire et utilise les détails immédiatement disponibles dans la phrase pour déterminer de quel objet il s'agit. Ici, grammaticalement, il devrait y avoir un problème.
Dans les faits, j'ai compris sans problème.
"Le choc fut douloureux, et il sentit ses dents claquer contre sa langue qui se mit à saigner légèrement, mais il tint bon."
J'adore comme tu arrives à dire "il se mordit la langue" de façon épique.
"Puis ils saisirent tout deux l'enfant pour le tirer vers la berge, s’efforçant de garder l’équilibre sur ce frêle abri des rugissement rageurs du fleuve."
Cette phrase montre bien comment tu fonctionnes.
Tu donnes une action (tirer l'enfant hors de l'eau), puis tu la détailles. Du coup tous les signaux "danger" se trouvent à la fin : "frêle", "abri", "rageurs", etc...
D'ailleurs c'est discutable mais ça m'a donné l'impression d'un déséquilibre, comme à chaque fois qu'un texte me montre ses rouages.
J'aurais fait :
"Puis ils saisirent tous deux l'enfant et aux rugissements rageurs du fleuve, malmenés (blablabla), ils le tirèrent vers la berge."
Entendons-nous.
Ta phrase fonctionne très bien. Je la trouve "déséquilibrée" mais à la lecture elle est plutôt agréable.
C'est juste que l'action est finie en moitié de phrase, et du coup le reste de la phrase tourne un peu à vide. Un peu comme si en théâtre on oubliait les effets spéciaux et l'ingénieur les balançait tous en vrac dans l'urgence à la fin de la scène.
Autre problème, à mes yeux...
Alors là c'est assez dangereux à dire parce que l'un de tes points forts, justement, c'est que tu prends le temps de détailler. Mais :
"Il poussa un long gémissement de douleur avant de se lever brusquement en poussant un petit cri de peur."
Bon déjà il "pousse" deux fois, répétition, ce qui illustre mon propos à l'avance mais faisons comme s'il n'y avait pas ça :
"Il poussa un long gémissement de douleur avant de se lever brusquement en lâchant un petit cri de peur."
Vala'. Non le problème est qu'ici des détails il y en a trop.
Il a à peine mal que brusquement il se lève et paf il nous crie dessus. La phrase d'avant fait pareil (laisse-moi deux secondes) :
"Les yeux de l'enfant s'ouvrirent en grand tandis qu'il respirait bruyamment."
D'accord, il ouvre les ye- eh pourquoi tu me parles de sa respiration ?
Je sais que ça ne te parle pas, parce que tu fais les choses juste. Tu détailles. Et des tas de textes font comme toi. C'est même des détails assez conventionnels, la respiration forte, le cri de peur...
Mais c'est de trop.
Là encore, pour reprendre des notions de l'école, il y a la "phrase principale" et la "phrase subordonnée". Je vais employer ces notions différemment : il y a "le principal dans la phrase" et "ce qui y est subordonné". Ici, la respiration bruyante, est subordonnée... mais écrite comme un élément principal. Preuve ?
"Les yeux de l'enfant s'ouvrirent en grand tandis qu'il saisissait le couteau."
Le principal, dans la phrase, ce que le lecteur doit retenir, c'est qu'il a saisi un couteau, qu'il est armé. Les yeux ouverts ne servent plus qu'à détailler son état, c'est devenu secondaire. Dans ta phrase, c'est l'inverse, tu dis qu'il se réveille et le fait de respirer sert juste à détailler son état.
Mais j'ai employé la même structure.
Pour bien différencier le principal du reste, on modifie donc la structure, on efface ce qui compte moins :
"Les yeux de l'enfant s'écarquillèrent, le souffle bruyant."
Bon okay je ne vois toujours pas le rapport entre les yeux et la respiration mais l'idée est là : on retire le verbe, on retire carrément le sujet et on réduit le tout à un nom. Ça attire moins l'attention, c'est moins important, c'est clair.
Alors maintenant revenons à :
"Il poussa un long gémissement de douleur avant de se lever brusquement en poussant un petit cri de peur."
C'est quoi l'information principale ?
Je suppose que c'est "il se leva"... mais c'est le seul verbe à l'infinitif, encore moins remarquable que le participe juste après. Pourquoi on me met le seul verbe braiment conjugué au départ si la douleur est complètement accessoire ? Pourquoi la douleur serait l'information principale ?!
