Quand écrivez-vous?
- Zarathoustra
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- Iggy Grunnson
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C'est vrai que la musique est un plus indéniable pour se mettre dans l'ambiance d'un récit. Je me suis constitué une petite bibliothèque de morceaux, principalement des musiques de films, que je me passe en écrivant. En fait, j'ai pensé à une époque mettre cette liste en ligne, parce que je pense que pour le lecteur aussi il peut être intéressant d'être accompagné par la musique adéquate.
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- Anonymous
Pourquoi pas poster cette liste ici ? Si tu utilises winamp c facile grace au generate playlist file qui te crée ta playlist en format html; un copier/coller et c'est gagné !
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- Krycek
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C'est vrai que la musique est un plus indéniable pour se mettre dans l'ambiance d'un récit. Je me suis constitué une petite bibliothèque de morceaux, principalement des musiques de films, que je me passe en écrivant. En fait, j'ai pensé à une époque mettre cette liste en ligne, parce que je pense que pour le lecteur aussi il peut être intéressant d'être accompagné par la musique adéquate.
Bizarre j'avais eu la MEME idée !
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- Iggy Grunnson
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Voilà une brève compilation de morceaux que j’ai essayé de classer par thèmes, avec entre parenthèses une référence du groupe ou de l’auteur. Je ne sais pas omment faire apparaître des raccourcis, mais pour ceux qui sont intéressés, ces morceaux sont faclies à trouver sur kazaa ou autre.
Action :
New noise (refused), La partie commence (Space Adventure Cobra), Conan theme (Basil Pouledouris), Beetlejuice (basic radio), Road to avalon (Kenji Kawai-Avalon).
Ambiance:
Many meetings (Howard shore-la communauté de l’anneau), Last harmonica blues (cowboy bebop), Pour une poignée de dollars (Ennio Morricone), ghosts of a future lost ou lux aeterna (clint mansell – requiem for a dream).
Emotion/amour:
Anakin’s betrayal (John williamx- star wars episode 3), you’re so cool ( hans zwimmer-true romance), A kiss to buld a dream on (Louis Armstrong), Corazon de oro (rancid).
Epouvante:
Brams stoker’s dracula (Wojciech Kilar), Entretien avec un vampire – Theme, plus n’importe quelle musique de john carpenter.
Iggy
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- Krycek
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Je suppose qu’au fond, je fantasme toujours sur l’idée de faire un film – comme en témoignent les nombreuses références, cinématographiques pour la plupart, de mes histoires- , et donc il est logique que je veuille aussi ma BO J
Je te rejoins à nouveau là dessus... disons que pour Pandémonium, je le voyais comme un film, afin de m'aider à écrire des passages que je trouvais fouillis. Ca me permettait ainsi de mieux décrire l'action en cours. Ainsi par la suite et la force des choses, je l'ai imaginé comme un film (sans idée à priori, je ne souhaitai pas réellement en faire un) et donc l'idée de la BO accompagnant le récit est venue !
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- Falc'hun
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A partir de quel stade vous mettez vous à écrire?
En fait j'ai pas de crtitère particulier pour commencer à écrire, le plus souvent je sens qu'une idée, une histoire, un passage qui me trotte dans la tête arrive à maturation, il faut que que je l'écrive. Ca peut être juste le début d'un récit que je continuerai que plus tard ou la suite d'un projet en cours. L'évolution du scénario que j'ai déjà établi importe peu, il se peut même qu'au fil de l'écriture ce que j'avais prévu ne se réalise pas et que je me retrouve aux antipodes de mon idée primaire.
Qu'est-ce qui déclenche cette envie?
On en reviens un peu à ma première réponse, le moment où l'idée est mûre. Mais il y à aussi un facteur temps qui entre en ligne de compte. Avoir du temps devant soit est important quand on entre en phase de rédaction. Parfois aussi c'est la peur de perdre le fil de ses pensées, je me souviens nottament avoir écrit un scénar de JD en plein milieu de la nuit parceque je venais d'avoir l'Idée. Je dois avouer que j'ai un petit faible pour le train que je prends régulièrement. Le bruit monotone des rails, les paysages bretons qui défilent alors que la nuit tombe...
