Pourquoi ecrivez-vous?
- Gulix
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pour la fille « pas gâtée par dame nature » mais très charismatique, il y a Brienne (?) la guerrière émérite dans la saga du trône de fer.
Tu m'ôtes le mot de la bouche !
Dans l?ensemble, ce sont les personnages qui comptent le plus pour moi, j?écris des histoires avant tout pour les faire vivre. Je pense que c?est ce que certains ont pu reprocher à un récit comme the southern trees, où l?intrigue se trouvait au bout d?un moment un peu sacrifiée. Mais bon tant pis : j?éprouve énormément d?affection pour les personnages que j?ai créés et aussi loin que je me souvienne, c?est pour leur donner vie que j?ai écrit des histoires.
Je crois que je te l'avais déjà fait remarquer, mais cette approche me fait beaucoup penser au films Tarantinesque, où l'histoire sert plus de prétexte à l'exposition des personnages. C'est ce que j'aime dans tes récits.
C'est un peu ce qui fait que ma mère, grande lectrice, n'arrive pas à lire mes récits, trop fantasques (et violents pour certains)de courtes nouvelles policières qui amusaient ma famille par leur côté hyper violent
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- Iggy Grunnson
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- Messages : 418
Je n?ai pas d?objectifs particuliers en ce qui concerne le futur : je me contente d?écrire les histoires qui me passent par la tête. Je risque d?être occupé pas mal de temps encore avec le monde de lint, mais à part ça?
Disons que mon ambition, comme je l?ai dit, est de mélanger le divertissement avec des choses qui me tiennent plus à c?ur. J?aimerais réussir à mélanger à l?intérieur d?un seuil récit le maximum de choses : humour, émotion, action, réflexion? Je pense que le récit où j?ai été le plus proche d?atteindre ce résultat est sans conteste the southern trees, même s?il comporte d?autres défauts.
5- Y a t-il une idée de récit que vous auriez toujours voulu écrire et que, pour l'instant, vous avez toujours échoué à faire?
J?ai abandonné pas mal de récits au fil des années (ou du moins je les ai écourtés), mais s?il y a en un que je regrette, c?est sans doute lames de fond. La co-écriture avec kalth reste vraiment un souvenir agréable. C?est sans doute pour ça que je n?ai pas pu m?empêcher de faire une référence à notre récit commun dernièrement.
6- Utilisez-vous le clavier ou la plume ?
Le clavier, uniquement. J?ai dû m?essayer à l?écriture papier au quand je suis arrivé à Marseille, et j?ai trouvé ça très pénible. J?aime bien pouvoir changer l?ordre des mots, rajouter certaines choses ou les enlever à volonté, ce qui est loin d?être pratique avec un simple crayon.
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- Anonymous
Gulix écrit: Pour répondre à une des questions précédentes, oui, j'ai déjà participé à un concours de nouvelles... C'était pour le Troll, le fanzine de la VPC de GW. J'avais perdu et j'ai toujours le texte dans mon "write-book". Si j'ai le .doc, je pourrais vous le montrer...
Pour les appels à texte, j'avais trouvé une liste d'éditeurs de nouvelles avec ce gtenre de trucs. Si je retrouve ma liste, je vous fait signe.
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- Leodie
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- Messages : 10
Ah vrai dire, personne. En maternelle, je m'amusait à dessiner (c'était superman lara croft, et autres héros ) et je demandais à mes parents d'écrire les paroles. J'agraffait plusieurs pages ensembles, et ça formait une sorte de livre ; du moins une histoire qui tenait debout, de cinq ou six pages.
Au fur et à mesur du temps, j'ai continué à écrire. Au début, ce n'était pas terrible, juste deux pages sur les animaux, ou un copier collé d'harry potter.
