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Par Zordral


La Naissance d’un orc pas comme les autres :

Dans la Horde des crocs acérés, le clan des orcs noirs à L’Est de Montagnes des Larmes, naquit un jour un petit orc noir, à peine plus grand que le plus petit des gobelins (tout le monde sait que les orcs noirs sont très grands dès leur naissance...), son père était le chef du village, un gros orc noir nommé Gortnak.

Il fut consterné que son fils qui devait lui succédait (excepté s’il tombait sous la lame d’un orc un peu trop ambitieux) fut aussi minuscule et d’apparence si frêle !!

La cérémonie de célébration se fit quand même, et on l’appela le nouveau né : Zordral

Quelques semaines passèrent et il ne grandit pas, et au lieu d’aller faire des luttes de coup de boule (très répandu) il restait là, seul, sans rien dire, impassible.

Son père lui apprit quand même à se battre, réduire ses adversaires en morceaux, être sans pitié (comme un vrai chef orc noir qui plus est).


En route chez le chamane :

La taille de son fils ennuyait Gortnak, car les orcs noirs ne reconnaissent un chef qu’a sa taille. Pour tenter de remédier à cela. Il fut décidé d’aller voir le Chamane des Montagnes : Crândur le chamane orc sauvage qui vivait en ermite au fond d’une grotte.

Quand il s’enfoncèrent dans les montagnes il furent assaillis par des lâches hobgoblins qui leur avait tendu une embuscade !! Deux orcs noirs succombèrent aux flèches, et les guerriers hobgoblins se ruèrent sur les orcs noirs.

_" Masââââkron lé !!! " hurla Gortnak

Les hobgoblins hésitèrent et la garde personnelle de Gortnak les chargèrent de front.

Zordral courut derrière eux, et sans éprouver la moindre peur, prit une arme qui traînait et sauta à la gorge du chef des hobgoblins et lui planta la lame dans la gorge.

Le pauvre malheureux, tout d’abord surpris lâcha un râle de terreur avant de succomber. Les autres guerriers voyant leur chef tué par un enfant orc, s’enfuirent et ne demandèrent pas leur reste. On ne les revu plus jamais.

Gortnak exultait : son fils avait bien son sang dans les veines !!!

Il dit :

_" Bien filss, j’sui fiair deutoâ !!"

Zordral ne répondit pas, mais il semblait ravi qu’on le félicite !!!

Ils continuèrent leur route.

Enfin ils arrivèrent à destination. Gortnak expliqua les faits au chamane, qui semblait fort intéressé.

Crândur consulta ses grimoires, ses livres et ses parchemins d’invocations espérant trouver une réponse.

Il voulut examiner le petit être mais quand il approcha de lui un os pour tester ses réflexes, l’orc noir le prit de ses mains et lui transperça l’avant-bras !! Le chamane hurla de douleur, il colla une baffe à ce petit orc agressif mais celui-ci peut enclin à se laisser brutaliser lui entra profondément ses dents dans sa chair, et lui sectionna le poignet.

_" AIEEEEEEEEEEEE !!!! p’tit monstre !!! Tu va payéé !!!! " beugla Crândur

Personne n’avait osé le traiter comme ça ! Dans sa fureur et sa haine, il invoqua Gork et Mork, et lança une boule de feu sur le pauvre petit être. Zordral ne sembla pas impressionner, ni même troublé alors que n’importe qu’elle humain serait à genou en implorant pitié !!

Mais au moment où la vague de magie WAAAGH !! toucha Zordral, une lueur rouge et bleue l’entoura et le sort fut renvoyé sur le chamane !!! Il tenta de le dissiper mais il avait trop usé de magie et sa tête explosa tandis que les flammes achevèrent de brûler son corps, ce qui restait de lui alla frapper le haut de la grotte. Ainsi finit tristement Crândur le chamane...

Gortnak entra précipitamment dans la pièce et quand il vit le corps du chamane, il prit peur !! Son fils avait tué un chamane fort respecté, et nulle part ailleurs que chez les orcs noirs, ce blasphème est aussi sévèrement puni !! Bien que le fait qu’un enfant puisse tuer un chamane, n’effleura pas un instant son cerveau d’orc...

_" Koâââââ ?!! T a tué Crândur ? té po un peu fou ? "

_" Mei pair" répondit Zordral, ne comprenant pas quel mal avait il fait. Après tout il n’avait fait que se défendre !