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- Iliaron
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Même pas! Faudra y penser! Quoiqu'un buffet cybernétique n'est pas forcément très goûteux .Poursuite du parcours d'intégration, rassurez moi il y a un buffet à la fin?
N'empêche, quand je lis ta réponse, je remarque que je fonctionne à peu près de la même manière: à des moments j'ai envie d'écrire - et souvent ces moments sont ponctués par une assez bonne inspiration, ça fait toujours plaisir - alors j'écris. A d'autres, pas du tout, ou alors pas assez pour que je prenne le temps... Enfin, bon gré mal gré, les écrits avancent toujours un peu (pas forcément bien, mais ils avancent )
La seule fois où j'ai réalisé ceci, j'avais beau avoir l'impression d'avoir l'Idée, et j'avais tout écrit d'une traite durant la nuit. Seulement le matin je ne retrouvais pas l'idée au milieu du récit, et ne me souvenais plus de ce que c'étaitje me souviens nottament avoir écrit un scénar de JD en plein milieu de la nuit parceque je venais d'avoir l'Idée.
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- Falc'hun
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Il est toutefois à noter aussi qu'au bout d'un moment il faut que je puisse écrire pour pouvoir me libérer et passer à une nouvelle étape de l'histoire. Et l'écrit nécessite plus l'inspiration de la formule pour pouvoir retranscrire les idées.
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- ZikL
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- Messages : 129
j'aime aussi (si je n'écris pas la nuit) aller a la mer ou a la montagne ou dans un endroit très isolé pour m'inspirer du lieu.
je sais aussi qu'une grande parti de mon inspiration me viens quand je suis en voiture (comme je conduits pas ça aide... mais un passager silencieux ça n'est pas toujours apprécier...)
oui je sais c'est étrange lol... mais c'est ce qui m'inspire
(mais j'écris de nuit ça c'est sur... la journée j'arrive pas!)
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- eLiZ
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Zarathoustra écrit: A partir de quel stade vous mettez vous à écrire?
- D'une idée ou d'une intention?
- D'un scénario béton?
- Quand vous connaissez la fin?
- Quand un débt d'histoire vous plait et que vous aimeriez connaître la suite vous même?
etc.
Quand je connais la fin. Sinon, je sais que je vais dans un mur et je ne peux pas avancer sans objectif plus ou moins précis.
Zarathoustra écrit: Qu'est-ce qui déclenche cette envie?
- Toujours l'idée, la fameuse étincelle?
- La pression (quoi?!? j'ai pas de textes pour la prochaine Mise à jour! )
- L'humeur, la météo
- Un film ou un apport exterieur
L'idée, bien sûr ! Et aussi l'humeur. L'apport extérieur, littéraire notamment, m'insuffle aussi beaucoup d'envie.
Zarathoustra écrit: Avez-vous des trucs pour stimuler l'écriture?
LoR évoquait la musique. Mais avez vous d'autres trucs?
Lire, beaucoup.
Regarder des trucs déprimants à la télé. (Genre les infos)
Etre confrontée à des mauvais artistes : ça me donne envie de faire mieux qu'eux et de m'y mettre.
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- Krycek
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C'est tout l'inverse pour ma part, savoir comment ça se fini me bloque. C'est le cas pour Pandémonium.Eliz écrit: Quand je connais la fin. Sinon, je sais que je vais dans un mur et je ne peux pas avancer sans objectif plus ou moins précis.
Oui, ou voir des scénars qui ont loupé quelquechose et l'intégrer dans mes récits !Eliz écrit: Etre confrontée à des mauvais artistes : ça me donne envie de faire mieux qu'eux et de m'y mettre.
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- eLiZ
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- Zarathoustra
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C'est marrant parce que mes premiers récits, c'étaient come ça. J'avais toutes les phrases dans ma tête. J'avais plus qu'à coucher ça. En fait, le texte s'écrivait dans ma tête pendant que je conduisait. C'était biz z arre parce que je faisais même les corrections (du genre, tiens là, il faut que j'intercalle telle phrase). Mais c'est fini maintenant. Faut que je me force que j'aille au charbon.Falc'hun écrit: Tu dis qu'à certains moment les récits n'avancent pas faute de temps ou d'inspiration. Dans mon cas même si le nombre de pages n'évolue pas l'histoire continue d'avancer, d'évoluer dans mon esprit, l'écrit n'est que l'aboutissement.
