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Les Chroniques sont un rêve et le rêve continue, à son rythme, et les cendres toujours dans l'attente d'un embrasement - quoique le renard aime bien sa tranquillité - rappellent quelle flamme brûle dans nos coeurs.

      Oui, août a été tranquille, en tout cas pour la bibliothèque, et une introduction générale s'imposait. Ce n'est pas que, à l'échelle des Chroniques, il ne se soit rien passé. Entre le projet aussi secret que Krycekien de notre administrateur chef président dictateur éclairé et chroniqueur, la ou les, selon le point de vue, nouvelles têtes de passage qui donnent l'occasion de saluer Waznard après avoir salué Arthaneor et bien sûr les interminables débats sur ou entre les textes de nos pantouflards de chroniqueurs, la poussière de la bibliothèque remue décidément beaucoup. Il y aurait même eu matière, tiens, à remplir quelques paragraphes d'un éditorial.

      Et puis il y a la suggestion de textes qui n'a toujours pas été changée, malgré les multiples envies du renard de retourner fouiner dans les vieux ouvrages... il y a le feuilleton toujours à l'arrêt, comme si l'Echiquier ne devait jamais connaître sa conclusion. Et d'ailleurs, qu'est-ce qui empêche bien de le reprendre ? Ce n'est qu'une série de clics pourtant figés dans la pierre et le silence. Et c'est étrange. Et puis il y a l'interview de Zara' et Imperator dont jusqu'au contenu a été oublié, quelque part sur le forum, le jour où le renard, au lieu de se rappeler qu'il devrait la mettre en ligne, le ferait... Un laisser-aller auquel s'ajoute l'envie d'expérimenter, de tester tout ce que l'écriture permettrait, qui ne s'est pas concrétisé.

      Il y a alors cette double impression, d'une part, d'une chape de plomb pareille à la fatalité, qui à mesure que les initiatives et les travaux s'accumulent ne cesse de rendre ces mêmes travaux, même les plus anodins, d'une difficulté sans borne ; et d'autre part le besoin tant d'une fuite en avant, avec toujours de nouveaux projets et de nouvelles idées, qu'un retour conservateur sur l'activité la plus banale et la plus certaine du chroniqueur, après la lecture et le commentaire - car écrire ne nous suffit pas - à savoir pouvoir enfin se repencher sur ses propres textes. Se rappeler le plaisir d'aligner les mots et les objets, de les animer, de les voir agir, vivre et mourir - mais surtout vivre - avec peut-être, à force de bouteilles à la mer... mais ce serait quitter l'idée essentielle de cet éditorial.

      Cet éditorial parle de textes :

      Les Martyrs de la Vérité : Projet aussi démesuré qu'Ether ou qu'un Krycek en boîte, l'ancien feuilleton en pleine réécriture... peine à convaincre. Oui, c'est vrai, l'éditorial fait les louanges des textes mais dans la lutte du rêve et de la réalité, Agratius peut être agaçant sans agacer.

       À côté de quoi donc Ether ne manque pas d'exister, et on souffle qu'il sera bientôt possible de reprendre pied sur ce mastodonte. Peur d'écrire trop ou trop vite, de se manquer, de devoir se reprendre, ou au contraire excitation d'essayer, de se lancer, de "voir", il semble que certains ont pris leur parti là où d'autres tergiversent encore. Qu'y a-t-il à perdre, et qu'y a-t-il à gagner, sinon du plaisir, sinon du temps, dans ce qui ne veut pas laisser d'être le coeur des Chroniques ? C'est un cri répété tant de fois qu'il finit par en perdre sens, mais qui s'époumonne encore sans hésiter, que celui de tout éditorial depuis des années, à tous ceux qui veulent l'entendre - aux passants mais surtout aux

Chroniqueurs, à vos plumes !

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