Et puis un jour, à dix ans, je me suis mis à écrire un livre. A l'époque, je ne savais pas encore que ce serais le premier que j'arriverais à terminer ! J'ai écris deux tomes pour la suite de ce livre, puis j'ai entamé une nouvelle série (le fils de la terre) de deux tomes. Et aujourd'hui, j'en ai tout plein qui me trottent dans la tête !
2- Quelles étaient vos motivations au départ?
Au départ, c'était pour m'amuser. Ca a toujours été un jeu, ou une distraction, mais jamais une corvée.
3- Quelles sont vos motivations aujourd'hui?
Exactement la même chose ! Sauf que je suis presque tous les jours dans mes récits, et parfois, c'est embêtant durant les cours...
4- Comment voyez vous vos récits futurs?
A vrai dire, je en sais pas vraiment. Du moment que je continue à me distraire en écrivant, c'est tout ce qui compte pour moi.
5- Y a t-il une idée de récit que vous auriez toujours voulu écrire et que, pourl'instant, vous avez toujours echoué à faire
non, pas vraiment
6- Utilisez-vous le clavier ou la plume ?
le clavier ! c'est bien mieux celon mon gout. Et puis ça permet de modifier le texte sans ratures...[/b]
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- Monthy3
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Comme disait l'autre un peu plus haut : étant tout nouveau d'aujourd'hui sur ce forum, ça fera office de présentation
Hmm. Pas facile, ce test. Je répondrais que c'est d'abord le plaisir de créer moi-même (à une échelle infiniment plus ridicule) ce que je pouvais lire, de l'héroic-fantasy. Peut-être également poussé par une certaine facilité à écrire (ne pas déformer mes propos : ce la ne veut pas dire que j'écris bien ) par rapport aux autres. Peut-être encore pour faire passer le temps pendant les cours, par ennui. Peut-être enfin parce que je suis un éternel rêveur (en plaisantant, on m'a traité cette année même de "vieux sage plongé dans ses pensées" ).1- Qu'est-ce qui vous a poussé un jour à écrire?
Quatre réponses possibles, ça suffit ?
Ben, c'est un peu les mêmes réponses. Pour être franc, j'ai toujours voulu montrer ce que je faisais en espérant que ça plairait... et pourtant, je ne l'ai que rarement fait, hormis par Internet. Cette année, j'ai la chance d'avoir un ami qui écrit lui-aussi, ce qui nous permet d'échanger nos impressions sur nos textes respectifs.2- Quelles étaient vos motivations au départ?
Très simple : mener à bien le "roman" que je viens de débuter, L'Ennemi intérieur. C'est le premier gros projet dans lequel je me lance, ne me croyant pas capable de ça jusque là... En témoigne ma réponse à une remarque d'impérator, à la fin d'un de mes récits :3- Quelles sont vos motivations aujourd'hui?
"Comme je te l'ai dit, je n'ai pas assez d'imagination pour me permettre d'écrire un long récit sans que ce-dernier ne s'essouffle."
Je dois être le premier à écrire cela dans ce post, mais j'aimerais vraiment être publié un jour. Que dire de plus ? Je veux seulement que mes écrits soient dignes de figurer, un jour, en librairie...4- Comment voyez vous vos récits futurs?
Oui et non : j'aimerais bien écrire quelque chose qui me semble particulièrement ardu, mais je n'ai pas encore essayé, bien que cela se rapproche un peu, au niveau de l'atmosphère, de ce que j'écris en ce moment. Une récit qui ne se passe que dans un seul lieu, la salle à manger d'un château par exemple, et où on ne suit les événements que par les remarques des convives...5- Y a t-il une idée de récit que vous auriez toujours voulu écrire et que, pourl'instant, vous avez toujours echoué à faire?
J'écris au crayon, je recopie sur l'ordi, j'imprime, je relis et je retappe. Je suis en effet incapable de me relire sur un ordinateur...Question subsidiaire : clavier ou crayon?