_" Tai toââ... rentron o vilage ! " dit son père d’un ton sans réplique.

La rumeur les avait précédées et des feux d’alerte avaient été allumés dans le campement

Le conseil du village (les personnages les plus respectés dans une communauté d’orc noir, après le chef qui n’est, après tout, qu’un emblème de fierté) alla parler à Gortnak :

_" Par Gork é Mork, ton fils s’ra sacrifié o l’vé du jour !!" Articula l’orc

_" Koâââ ?!! Tu peu po feir ssa ! c mon fils !"

_" Sssii j’ peu l’fair !!" répondit-il avec arrogance

L’envie de lui fracasser le crâne donna envie à Gortnak, mais il se retint... pas maintenant.

_" Emn’é l’ petit !"

Un garde s’approcha de Zordral, mais il le frappa d’un coup de pied, prit une lame et la planta dans le pied d’un autre. Les autres le prirent et le ficelèrent avec des cordes.

Zordral se débattait du mieux qu’il pouvait mais les orcs noirs étaient trop nombreux pour lui.

On l’emmena dans une hutte bien gardée.

Gortnak se savait quoi faire, il savait que son fils serait sacrifié demain à l’aube, et il ne pouvait laisser faire une chose pareille : il décida de sauver son fils des griffes du conseil.

Il prit deux, trois bricoles et un objet bien particulier...

Il alla vers la hutte ou était retenu son fils. Mais comme il était un peu balourd il fut découvert et au moment où le garde allait donner l’alerte, il lui donna un bon coup de hache qui le coupa en deux.

Il prit son fils sous le bras et partit en courant le plus vite possible. L’alerte allait bientôt être donnée et ce serait la fin...

Gortnak connaissait bien la montagne et il saurait trouver un endroit ou Zordral serait à l’abri un moment. Il s’arrêta pour voir si son fils allait bien : il dormait, il semblait paisible. Gortnak ne le réveilla pas.

Mais soudain il entendit un hurlement dans la plaine, des feux s’allumèrent : la chasse avait commencé !!

Gortnak courut le plus vite possible, et ne s’arrêta que quand il était fatigué.

Il trouva un endroit propice à la sécurité de son fils, et il déposa Zordral (qui dormait toujours).

Gortnak lui chuchota à l’oreille :

_" J’revien tout d’suite mon p’tit gars, rest’ la !"

Mais il ne revint jamais... il succomba sous les coups d’un orc appelé Skargash et après avoir tué bon nombre des siens il fut ramené au campement, ou son cadavre fut brûlé.

Ainsi s’acheva la vie de Gortnak, sacrifié aux Dieux qu’il avait adoré toute sa vie...

Zordral se réveillât, son père n’était plus là. Il sentit le désespoir l’envahir. Il fit le serment de se venger un jour, de ceux qui lui avaient pris son père, mais il ressentait au fond de lui, que ce n’était pas le moment.

Il ouvrit le sac en toile et y découvrit des vivres et une hache. il ne le savait pas encore mais cette hache appartenait à un ancien Seigneur orc noir très connu et fort respecté et avait été transmis de chef en chef durant de longs siècles.

Il prit cette hache sans ses mains, et sans aucune raison apparente l’éleva au dessus de sa tête. Un tourbillonnement de magie brute l’envahit et il poussa un long gémissement.

Elle avait la propriété de frapper avec une vitesse diabolique n’importe quel ennemi, et elle venait de d’entrer en sa possession depuis la mort de son père.

Il se sentait étrangement vidé.

Avec quelques efforts il ceignit sa hache dans son dos et reprit sa route. Il se dirigea vers l’ouest en suivant la direction du soleil. Il erra, sans but, pendant de longs mois ; vivant de chasse et de petites rapines.


Un nouvel ami :

Il attaquait souvent des convois peu gardés de l’Empire, en hurlant les noms de ses Dieux : Gork et Mork, sa voix devenue rauque provoquait de grandes frayeurs chez les gardes qui détalaient aussitôt, mais Zordral les pourchassais jusqu’au dernier coupant les têtes et broyant les os. Sa taille aussi avait augmenté et était à présent parfaitement raisonnable...

