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D'accord, que personne ne s'affole, le renard n'a pas la moindre idée de quoi mettre dans cet éditorial.

      Alors oui, on pourrait être sérieux et continuer sur la lancée inaugurée depuis mai, de ce qu'est un chroniqueur et de ce qu'il est possible de faire au-delà du commentaire, toutes ces choses... il serait aussi possible de se demander quelle perception nous donnons désormais et d'autres discussions passionnantes comme l'utilité de la réécriture mais une sorte de fatigue assez écrasante va faire changer complètement de sujet.

      Aujourd'hui parlons du personnage.

      Il n'y a pas grande raison de le faire à part des discussions récentes, hors de nos bibliothèques. où le renard a remarqué combien les personnages étaient dépréciés. Passons sur le jugement du lecteur pour un personnage réussi, à savoir qu'il se doit d'être "vivant", ce sont les principes d'identité et de sympathie. La question n'est pas là. Un personnage ne sera toujours qu'un outil dans le texte, servant pour quelques scènes prédéfinies et que celles-ci se comptent par poignées ou centaines n'y change rien.

      À quoi le renard rétorquait qu'un personnage a un physique et un caractère calculés et cohérents qui, s'ils peuvent être définis en une poignée de minutes, sont ensuite travaillés, affinés et révisés des heures et des heures, des jours voire des mois durant, en même temps que les scènes où ce personnage doit apparaître, elles-mêmes rejouées des centaines de fois sous différents angles, sous différentes versions et parfois changeant du tout au tout avec de nouveaux éléments. Le personnage a un passé, une histoire, des motivations, des rêves, des intérêts personnels et il est facile, après l'avoir côtoyé durant des mois sinon des années, de prédire sans difficulté quelles seraient ses réactions dans telle ou telle situation.

      Fatigué de la discussion ? Voici une distraction :

      Chute, Premier acte : Le titre est familier et l'auteur évidemment, après un passage en TdE Ignit réécrit et propose sa Chute à l'histoire désormais bien connue et à la forme encore à découvrir.

      Mh. Comme quoi le thème de cet éditorial aurait effectivement dû être la réécriture mais peu importe. Quitte à, le personnage est également constamment réécrit, et ce ne sera pas Zarathoustra qui niera cette part de liberté laissée tant aux personnages qu'à l'histoire même, qui fait qu'elle se déroule naturellement avec une vision de l'écriture pas déplaisante, et pas très rigoureuse non plus. Certains personnages ne sont que des outils, créés sur l'instant et pour le besoin, et cela se sent... Même quand ils essaient ensuite de s'en relever, ne serait-ce que par la narration, et cela marque d'autant plus la différence avec les personnages qui, eux, poursuivent leur auteur depuis très, très très longtemps.

      Voilà, c'était un éditorial particulièrement inutile mais qui, le renard l'espère, vous aura détendu à défaut de vous rappeler,

Chroniqueurs, à vos plumes !

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