Providence, chapitre 2 - Journal de Glen Stryder, 17 ans
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- Écrit par Cthulhu
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Cela faisait plusieurs heures que nous arpentions, Dorian et moi, les routes et les sentiers de cette maudite région.
Je lui apprendrais à Ssharm à nous faire traverser ce genre d’endroit. Après qu’il eut organisé mon évasion, je lui avais demandé de poursuivre ma formation et il avait accepté à condition que j’accomplisse un "petit quelque chose" pour chose pour lui.
Et c’était ce "petit quelque chose" qui nous avait emmené en ces lieux...
Le paysage qui s’offrait à nos yeux n’était point des plus agréables. Le ciel bas et lourd pesait comme un couvercle sur mon esprit gémissant en proie aux longs ennuis et de l’horizon embrassant tout le cercle, il nous versait un jour noir plus triste que la nuit, la plainte lugubre des arbres morts, ployant sous les assauts du vent, se propageait à travers la forêt comme pour annoncer un funeste destin.
Et par-dessus tout, il pleuvait.
J’invitais Dorian à accélérer la cadence car je n’avais vraiment aucune envie de m’attarder en ces lieux...
Au bout d’un certain temps, nous rencontrâmes un autochtone ; je commençais vraiment à me demander s’il y avait des êtres vivants sur ces terres.
Dorian s’approcha de lui
- dites-moi l’ami, on est bien sur la route qui mène à Arkham ?
- C’est bien ça... voyageur dit-il d’un ton peu rassuré.
Il faut préciser à cet instant que Dorian et moi-même portions des manteaux qui dissimulaient chaque parcelle de notre corps, excepté les yeux...
Dorian le remercia et nous reprîmes alors la route.
C’est entre chiens et loups que nous rencontrâmes les brigands.
D’un signe discret, Dorian m’avertit de la présence d’ennemis. D’un autre signe il m’indiqua qu’ils ne devaient pas être plus de six. Nous nous dévisageâmes quelques secondes puis il sourit. Une petite embuscade, voila de quoi égayer notre si morne chevauchée...
- Oh des brigands ! Quelle surprise !!!
Ce furent les mots de Dorian lorsque les bandits nous encerclâmes...
- Des brigands, répondis-je, des brigands, nous sommes perdus !!
Celui qui semblait être le chef prit alors la parole.
- Filez nous vot’monnaie
Dorian mit un pied à terre.
- Allez filez nous vot’monnaie et on vous laisse partir..
Dorian s’avança vers le chef
- Bouge pas toi le gros ou je te frite avec mon bâton
Dorian continua d’avancer...
Une heure plus tard, la nuit était tombée.
Nous avions suivi les indications du brigand qui avait aimablement répondu aux questions de mon champion.
Au bout de ce chemin que nous empruntions se trouvait le village qui allait nous abriter pour la nuit : Providence...