Lors d’un raid d’un minuscule campement de gobelins, Zordral aperçu dans la brume une grande cage de fer ou se tapissait un énorme sanglier sauvage, l’un des plus gros que Zordral ait jamais vu !!

De petits squelettes étaient jonché de ci ce là dans sa cage. Sans doute des gobelins...

Mais Zordral manqua de discrétion et l’alerte fut donné.

Des huttes sortirent une vingtaine de gobelins en arme, mais Zordral se gaussait, ce serait facile pour lui. Il fonça en hurlant dans les rangs

de gobelins et quelques couards fuirent devant sa charge mais le gros de la bande restait en tremblant, leur chef haranguant ses troupes ; alla donner la charge quand Zordral lui sauta dessus prit sa hache de son dos, hurla WAAAGH !!!! et le trancha dans toute sa longueur avec une étonnante facilité, malgré sa lourde armure. Les gobelins terrifié s’enfuirent en courant et le campement fut désert.

Zordral festoya et mangea tout son soûl, il n’allait quand même pas laisser quelque chose à ces pitoyables et faibles gobelins !!! Il se rappela soudain le sanglier qu’il avait vu, il prit le cadavre du chef gobelins (enfin ce qu’il en restait) et le lança dans la cage, le sanglier accepta cette offrande et avala le gobelin d’un seul coup, on entendit un craquement d’os.

Le sanglier émit un grognement en guise de remerciement... il était heureux !!!

Zordral ouvrit la cage pour le laisser partir le sanglier, mais ce dernier se mit en face de Zordral, et le regarda droit dans les yeux.

Zordral remarqua qu’il portait une sorte de masque d’os.

L’orc noir posa une main amicale sur son front, et toute l’histoire de ce sanglier lui apparut si net qu’il en fut troublé : Il était né défiguré, et tous s’enfuyaient sur son passage, le laissant à sa solitude. Même ses propres parents répugnaient à le voir. Tous ça pesait si fort sur lui, et un jour il s’enfuit dans la forêt pour ne plus jamais revenir. Il vivat alors comme il pu jusqu’au jour où il tomba dans une embuscade de gobelins, et le sanglier fut emprisonné. Devant la laideur et la terreur de son visage, les gobelins lui fabriquèrent un masque d’os avec les glyphes du Dieu des Sangliers. Zordral éprouvait de la pitié pour cette pauvre bête, elle était aussi seul que lui depuis qu’on l’avait rejeté par son propre peuple.

Il caressa sa crinière et lui dit :

_" T’veu v’nir avek moâ ?"

Le sanglier émit un petit grognement de satisfaction : Zordral avait désormais un compagnon de route ! Il décide de l’appeler Swôôg, en hommage au Dieu-Sanglier.

Ils reprirent leur chemin ensemble.


Les marais :

Les deux compagnons arrivèrent dans une région où la terre était meuble et à certain endroit boueux. Ils arrivèrent à des marais. Zordral descendit de Swôôg et scruta le sol : quelqu’un ou quelque chose était passé par ici, mais quoi ? il n’en savait rien :

_" C koâ sé trasse ? ca t’di kek chos, Swôôg ?"

Le sanglier émit un gémissement indescriptible.

_" Ah bon... moi aussi !" (bien que cela puisse paraître absurde, Zordral comprenait Swôôg comme personne... cela venait sûrement des mois de compagnie qu’avaient passés ensemble l’orc noir et le sanglier.)

_" On y va !" dit l’orc noir.

Ils s’enfoncèrent plus profondément dans ces marais.

_" Sal’té d’ moustik !" cria Zordral

Ils aperçurent dans la pénombre du marais une hutte sur pilotis.

_" J’vai voâr, bouge po !!"

Zordral sortit sa hache et défonça la porte d’un bon coup de pied à la orc !

Un arc chanta, Zordral se mit à plat ventre, fit une roulade portât sa main à sa hache et se rua sur son agresseur, il retint son coup au dernier moment car il est reconnu le visage d’un Orc !!

_" Heey !!!! tu t’calm ! dabor, t ki ? kes tu fou ici ?" fit l’orc

_" Heuu.... j’savai pa ki avait kelkun, moâ ! mon nom est Zordral !" répondit-il

_" J’mapel Gurk !! j’sui un puisan chaman, moi ! ouai c ca !"

