Une fois n'est pas coutume, on a décidé de prendre notre temps.

      Pas de texte ce mois-ci, pourtant ce n'était pas ça qui manquait dans les tubes mais nos amis chroniqueurs ont dit stop, il est vrai qu'en avril nous avions eu bien assez de textes à lire, on s'est senti débordés. Alors voilà, tous ces beaux textes vont attendre jusqu'à juin pour sortir, et autant dire qu'il y en a des bons dans le tas ! De quoi exercer leur flemmingite à tous ces scribouillards mis à mal le temps d'une trentaine de jours.

      Qu'en est-il des commentaires ? Parce que c'est quand même pour eux qu'on a retardé tout cela ! Eh bien, ils ne pouvaient pas aller mieux. Avant la date fatidique, tout le monde avait eu son lot et ce n'est pas peu dire, les discussions ont été intéressantes. L'avantage d'être peu nombreux, c'est aussi de pouvoir s'entendre. L'ironie de la situation est allée jusqu'à voir tomber les votes en masse avant la clôture. Mais que se passe-t-il donc alors au monde des Chroniques pour que l'éditorialiste ne fasse pas son boulot ?

      En résumé ? Dès qu'on met de nouveaux textes, tout de suite c'est la pression, on oublie les anciens, on se concentre sur les nouveaux, alors à force la question s'est posée... si on nous laisse un mois de plus, est-ce qu'on commenterait plus ? Ou différemment ? Le renard a bien son idée, chacun se fera la sienne. Tout n'est pas dit, bien sûr, mais en dira-t-on plus pour autant... Chacun peut au moins profiter de la pause comme il l'entend.

      Reste que quand même, cette suggestion du plus court est en train de tirer en longueur. Et alors ? Quitte à faire traîner vos commentaires, au moins suggérez des textes pour les lecteurs ! Ah ces chroniqueurs, tout imbus d'eux-mêmes ! Ils en oublieraient presque qu'on a plaisir à les lire. Quand au renard il n'attend plus que la permission de dire :

Chroniqueurs, à vos plumes !