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En février rien de nouveau, l'occasion pour le renard de raconter tout et n'importe quoi avec un minima de rapport aux Chroniques, et ce sera comme toujours la raison d'écrire.

      Commençons par la raison de lire. Il n'y a pas de remords à n'avoir pas encore seulement ouvert le chapitre 16 d'Ether, tout simplement parce que ce retard est généralisé. Soudain lire, peu importe le texte, semble pénible ou désagréable et quelle que soit l'envie de s'y attarder, quelle que soit la forme ou le fond du texte qui se présente, on s'en détourne. On peut attribuer cela à une saute d'humeur ou au contraire chercher des raisons profondes, pour revenir au même constat que ce n'est jamais un manque de temps, seulement de motivation. Toujours est-il que ce mois-ci, plus que le nombre de textes, c'est le nombre de commentaires qui fait songer moins à un pantouflage qu'à une errance.

      Il y a bien eu, au cours de ce mois, quelques sujets sur la Méthode de Travail, qui tâtonne, qui réfléchit plus à son projet et sa faisabilité qu'elle ne se fait réellement. C'est qu'entretemps, comme la littérature, l'activité du critique est remise en question, à savoir pourquoi commenter et comment. Questions triviales qui reviennent constamment et qui peuvent facilement décourager.

      Et cela nous amène à la raison d'écrire, et le souvenir que les Chroniques sont cette perle rare de la toile où le commentaire, construit, survit envers et malgré tout, où des chroniqueurs luttent pour éviter que les seules critiques se réduisent à des fautes de frappe et de goût. Pourtant, à l'origine, les Chroniques étaient simplement une communauté décidée à s'entrelire, sans prise de tête, pour des textes de fantasy aux univers proches qui attisaient l'envie. La formule des Chroniques, depuis des années, semble vouée à l'échec, et l'idée de combat, et de défaite, ne cesse de côtoyer celle du phare à maintenir allumé, quoi qu'il en coûte. Et si le renard sait pourquoi, il se propose de le répéter - aussi parce qu'il n'a pas grand-chose d'autre sur quoi causer :

      Il y a déjà les textes eux-mêmes :

      Rêve d'Ether Ch.17 - Un bain de sang : Zara' s'acharne sur ce texte massif qui laisse continuellement les autres chroniqueurs à la traîne, et dont la taille risque d'effrayer ces froussards un peu plus.

      Il y a ensuite les commentaires, bien sûr, construits et dans ce cadre familier, rassurant de la toile. Il y a, surtout et avant tout, la passion d'écrire, et avec elle le besoin d'écrire, la nécessité. La fantasy peut être un divertissement, une escapade entre dragons et sortilèges, et alors tous les efforts, essoufflés, pour maintenir notre activité semblent quelque peu disproportionnés. Mais la fantasy peut aussi être autre chose, et ces chevaliers, ces démons, autant de questions dont les réponses, triviales, font saliver d'envie et de jalousie le prédateur roux. Les Chroniques, c'est un phare, c'est une tour, c'est un château - et le chroniqueur, proclamé chevalier, songe-t-il seulement qu'il pourrait d'un trait de plume rejoindre les échauguettes de Corve ou les rues de Titly ? Derrière les textes, il y a une réalité, et pour ceux qui veulent juste s'amuser et pour ceux qui veulent la tracer,

Chroniqueurs, à vos plumes !

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