_" Moi j’suis l’chef d’un p’ti clan d’orc noir dan l’Est !! mai on a tué mon pair car...heuuuuuu bin j’me rapel plu du rest !" dit Zordral, en se grattant la tête.

_" J’sui konten d’recevoâr d’ la visit ! y a persone ki pass den l’koin" dit Gurk

_" Kes tu fabrik ici, toâ ?" demanda Zordral

_" J’fai des nouvo sorts WAAAGH !!.... mai ssa march po..."

_" T’dois être kosto, alor ?!"

_" Ouais très costo, mem !!"

_" T’veux v’nir avek nou ?"

_" Nou ? t po tou ceul ?"

_" Nan, y a mon sanglier ki s apel Swôôg ! allor t’vien avek nous ?"

_" Ouais !! j’pren juste deu ou troâ bricol !"

Il fouilla partout et entreposa plein d’instrument, d’herbes sur le sol, il prit un grand sac et mis tout dedans.

_" C koi tou c truc bizar ?" demanda Zordral

_" C pou fair d’la magi !! ou c ki l es mon baton d’flamme ? ha l’es trouvé !!"

Ils reprirent leur route et tout se passa bien, ils s’amusèrent à piller des fermes humaines et festoyèrent parmi les cadavres.

Ils continuèrent à piller et à incendier fermes et chaumières et s’attaquèrent par fois à des petits villages. Ils semèrent la terreur et le chaos, ils devinrent rapidement célèbres.

Mais durant des années Zordral, avait de plus en plus envie de retourner chez les Crocs Acérés, l’instinct étant le plus fort : il décida de retourner chez lui (bien qu’il sache qu’il ne serait pas le bienvenue ce n’était pas grave il se battrait pour faire reconnaître ses droits de Chef).

Gurk fut d’accord pour l’accompagner et ils prirent la route ensemble une fois de plus...


Rencontre avec les Krados :

Sur le chemin du retour après avoir piller et saccager des villages entiers, une bande d’orc en maraude se joignirent à lui, impressionné par l’aura qui émanait de lui, leur chef alla lui parla :

_" J’mapel Grosstêêt et voici ma bande : les Krados !!!! on peu v’nir t’ rejoindre ? "

_" Ah ouais, tu conai la coutum, non ? "

_" Oui et je suis prêt !!"

(chez les orcs noirs, si un chef et sa bande voulaient rejoindre un Seigneur de guerre, les deux chefs devait se donner un coup de boule mutuel. Le Seigneur sait alors si il est digne d’être sous sa bannière.

Mais bien sûr les Chef gobelins, craignant pour leur sécurité envoyait toujours un émissaire se faire exploser le crâne à leur place !!)

Ils se préparèrent et finalement, se tenant par les épaules ils s’envoyèrent un méchant coup de boule et le choc fut tel que Grosstêêt tomba à la renverse et s’écroula par terre, complètement sonné !

_" Allez Grosstêêt lev toi !! bien’vnu den notre WAAGH !!!"

_" Ouaiss...... aiieeeeeeee mon crâne..........." gémit l’orc

Grosstêêt s’évanouit.


La traversée du col des Embuscades :

Ils étaient en train de traverser un col quand soudain un rocher vient s’écraser dans le régiment de Grosstêêt, écrabouillant trois de leur guerriers.

_ " Embuscad ! ! Cria Zordral "

les orcs noirs se préparèrent à se battre, attendant avec anxiété l’ennemi invisible.

_ " Chargez ! ! " cria une petite voie.

Et des creux et des rochers sortirent des gobelins de la nuit, reconnaissables à leur robe noir et à leur longue capuche.

_ " Rendé vou ,ou s’ete mor " dit le chef des gobelins.

_ " Vous êtes sur les terres de Gardac et vous devrez payez le prix de votre passage. "

_ " J’sui Zordral et je paiéré rien ! "

Le gobelin fit une pause, il semblait hésiter. Il dit enfin :

_ " Heuuuuuuu... (il poussa une petite quinte de toux)t’es Zordral, c’lui ki pil tou les vilages des zomms ? "

_ " Ouais c moi ! " répondit Zordral

_ " ha, alors on va pas t’ataker car il paraît k’t es un Dieu ! ! "

Zordral réfléchit, ils pourraient bien ameuter toutes les tribus environnantes et rejoindre ses troupes s’ils se faisaient passés pour un Dieu, tous le monde accourreraient sous sa bannière ! !