Si, parfois, j'ai encore quelque flash, généralement pile au moment où je ferais mieux de dormir. donc Si je suis crevé, c'est tant pis, si je suis courageux, je me lève. J'ai donc une inspiration plutôt noctambule. Mais j'ai quand même pas intérêt à les louper parce que ça arrive de moins en moins, comme vos pouvez le constater.
Ces derniers temps, mes textes ont souvent été des exercice imposé, style thème de concours. Il y a un premier jet quand j'ai "l'idée". Puis je traville, retravaille, re-re-travaille... Parce que j'ai pas d'autres vrais idées.
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- Falc'hun
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Quand je parlais de l'évolution du texte et de l'histoire je pensais bien évidemment au texte en lui même, mais il ya aussi le scénario, les décors, les personnages.
Si ça peut te rassurer moi aussi il faut que j'aille au charbon.Mais c'est fini maintenant. Faut que je me force que j'aille au charbon.
Bienvenue au club des inspirés de la nuit. C'est vrai que c'est à ce moment là que ça tombe. Mais aussi au moment où on s'y attend le moins. Généralement un moment de rêverie où l'esprit se déconnecte un peu: en cours, au boulot cet été, en voiture...généralement pile au moment où je ferais mieux de dormir
Ce qui et le plus embettnt c'est qu'il faut que je note immédiatement mon idée sinon la pluspart du temps je la perds et pas moyen de remettre le doigt dessus. C'est pourquoi un bou de papier et un crayon sont mes deux compagnons les plus fidèles.
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- dude
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Ces derniers temps, mes textes ont souvent été des exercices imposés, style thème de concours
Voilà bien un exercice qui m'est très difficile d'aborder! J'ai essayé quelque fois mais ça ne m'inspire pas vraiment. Je trouve ça trop contraignant ou au contraire trop libre, et du coup, l'inspiration ne vient pas... Pas doué le dude
Mais c'est fini maintenant. Faut que je me force que j'aille au charbon.
Si ça peut te rassurer moi aussi il faut que j'aille au charbon.
Je m'inscris aussi au club! J'ai les idées mais la motivation me manque parfois. J'écris moi aussi mon texte dans ma tête et c'est d'ailleurs souvent bien au chaud dans mon lit que je parviens à surmonter une difficulté. C'est le point le plus énervant: quand on sait ce qu'on veut écrire mais que les phrases ne sortent pas! Je me pose beaucoup de questions sur la qualité de ce que j'écris et je crois que c'est ce doute qui entrave ma cadence d'écriture.
Alors l'écriture, une question de confiance en soi?
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- Falc'hun
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Je veux bien être le trésorier du club.Je m'inscris aussi au club!
Tout n'est il pas question de confiance en soît?Alors l'écriture, une question de confiance en soi?
Peut être y a-t-il aussi une grande exigence envers nous même et une volonté de bien faire. Une espèce d'insatisfaction à ne pas réaliser ce que notre esprit imagine.
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- Zarathoustra
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- dude
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Mais j'ai l'impression que ces petites distractions diminuent mais que de grosses occupations qui me tombent dessus me rattrappe
et oui! La vie est dure parfois...
Moi, c'est un petit chaton affamé et affaibli que j'ai recueilli alors qu'il n'avait que trois semaines et qui maintenant court partout et cherche à me mordiller les pieds pendant que j'essaie d'écrire!
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- Vuld Edone
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A partir de quel stade vous mettez vous à écrire?
Je regarde la réalité, j'en extrais un élément et sur cet élément je laisse courir mon imagination qui d'elle-même met en place toute l'histoire. Elle peut mettre des jours, des mois, c'est très divertissant et on ne connaît jamais le dénouement.
Ce n'est qu'une fois que l'histoire a été bien définie, avec un début et une fin, plus une ribambelle d'événements et de thèmes, que je me mets timidement à écrire.
Qu'est-ce qui déclenche cette envie?
L'envie d'écrire ne s'apaise jamais, mais pour un texte précis c'est la répétition de l'élément que j'avais extrait de la réalité. Si en arrivant sur mon ordinateur je pense à l'histoire du texte, c'est gagné, sinon il faudra attendre encore.
