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Quelques heures plus tard, Karl qui s’était assoupi fut brutalement éveillé par des sons de trompes. Les yeux douloureux, il se mit debout et retrouva Vic. Ce dernier lui apprit que les pièces d’artilleries venaient d’arriver, quand le cor avait retentit. Il ne comprenait pas cette coutume de saluer l’arrivée de l’artillerie !

"- Cela n’a rien à voir ! Combien de sons as-tu entendus ?

- Ben, euh, je sais pas trop, trois quatree

- Chut ! Ça recommence ! "

En effet, les sons de corne reprenaient. Particulièrement attentif, Karl, comme tous les soldats impériaux, semblait noter chaque sonorité, chaque rythme. Vic comprit enfin. Ces sonneries provenaient des sentinelles postées loin devant les troupes. Il existait en effet une sorte de code sonore pour renseigner le gros de l’armée, il en avait déjà entendu parler par Karl lorsqu’il évoquait son passé dans l’armée.

"- Alors ?

- Les orques arrivent ! D’après ce que j’aai pu saisir, ils doivent être à moins d’un kilomètre. "

Cette interprétation devait être la bonne car au pied de la colline, les hommes ramassaient armes et armures, et se regroupaient, encadrés par des officiers beuglant. Les hommes n’eurent pas à attendre longtemps, car bientôt se présentèrent de nombreux orcs à la lisière de la forêt. Cependant, Vic fut surprit. Ils n’étaient pas si nombreux. Étrange. Là encore, Karl lui vint en aide.

- " Ils viennent tester nos défenses. Ensuuite, les survivants de ce premier assaut rendront compte à leur boss, et la waaagh ! se déchaînera....."

Comme l’avait prévu Karl, l’assaut des orcs fut de moindre envergure. Les premiers régiments de l’infanterie impériale tinrent bon face à un ennemi déjà bien diminué par les tirs combinés des arquebusiers et des archers. Les combats ressemblaient à un échauffement. Aucun des adversaires ne se donnait réellement, réservant sa puissance pour la terrible bataille future. Très rapidement, les peaux-vertes se retirèrent, sous une pluie de mort. Les heurts avaient laissés peut de combattants sur le sol, et les quelques morts et blessés furent amenés derrière les lignes humaines. Les soldats profitèrent des quelques heures qui leur restaient pour avaler un bon repas, qui pour beaucoup sera le dernier, puis l’empereur donna l’ordre de se mettre en position. En un ordre parfait, l’essentiel de l’infanterie impériale pris place au centre, sur deux lignes de batailles. Lorsqu’un régiment de première ligne était désemparé, celui de seconde ligne prenait le relais et absorbait le choc, permettant au premier de se réorganiser. Cette méthode avait maintes fois prouvée sa force. Une partie en revanche demeura en retrait, prête à colmater les brèches qui ne manqueraient pas de s’ouvrir dans les rangs impériaux. De petits détachements d’archers et d’ arquebusiers s’intercalaient ci et là, pour tenter de briser l’assaut de l’ennemi, ou tout du moins le diminuer.

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