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- Krycek
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- Monthy3
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Alors, personnellement, je dirais que cette ambition (même si elle est lointaine, heing, je n'ai que 17 ans ) me pousse à faire preuve d'une certaine rigueur dans le scénario notamment. Ainsi, avec l'Ennemi intérieur, c'est la première fois que j'élabore vraiment quelque chose pouvant m'amener (et qui m'amènera !) à une fin prévue, mûre pourrait-on dire. Et cette rigueur, loin finalement d'être quelque chose de "rabat-joie", procure ensuite d'autant plus de plaisir, celui de réellement construire quelque chose.
Du coup, la motivation croît d'autant plus, puisque, comme je l'ai dit sur le warfo, plus j'écris, plus j'ai envie d'écrire pour arriver à la fin ; j'ai vraiment envie de faire plaisir au lecteur autant que je me fais plaisir en gardant des mystères sous la main, des éléments que je pourrais dévoiler à un moment où le lecteur ne pourra que se dire "Mais bien sûr ! C'était ça !". Bref, une grande aide à la motivation. En même temps, je sais que certains n'ont pas besoin de vouloir être publiés pour l'avoir, cette motivation
Voilà ce que j'avais à dire, pour l'instant
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- Kundïn
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C'est vrai que parfois on trouve un titre super et on s'apercoit qu'il a deja ete pris... J'ai par exemple un scenario en preparation qui devait s'appeller "L'Ombre du corbeau", titre dont j'etais extremement content, et paf voila que je m'apercois la semaine derniere qu'un bouquin ecrit dans les annees 70 porte exactement le meme titre...
Enfin je ne vais pas en changer mais c'est tout de meme ralant...
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- Krycek
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Pour mes textes, je n'ai qu'une idée générale de la fin, ce qui me permet une marge de manoeuvre au cas où de nouvelles idées affluent entretemps. La chose qui me manque c'est essentiellement une idée de la longueur du texte. J'adore les sagas longues et de ce fait j'aimerai que mon texte ne se termine pas... ce qui n'est pas possible.
Pour Pandémonium par contre, j'ai terminé le premier cycle (en cours de publication sur les chroniques) et je sais déjà que je vais en faire 3 sûrs (4 peut-être).
Il ne me manque que le temps !
Tout cela pour dire qu'il y a bien sûr une partie de moi même qui songe au fait d'être publié, quand je réfléchi à un passage, à la façon dont ce serait perçu c'est indispensable !
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- Monthy3
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- Messages : 673
Euh Non. Damned, va fallor trouver autre chose... Bah, ce n'est pas si dramatique, mais c'est quand même frustrant. En même temps, ce n'est pas si difficile de trouver un titre qui convienne, enfin, je trouve.Juste une question en passant : le titre de ton recit, "L'ennemi interieur", est le meme que celui de la plus fameuse campagne de Warhammer JdR. Est-ce voulu ou non ?
Pis tant qu'il ne s'agit pas du titre d'un livre, c'est tout de même jouable (comme pour toi !).
@ Krycek
C'est le titre d'un jeu vidéo (pc + playstation si je ne me plante pas)J'ai effectué une recherche pour le titre de Pandémonium (s'il était déjà pris ou non avant)
Pour moi, c'est mon premier texte qui vise à être plutôt long, étant donné que je ne m'en sentais pas capable jusque là.Pour mes textes, je n'ai qu'une idée générale de la fin, ce qui me permet une marge de manoeuvre au cas où de nouvelles idées affluent entretemps. La chose qui me manque c'est essentiellement une idée de la longueur du texte. J'adore les sagas longues et de ce fait j'aimerai que mon texte ne se termine pas... ce qui n'est pas possible.
En fait, je connais la fin, relativement précisément ; mais je n'en garde pas moins une marge de manoeuvre, puisque de toute façon les idées ne cessent d'affluer (d'ailleurs, toutes ne trouvent pas toujours leur place dans le récit...).
En revanche, je veux que mon récit se termine Les fins laissées au hasard, je trouve désormais ça trop risqué (tenté avec une histoire plutôt courte >>> bain de sang à la fin...).