_ " Ouais c ca ! t’veu nou r’joindre. "

_ " Heeuu oui, pourkoi po, kes vou en dites les gars ? "

_ " Ouaisss ! ! " Crièrent les gobelins de la nuit.

S’ensuivit ensuite la coutume et un pauvre gobelin choisit au hasard mourut, la tête explosé à la place de son chef..

Et c’est comme ça que la WAAAGH ! ! De Zordral reçu un renfort de gobelin de la nuit et à leur tête leur Chef : Gardac.


La bataille de la Plaine :

Le camp construit chacun vaqua à ses occupations. Un gobelin imprudent passa à côté de l’énorme Squig de Gardac : Grôgneur, et celui étant affamé, l’engloutit d’un coup et émit un rot sonore de satisfaction...

Zordral était dans sa hutte, pensant au futur quand soudain Gardac entra dans la tente, il haletait :

_" Zordral y a des zomms karrivent ver not’ camp’ment !"

_" Fai soné l’alarm, et di a té troup de s’préparé."

En très peu de temps les troupes de Zordral furent prêtent et partirent à la rencontre ces humains. Il se trouvait à quelques lieux dans la Plaine (étendue immense plate qui se trouve à la sortie des montagnes de la Lame Noir) et le soir de la bataille ; Zordral expliqua son plan :

Il s’adressa tout à d’abord à Gardac.

_" Toâ é té archers, vou s allé bloqué lé deu régimant d’infant’ri avek té fanatik, ok ?"

_" Heu toâ Grosstêêt tu va bousilé avek moi les survivan, si y en a..."

La bataille allait commencer et les gobelins de la nuit trahissaient une grande anxiété, sur leur visage était gravé une impression de malaise. Gardac alla les voir et les réconforta du mieux qu’il put.

Après cette brève entrevue, les gobelins se sentaient à nouveau plein d’espoir et semblait pouvoir tenir le coup.

Ils se mirent en marche durant la matinée pour aller affronter la horde d’humain.

Au loin dans le Plaine, on put apercevoir de nombreux humains massés en deux tas informe de régiments. Ils étaient flanqués d’une grotesque bande d’archers en désordre.

On entendit un long cor et l’armée humaine se mit en branle.

Zordral parla avec ses deux chefs :

_" Alor on feit kom on a di, dakor ?"

_" OK" répondirent-ils en même temps.

Les régiments des humains faisaient pitié à voir : un ramassis d’imbécile qui ne tenait même pas debout, pour la plupart des vieux croulants.

Les gobelins passèrent devant les Krados de Grosstêêt, et s’approchèrent pour tirer. Mais les humains tirèrent en premier, et une nuée de flèches obscurcit le soleil, pour retomber comme des aigles sur leur proie.

Un gobelin s’écroula sur le sol, une flèche planté dans la gorge, il voulu l’enlever de ses petits doigts agiles, mais il perdit trop de sang et mourut.

Peu de gobelins étaient morts, les humains ayant de très mauvais archer.

Les fanatiques tirèrent à leur tour, ils eurent plus de chance : les flèches atteignaient facilement les énormes régiments d’humains regroupé.

Ensuite les deux régiments de gobelins de la nuit lâchèrent leurs fanatiques sur l’ennemi.

Un des fanatiques tourbillonna à une vitesse hallucinante vers les humains, avant de trébucher sur une motte de terre et de tomber lamentablement par terre, le boulet fermement attaché autour de son cou.

Un fanatique toucha de plein fouet la bande des hommes, et massacra un bon nombre avant de ressortir de l’autre côté en continuant sa course infernal.

Les fanatiques fauchèrent des dizaines d’ennemis, les massacrant par rang entier, certains ayant été coupé en deux sous l’impact diabolique de leur boulet.

Deux fanatiques se télescopèrent de plein fouet et moururent sur le coup.

Les autres fanatiques retraversèrent les rangs, provoquant d’autres morts, d’autant plus que Gurk leur avait donné une drogue supplémentaire baptisé le bonnet de fou

Les Archers tuèrent les fanatiques qui étaient encore en vie, et toute l’armée ennemi, déjà fortement réduite en nombre, coururent vers l’ennemi pour en finir une bonne fois pour toute.

Les Krados avec grosstêêt pour les diriger se sentait invincible, ce sentiment de puissance était accentué par la présence de Zordral sur son terrible sanglier non loin d’eux.

