Quand écrire devient une routine.

      Il fait chaud, froid, il pleut avec des nuages en plein soleil, il n'y a jamais eu autant d'arcs-en-ciel en un mois et la fenêtre ouverte sur le monde, on s'enferme dans sa chambre pour écrire. Vraiment ? C'est mal connaître cette période que la jeunesse appelle encore "grandes vacances", alors que vous restraignez le monde à votre seule imagination, le monde s'ingénie à vous en faire sortir, vous voilà emportés par mille autres activités !

      Alors comprenez ma surprise quand j'ai vu l'activité des membres, cette routine invincible qui fait qu'il y en aura toujours pour écrire (allez savoir pourquoi) et d'autres pour commenter (mais allez savoir pourquoi) envers et contre les lois de l'existence. Les pronostics annonçaient un black-out au moins jusqu'en août, plutôt septembre, mais non. Les chroniqueurs, par l'inexplicable traîtrise de leur passion, vont à contre-courant de la logique élémentaire et s'activent même au plus fort de la paresse.

      S'il y a de nouveaux textes, les auteurs ne changent pas, toujours les mêmes têtes pour de faibles variations de style. Drôle d'encouragement à se mesurer, le vote du mois fait grise mine. Si l'ordre des choses était respecté, il pourrait bien durer jusqu'en automne, quand d'autres têtes décideront de venir se mesurer aux habitués de la MàJ. Nous ne sommes pas pressés ? Il y a tant à lire et tant à dire qu'on pourrait s'en effrayer ! Même vote, mêmes auteurs, quelques textes changent pour un peu de variété et puis pour vous faire galérer.

      Ces textes, les voici :

      Fragments d'Apocalypse - Chère Marie : Le vrai mystère de ces fragments est de savoir pourquoi ils ne forment pas encore une saga. Mr.Petch donne la réponse à sa manière, s'essaie au genre épistolaire pour quelques instants sympathiques et prenants.

      Chimio' 3 : ......... de .. : Encore ?! Feurnard dérive et rame et nous bassine avec son cuirassé, à huit pages de la fin il aurait quand même pu faire l'effort de terminer !

      C'est tout ! Et pour ceux qui disent dommage, rappelez-vous qu'il y a encore tous les textes de juin pour vous occuper. De la lecture, ce n'est pas ce qui manque . À présent c'est surtout du temps qu'il faudra trouver, et de la motivation, sans quoi commenter aussi beau cela puisse être n'est qu'une routine dépourvue de sens. Or la routine n'a pas à nous dicter sa loi sur les Chroniques.

Aussi, chroniqueurs, à vos plumes !