Cela, ça m'impressionne, vraiment. Pour info, il fait combien de pages sous word (avec la police), ton premier cycle ?Pour Pandémonium par contre, j'ai terminé le premier cycle (en cours de publication sur les chroniques) et je sais déjà que je vais en faire 3 sûrs (4 peut-être).
Mon malheur ! En fait, j'ai l'impression que quand j'ai peu de temps, ce n'est pas la peine de m'y mettre... Mais quand j'en ai trop, je fais autre chose ! Bref, faut apprendre à gérer ça, et à se forcer à se mettre à écrire.Il ne me manque que le temps !
C'est dur
C'est là qu'on voit une différence réelle. Je schématise très grossièrement, mais j'ai l'impression que lorsqu'on songe à être publié, on pense d'abord au lecteur : comment va-t-il prendre ça, que va-t-il en conclure, va-t-il saisir cette allusion... Alors que lorsqu'on écrit pour le plaisir uniquement (enfin, je ne dis pas qu'autrement on n'écrit pas pour le plaisir, mais il y a tout de même une part de contrainte), on pense d'abord à soi.Tout cela pour dire qu'il y a bien sûr une partie de moi même qui songe au fait d'être publié, quand je réfléchi à un passage, à la façon dont ce serait perçu c'est indispensable !
Quelqu'un pour contredire cette opinion ou en discuter ?
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- Iliaron
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Tout juste!C'est le titre d'un jeu vidéo (pc + playstation si je ne me plante pas)
Quand à moi, mon "récit" doit avoir deux livres, le premier non fini en est à plus de 135, Verdana, taille 9, sans espaces entre paragraphes (ça modifie d'environ 5 pages mine de^^)Cela, ça m'impressionne, vraiment. Pour info, il fait combien de pages sous word (avec la police), ton premier cycle ?
Bizarrement c'est quand je n'ai pas de temps, et que je me dis que j'aimerais écrire, j'écris. Je sais que je peux un soir bosser plus de quatre heures d'affilée sur mes devoirs, donc pas de problème (enfin, pas trop)Mon malheur ! En fait, j'ai l'impression que quand j'ai peu de temps, ce n'est pas la peine de m'y mettre... Mais quand j'en ai trop, je fais autre chose ! Bref, faut apprendre à gérer ça, et à se forcer à se mettre à écrire.
Je dois avouer aussi avoir un peu ce rêve.Je schématise très grossièrement, mais j'ai l'impression que lorsqu'on songe à être publié, on pense d'abord au lecteur : comment va-t-il prendre ça, que va-t-il en conclure, va-t-il saisir cette allusion... Alors que lorsqu'on écrit pour le plaisir uniquement (enfin, je ne dis pas qu'autrement on n'écrit pas pour le plaisir, mais il y a tout de même une part de contrainte), on pense d'abord à soi.
Mais biz z arrement, c'est quand j'écris pour me faire plaisir que ça me plaît le plus: même quand j'écris pour le plaisir, je me mets des contraintes: la plus importante: ne pas briser sur un coup de tête une intrigue qu'on a mis du temps à construire!
Enfin, quand j'écris, je pense quand même toujours au lecteur: malgré tout les boniments que je pourrais sortir, on apprécie toujours recevoir des compliments, donc on s'adapte.
Et puis, ayant toujours aimé lire, je m'inspire, parfois inconsciemment (il paraîtrait que j'ai ressorti presque mot pour mot certaines phrases de livres dont je ne me souviens même pas avoir lu D ).