Je suis perdu !
Et à la première lecture, en lisant normalement, comme d'habitude, sans m'arrêter, tout ce que j'ai lu c'est "il poussa un cri de douleur avant de bfadlhl cri glks okay il a mal".
On restructure :
"Il poussa un long gémissement de douleur interrompu brusquement et l'enfant se redressa d'un coup dans un cri apeuré."
J'ai repris ta volonté de "surprendre" (l'idée du "brusquement") mais en mettant les points sur les i : le gémissement est interrompu, là le lecteur découvre que c'était donc secondaire, qu'il va y avoir plus intéressant juste après (confirmé avec "d'un coup", un mini-chiasme si tu veux) avec reprise du sujet ("l'enfant", pas juste "il") et verbe conjugué. Le cri apeuré ne peut plus induire en erreur, on n'a même plus de verbe, même plus de préposition...
Tout cela pour dire :
Reformule.
Le problème est qu'à ton stade tu te retrouves à jouer avec des règles que la grammaire scolaire ne donne pas.
Par exemple, je doute que tu aies toujours compris comme la référenciation fonctionne (pour être honnête moi non plus) et de même, cette histoire d'information principale (la thématique) doit être plutôt obscure aussi.
Et après on se demande pourquoi je m'acharne à écrire les Chroniques d'Écriture...
Je ne peux pas te proposer des reformulations -- j'ai mes idées et mon style, ce n'est pas le tien -- et je ne peux pas passer en revue toutes tes phrases -- il y en a trop -- du coup je vais probablement faire comme ci-dessus et simplement en tirer deux trois qui me paraissent les plus frappantes pour les discuter et en dégager des "règles" vagues.
Difficile pour moi de faire plus.
Mais yup, c'est le plus important à ton stade, reformuler. Revenir sur tes phrases, voir comment mieux les structurer, et pour ça prendre conscience de ce qui marche et de ce qui ne marche pas.
Bonne chance ?
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- Leagend7381
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Donc je restructure les phrases de façon à souligner l'idée principale.
"Le corps d'un garçon. Soudain, il arriva à sa hauteur. Tout en courant, il se défit de son sac et de sa ceinture, le dépassa de quelques mètres, et plongea."
Les deux ils faisaient en fait référence à Call. Mais je vais modifier car ce n'est apparemment pas clair.
Aussi, et c'est intéressant, tu es à petite échelle en train de faire ce que voulait Zara' pour son rêve d'Ether, à savoir des intrigues parallèles sur fond de même histoire : deux personnages qui agissent de leur côté, chacun avec ses chapitres à part.
Leurs histoires vont se mêler (tu t'en doutes), et ce dans quelques chapitres.
Mais a chaque fois qu'un personnage rentrera en scène, je vais le faire apparaître un ou deux chap. avant.
Le maximum de personnages séparés dans les chapitres sera de trois je pense. Mais pour ne pas trop perdre le lecteur, j'essayerais de faire en sorte que le troisième soit assez rare.
Bonne chance ?
Pourquoi un point d'interrogation? Enfin merci quan même .
Ps: pour l'histoire de copyright, tu en pense quoi?
Et de plus, j'aimerais, au cas où l'histoire se concrétise, savoir si il y à un moyen de "protéger" l'histoire afin qu'elle ne soi pas copiée, recopiée, recopiée (un copyright en gros).
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- Vuld Edone
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Je laisse Krycek expliquer tout ça.
Pour le reste, je peux juste te dire que ça va être difficile et compliqué, et j'ai encore deux chapitres à lire.
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- Leagend7381
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Si non:
Chapitre cinq terminé.
Selon toi, pour le fonctionnement de la magie, je dois faire compliqué (quitte à faire un mémo à part de l'histoire sans y passer trop de temps sur le texte), ou réellement simple.
Ps:
Encore un énorme merci
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- Vuld Edone
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Pour la magie, je dirais de rester simple. Les gens ne compliquent que quand ça joue dans l'intrigue (l'Échiquier, par exemple). Tu n'en as pas besoin. Tant que toi tu sais comment ça fonctionne, pas besoin de l'expliquer.