Les gobelins tirèrent quelques flèches sur l’ennemi avant de se retirer sur les flancs de l’armée pour laisser le champ libre aux Krados, comme il était prévu.

Les humains chargèrent en premier le régiment des krados, et un redoutable fracas d’arme retentit dans la plaine comme une dizaine d’orage.

Le combat était acharné, orc et humains mourant dans des flaques de sang et de râle interminable. Des corps d’humains complètement mutilé gisaient partout sur le champ de bataille.

Les humains semblaient l’emporte vu leur nombre sensiblement supérieur aux Krados.

Zordral s’en était rendu compte, il prit sa hache à deux mains et avec une sauvagerie incroyable, il se jeta dans la bataille après avoir poussé un puissant cri de fureur. Il chargea les humains de flancs, entrant profondément dans leurs rangs, Swôôg fauchant les humains de ses cornes pointus et Zordral tranchait avec une rapidité hors du commun, tous les humains qui se trouvaient à sa portée.

A la vu du massacre que Zordral avait fait à lui tout seul, les orcs reprirent confiance et se jetèrent dans les mêlée avec une ardeur et une brutalité renouvelé.

Grosstêêt arriva à la hauteur de Zordral, et ils combattirent cote à cote, se protégeant mutuellement des coups de leurs ennemis.

Les humains furent refoulés vers la forêt, et quelque un s’enfuirent du plus vite qu’il pouvait. Ils avaient une grosse erreur : il venait d’entrer dans la forêt des trolls sauvages, et toute la nuit après la bataille, des cris de terreur emplirent la Plaine jonchés de cadavre et couverte de sang.

Après les premiers couards qui fuyaient, les humains perdirent de leur superbe et détalèrent sans demander leur reste.

Les orcs les poursuivirent, et massacrèrent un grand nombre avant de s’arrêter, terrassé de fatigue.

Les vainqueurs tinrent conseil :

Gurk parla le premier :

_" Moâ j’ kroi k’tout sé bien passé !"

_" Ouai cété génial ! Dit Zordral émerveillé par le massacre que les fanatiques avait orchestrés.

_" Tu t’ba tré bien Zordral !" dit Grosstêêt, il était très impressionné par la sauvagerie de Zordral, et en été un peu jaloux...

_" Toi aussi tu té bien battu, tu é digne d’etre dan mon clan !!" répondit Zordral.

Ils continuèrent à discuter, à se saouler la gueule (toujours après une bataille, c’est une très ancienne coutume orc que se bourrer la gueule après une bonne bataille), et s’envoyer de grand claques dans le dos et se raconter de vieilles histoires, ponctués de monstrueux éclats de rires et de rot tonitruant.

Au matin, Zordral fut réveillé par Gurk :

_" Zordral ! Lèv toi ! Y a un orc ki veut’ parlé !!"

_" Argh !! aret de crié ! J’ei mal au cran !!" répondit il en se tenant la tète à deux mains. Décidément il avait peut être un peu trop abusé de boisson.

_" Bon vasy, fai le rentré.

Le messager entra : c’était un vieil orc, qui tenait à peine sur ses jambes.

Zordral se leva d’un bond, il le reconnut aussitôt : c’était le vieux sage du village des Crocs Acérés !! Il prit la parole

_" Zordral... faut k’ tu reviene au campement. D’puis ton dépar et la mor d’Gortnak, Skargash a pri l’ control et il instaur la terreur, c ancor pir d’pui la rumeu de ton r’tour" dit il d’un vois chevrotante et étrangement caverneuse.

_" Ouais j’viens et j’vais lui casser la gueule a c t’enflure. Allez les gars on y va !!!"

Le retour du chef :

Ils se mirent en route pour le campement. Ils marchèrent pendant des heures et finalement ils arrivèrent au camp de crocs acérés où des feux étaient allumés.

Ils avancèrent dans les rues où il y avait personne. La fureur submergea Zordral quand il vit le désastre qu’avait fait Skargash : il payerait cher cet affront.

Ils atteignirent enfin la hutte du chef.

Au même moment en sortirent des orcs noirs, complètement débraillé : la pire racaille des orcs noirs, ceux qui n’ont ni courage ni honneur. Et vint enfin Skargash, un immense orc de plus de deux mètres de haut.