Avez-vous des trucs pour stimuler l'écriture?
Premier conseil : relisez une partie de votre texte jusqu'où vous avez arrêté.
Ca vous remet dans l'atmosphère, ça vous évite de repartir sur tout autre chose et, avec un peu de chance, vous joignez à l'envie d'écrire le plaisir de la lecture.
Si jamais, une fois arrivé au bout de la lecture, vous ne saviez pas quoi écrire, c'est soit que vous avez autre chose en tête, auquel cas il vaut mieux abandonner, soit que le passage était mauvais, et là c'est Ctrl+Z et on reprend.
Deuxième conseil : profitez de vos erreurs.
Vous avez comme moi planifié jusqu'au moindre détail, vous avez besoin que votre personnage passe à droite plutôt qu'à gauche et bien entendu, au moment voulu, le personnage passe à gauche.
A ce moment, songez qu'il y a peut-être une raison à votre choix : revoyez votre plan, votre histoire, réfléchissez à ce choix inattendu et adaptez l'histoire en conséquence. Un plan n'est pas figé une bonne fois pour toute, il ne demande qu'à s'enrichir. Soit vous arrivez à concilier l'erreur et en faites un nouvel élément du texte qui l'enrichit, soit vous cherchez la cause de ce choix et vous la modifiez. Dans les deux cas, cherchez toujours la cause d'une erreur.
Troisième conseil : ne pensez plus à l'écriture.
Pour tous ceux qui en allumant leur ordinateur ouvrent par réflexe l'explorateur ou lancent un jeu quelconque, mettons un JdREMM, n'oubliez pas que l'écriture est un besoin viscéral, que ça ne vous lâchera plus jamais de toute votre existence. Si le besoin n'est pas viscéral... tant pis pour vous.
Donc lancez votre jeu, visitez votre forum, discuter sur messagerie, bref oubliez complètement l'écriture. Vous le regretterez d'abord, ensuite vous n'y penserez plus, puis l'envie d'écrire reviendra, toujours plus forte, toujours plus dévorante, qu'il faudra bien assouvir.
Plus vous résisterez (et résister, on le sait, n'est pas difficile), plus l'envie sera forte.
Quatrième conseil : écrivez régulièrement.
Oui, je sais, ce n'est pas évident, mais en se forçant on n'obtient rien et devoir attendre des mois avant de réécrire est quelque peu dommageable. Le mieux est encore de s'offrir des périodes d'écriture, le matin ou le soir, voire un jour donné dans la semaine. N'essayez pas d'écrire plus que vous ne le pouvez, ça se retournera toujours contre vous.
Ainsi, pour ma part, j'ai plutôt l'habitude d'écrire le soir, en expédiant le plus vite possible tout le reste, forums, jeux. Il faut juste une plage horaire un peu morte, où on n'attend plus rien, qui permette donc de se concentrer aisément sur l'écriture.
Cinquième conseil : faites évoluer continuellement votre histoire.
Une histoire fixe est une histoire morte, un texte qui ne verra jamais le jour. Vos idées changent, j'espère, votre expérience scripturale aussi, vos goûts, vos raisons d'écrire peut-être. Réadaptez l'histoire, n'hésitez pas à la changer radicalement à l'occasion, supprimez un personnage, rajoutez-en un autre, changez la fin sur un coup de tête.
Le premier avantage est que vous n'aurez jamais l'impression de faire du copier/coller de votre esprit au traitement de texte mais de toujours inventer, le second avantage étant que vous aurez envie, en fixant le cours de l'histoire, d'en découvrir la véritable fin. Un texte vivant est un texte qui nous intéresse, qui a donc toutes les chances d'être continué. Si vous ne continuez pas une histoire, c'est peut-être tout simplement qu'elle ne vous plait plus, et pour la sauver il faudra peut-être en changer le fondement même.
On va s'arrêter là pour les conseils, il n'y a de toute manière pas grand-chose de nouveau. Le plus important est de ne pas se forcer car si à court terme ça fonctionne, à long terme la forme en souffre énormément et le rythme en prend un sévère coup.
Puis lire, lire, lire, lire, lire, lire...
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