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- Leagend7381
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- Imperator
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Pour l'heure, juste quelques remarques sur des détails:
Je me devais de relever cette phrase pour l'aspect amusant de la chose. Et derrière te conseiller de réellement prendre le temps de relire ton texte. Je peux ignorer les fautes, mais il y a un risque que le texte soit mal interprété selon la grammaire employée.De la viande qui, disait il, avait chassé la veille.
Oh, et celle-ci:
Cela qui fesse une matinée est une image particulièrement drôle . Encore une fois, je peux ignorer les fautes, mais quand c'est amusant, je dois le relever.Cela fessait maintenant une matinée
Un soleil orangé se levait depuis les collines embrumées
Est-ce qu'il y a un sens derrière la répétition du soleil en début de chapitre? Pour annoncer le début et la fin d'une partie? On ne dirait pas puisque le chapitre deux se termine par un cliffhanger:ou se couchait un magnifique soleil doré
C'est dommage, ça aurait été une magnifique tournure de phrase pour anticiper chez le lecteur l'arrivée d'un événement majeur et préparer la transition vers la suite du récit."Espérons que cela suffise", se dit elle.
... mmmh. Est-ce que j'ose me permettre de dire que tu vas un peu vite en écriture? J'entends... la phrase n'est pas finie. À priori il manque un verbe. J'imagine que ça provient d'une ré-écriture du passage, d'une hésitation ou d'un élément de ce type, mais le résultat final est malgré tout étrange. On retrouve le même phénomène ici:Elle ouvrit un pan de la hutte et au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.
il manque aussi un mot. Toujours un détail, mais un mot qui manque a tendance à être autrement plus "dérangeant" dans le sens où ça interrompt la lecture bien plus qu'une quelconque faute d'orthographe ou de grammaire.chassa sa lugubre pensée, tentant se persuader d'elle même,
C'est probablement possible, mais j'ai franchement du mal à imaginer quelqu'un tenir un arc avec une flèche encochée, ainsi qu'une lance. À moins d'avoir trois mains.Son père s'arma d'un arc, une flèche encochée, et d'une lance.
C'est un détail, au final on s'en fiche, mais ça m'a marqué.
Okay, je vais en rester au chapitre 2.
***
On arrive au coeur de ce chapitre et à la fameuse problématique rythmique à laquelle tu faisais référence tout au début.Ce fut le quatrième jour que le malheur arriva.
Et ici, effectivement, je trouve que le combat contre l'ours arrive beaucoup trop vite et se finit beaucoup trop vite. Ce qui est d'autant plus étrange que tu as fait un très bon travail sur l'introduction et sur la conclusion du passage. En tant que lecteur, j'ai saisi le mode de vie de ces gens, j'ai eu un peu de temps pour m'attacher à eux (sans non plus être fortement attaché, mais tout de même) et la fin m'a réellement pris dans l'histoire avec cet enfant perdu suite à un événement à ce point surnaturel et un autre événement à ce point pragmatique et émotionnel.
Voyons la structure de ce morceau de passage. Les idées sont:
- quatrième jour
- tente a été montée
- chiens avertissent de l'arrivée du monstre
- on s'arme
- monstre arrive
- parents sont tués
- ours est tué
- Ildia s'évanouit
Je constate que tu as une phrase par idée, Là où avant tu avais plusieurs phrases par idée.
Le plus constructif en termes d'apprentissage à mes yeux serait que tu explores pourquoi tu changes soudainement de style. Personnellement, je serais intéressé à savoir ce que tu as ressenti en écrivant cette partie, ainsi que l'effet que tu voulais obtenir avec la première phrase:
Ce fut le quatrième jour que le malheur arriva.
Le reste du chapitre est très bon à mes yeux, mais ce passage vaut de s'y arrêter si tu es d'accord.
Impe
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Cela qui fesse une matinée est une image particulièrement drôle . Encore une fois, je peux ignorer les fautes, mais quand c'est amusant, je dois le relever.
Oui . mais je me fait tout le temps avoir: le correcteur me donne cette solution et je clique dessus
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Cela qui fesse une matinée est une image particulièrement drôle . Encore une fois, je peux ignorer les fautes, mais quand c'est amusant, je dois le relever.