Les deux orcs se fixèrent. Ils avaient les yeux injectés de haine. Zordral prit la parole en premier :

_" J’viens revandiker mon titre de chef des Crocs Acérés"

Les gardes de Skargash s’esclaffèrent comme si c’était la chose la plus drôle qu’il ait jamais entendue.

Skargash répondit ;

_" Comment j’peu l’savoi ke t’es le chef ?"

Zordral se rappela subitement la hache que lui avait remis son père ! il la sortit précipitamment et la brandit avec toute la fierté d’un orc noir :

_" Par sa , sal imposteur !!!"

_" WARRRGHHHH !!!! Prenons lui c’te hache, et il s’ra plus l’chef !!" rugit Skargash à ces orcs noirs.

_"Sal traître !!" rugit Zordral

Un immense combat s’engagea entre les gobelins et les orcs noirs de Zordral, et les racailles de Skargash.

Gurk invoqua Gork et Mork, et lança une immense boule de feu dans la direction des orcs noirs ennemis, qui brûlèrent comme des feuilles mortes, Grosstêêt faisait de ravages avec ses orcs ; et les gobelins lancèrent leur fanatique et tirèrent des flèches sur les gardes de Skargash.

Zordral et Swôôg tranchèrent des membres et piétinèrent des corps d’orcs. Skargash arriva à la rencontre de Zordral, et tous deux descendirent de leur sanglier, une âpre lutte allait commencer : ils se jetèrent comme de bêtes en hurlant l’un sur l’autre le choc de la charge brisa leur lame, et ils prirent d’autres armes, le fracas des armes qui s’entrechoquent retentit avec fureur. Zordral ramassa un bouclier et une courte épée.

Autour des deux chefs la lutte continuait, ces derniers continuaient de se battre oubliant tout ce qui était autour d’eux. Zordral tapait avec une fureur toujours renouvelé, cette fureur qui l’avait empli durant ces longues années d’exil, Skargash paraît et frappait avec une égal sauvagerie. Ces yeux étaient complètements fous, et Zordral comprit qu’il avait perdu la raison.

Skargash mit un coup, d’une puissance inouï, et le bouclier de Zordral vola en éclat. Skargash exultait :

_" t’ va mourir, mint’nant, l’ seul chef, c moi !! Té aussi faible ke ton sal pèr, HAHAHAHA" hurla t il d’une voix de dément.

A ces mots Zordral sentit toute la puissance de la haine le submerger et il hurla !

_"Tu s’ras jamai l’chef. WAAAGH !!!"

Zordral sauta au cou de Skargash, ce dernier ,surprit, ne pus rien faire. Zordral prit sa hache de son père et toute sa fureur se canalisa dans l’arme, cette dernière sous l’afflue de magie brute prit feu et plongea profondément dans le torse de Skargash, ce dernier poussa un phénoménal cri de douleur qui retentit dans le campement, mais il réussit tout de même a planter son épée dans le cœur de Zordral avant de succomber à la puissance de la lame.

Après la perte de leur chef, les orcs de Skargash s’enfuirent et on les traqua et on les extermina tout sans exception. La bataille est terminé, on emmena Zordral dans une tente pour le soigner de ses blessures mais tout le monde savait que l’on ne pouvait rien faire pour lui. La lame empoisonné de ce traître de Skargash avait atteint le cœur, il fallait un miracle pour le sortit de ce mauvais pas.

Gurk entra dans la tente avec une potion. Zordral était vraiment mal en point.

_" Tiens boi ca" dit Gurk

_" Arghh... kes ke c..." demanda Zordral

_" T’unkiete po, ca va t’guérir, d’la potion k’jai inventé, c a base de morco de Troll, allé boi"

_" Bon tré bien" dit Zordral

Il but la potion et soudain tout son corps lui fit atrocement mal, il hurla et tout le campement crut que c’était le râle de la fin... mais non car sous l’effet de la potion du Chamane, les blessures de Zordral se refermèrent sur elles-mêmes. On laissa se reposer, et quelques temps après, il demanda qu’on lui apporte :

_" D’la viande et d’l’eau de feu par Gork et Mork !!!". Il était guéri !!!

Ceci est la fin de L’histoire de Zordral, mais sachez qu’il eut beaucoup d’autres aventures, où il devint une vraie légende vivante.


FIN

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