Oui . mais je me fait tout le temps avoir: le correcteur me donne cette solution et je clique dessus
... mmmh. Est-ce que j'ose me permettre de dire que tu vas un peu vite en écriture? J'entends... la phrase n'est pas finie. À priori il manque un verbe. J'imagine que ça provient d'une ré-écriture du passage, d'une hésitation ou d'un élément de ce type, mais le résultat final est malgré tout étrange. On retrouve le même phénomène ici:Elle ouvrit un pan de la hutte et au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.
oups... j'ai oublié le verbe:
Elle ouvrit un pan de la hutte et frissona au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.
Elle ouvrit un pan de la hutte et au contact du vent glacé qui lui foutait le visage.
Je n'y manquerais pas. Après tout, je suis là pour progresser non .
En tout cas, encore un énorme merci à vous.
Modifié:
Chapitre 2, l'attaque de l'ours
Ils discutaient paisiblement du voyage qu'ils devraient effectuer le lendemain. Une rude traversée les attendait.
Soudain, un rugissement rageur, aussitôt suivi des jappements affolés des chiens secoua le petit groupe. Dehors, c'était la pagaille. Cinq husky gisaient déjà sur le sol. L'ours se battait rageusement, malgré ses quelques blessures.
Ildia, par réflexe, recula à nouveau dans la tente, mais voyant son père s'équiper d'un arc et planter une lance à ses pieds, elle fit de même.
Les traits volèrent. Aussitôt atteinte, la bête fit un quart de tour pour charger.
D'abord, il envoya dans les airs l'importun qui avait eut l'audace de le menacer de son bâton, puis il brisa la nuque de la femme qui s'était précipité sur le corps inanimé de sa victime. Lorsque ce fut fait, il se dirigea ver la plus jeune, qui tremblait.
Il allait s’amuser un peut avec elle. Il rugit, se leva sur ses pattes et la jeta au sol.
Elle se releva, une longue trace sanguinolente sur le bras, défiant l'énorme animal qui se dressait sur ses pattes arrières.
Celui-ci retomba lourdement sur le sol pour l'écraser, mais elle n'était plus là. Soudain, une fulgurante douleur lui traversa le flanc.
Ildia se tenait debout, les mains serrées sur la lance qui était profondément enfoncée dans les flancs de l'ours. Puis elle recula précipitamment pour éviter l'imposante griffe.
L'anniaml avança, lentement, elle était prise au piège. Elle ne pourrais plus s'échapper. Elle n'était même pas armée.
Ildia se mit à réfléchir à toute vitesse, ses souvenirs défilant devant les yeux. Elle posa un dernier regard sur ses parents et sa dernière pensée fut pour eux. Puis elle eut soudainement froid, faim et mal, et ce fut le noir.
La lourde patte griffue envoya en l'air l'homme qui avait eut l'audace de le menacer de son piètre bâton.
L'ours s’apprêta à balancer sa lourde patte pour mettre fin à la vie de cette gamine qui ne l'avait que trop défie. Mais il ne put pas, ses griffes traversèrent la jeune fille comme si elle n'était pas plus consistante que de l'air.
Ildia se tenait à une cinquantaine de centimètres du sol, immobile, la tète renversée en arrière. Une étrange lueur bleutée l'entourait. Puis, lentement, sa tête se releva, et les yeux se fixèrent sur ceux de l'ours.
Par contre, je préviens: l'histoire est vicieuse dans ma tête, et il y à des choses qui ne semblent pas êtres ce qu'elles sont (e n'en dit pas plus pour ne pas raconter l'histoire avant même de l'avoir écrit, mais si quelqu'un veut le savoir (je pense à toi, imperator, qui semblait plus calé sur le scénario, comme tu me l'avait dit au début).
Okay, ça va trop vite pour moi. Donc je vais suivre à mon rythme.
Ca vas trop vite? L'histoire se déroule trop vite, elle est trop précipitée, ou c'est que j'en écrit beaucoup d'un coup?
Est-ce qu'il y a un sens derrière la répétition du soleil en début de chapitre? Pour annoncer le début et la fin d'une partie? On ne dirait pas puisque le chapitre deux se termine par un cliffhanger:
Effectivement, non. Mais ces deux chapitres sont, pour moi, l'introduction de personnages dans le récit. On apprends à les connaitre, leurs habitudes, leurs modes et lieux de vie. Je ferais sûrement pareil pour tout les personnages à venir.
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