Bref, je dirais que même quand l'on veut être publié, dans ton cas, au vu du nombre d'heures que tu vas passer à écrire, et quand même de la faible chance (au début) de te faire publier, mieux vaut prendre du plaisir (mais bon, après faut travailler les plaisirs, moi ça s'inscrit dans la finalité de l'histoire, pas vraiment pile au moment où j'écris(en clair, une fois que j'aurais fini le livre I, je me dirais: "'tain, j'en ai bavé. En plus faut que je relise tout, que je réécrive plein de chapitres et passages. Trop la galère. Misère. Plus jamais je ne referais ça, c'est quand même un bouffeur de temps! Bon, quand même, j'ai déjà passé tant de temps... Allez, c'est reparti!" (enfin, je serais vraiment content quand tout sera bouclé, mais même je suis un maniaque, je veux toujours réécrire )
Bon, j'ai l'impression d'avoir un peu dérivé . En clair, je pense quédition ou pas, on écrit quand même toujours un peu pour les lecteurs à partir du moment où l'on fait lire notre oeuvre (au contraire des journaux intimes...).
Iliaron
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- Krycek
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Oui, et pourtant le titre ne me vient pas de là... je voulais surtout connaître le nom de la capitale de l'enfer pour situer mon 2e et 3e cycle !!!Monthy3 écrit: C'est le titre d'un jeu vidéo (pc + playstation si je ne me plante pas)
70 pages pour le premier cycle je crois... pas sûr.Monthy3 écrit: Cela, ça m'impressionne, vraiment. Pour info, il fait combien de pages sous word (avec la police), ton premier cycle ?
Oui, en fait j'ai exactement le même sentiment, la même façon... alors (comme beaucoup) j'écris pendant les cours, un temps que l'on est obligé de passé à écrire !!!Monthy3 écrit: Mon malheur ! En fait, j'ai l'impression que quand j'ai peu de temps, ce n'est pas la peine de m'y mettre... Mais quand j'en ai trop, je fais autre chose ! Bref, faut apprendre à gérer ça, et à se forcer à se mettre à écrire.
En effet ! Et je pense à chaque fois que je créé une trame à me distancer d'autres films ou bouquins, d'ailleurs c'est ce qui me prends du temps avec le Roi Phoenix, savoir quels clichés utiliser pour berner le lecteur. Mais le plus gros défi reste à ne pas berner le lecteur par un autre effet de style cliché !!!Iliaron écrit: Et puis, ayant toujours aimé lire, je m'inspire, parfois inconsciemment[...]
En gros, ne pas me prendre à mon propre piège.
...conclu-t-il...Iliaron écrit: En clair, je pense quédition ou pas, on écrit quand même toujours un peu pour les lecteurs à partir du moment où l'on fait lire notre oeuvre (au contraire des journaux intimes...).
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- Kundïn
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Mon malheur ! En fait, j'ai l'impression que quand j'ai peu de temps, ce n'est pas la peine de m'y mettre... Mais quand j'en ai trop, je fais autre chose ! Bref, faut apprendre à gérer ça, et à se forcer à se mettre à écrire.
Meme probleme pour moi : quand je n'ai pas le temps, j'ai parfois tres envie d'ecrire et je ne le peux pas. Par contre, il y a des jours comme ce week-end par exemple ou j'ai tout mon temps, j'ai quelque chose a ecrire (la suite de ma campagne pour Warhammer en l'occurence) et je sais que j'y prends beaucoup de plaisir, et pourtant, pourtant ! Je ne m'y mets pas. Je perds mon temps. Je glandouille sur le net, je verifie mes mails toutes les 15 mn, mes forums, etc. etc. et je sais que je devrais m'y mettre, mais rien...
C'est le fait de commencer qui est difficile, en fait. Une fois parti, je ne sais plus m'arreter (vendredi soir j'ai passé plus de 5 heures a écrire, de minuit au petit matin, et j'ai adoré ca ! Helas pour les Chroniques, c'était tout du jeu de role...)
Perso j'ecris toujours pour mon propre plaisir. Comme tout le monde, quand j'etais plus jeune j'ai revé a l'édition, mais j'ai finalement réalisé que ce n'était pas un but en soi, que j'écrivais pour me faire plaisir et que je n'avais pas besoin d'etre publié pour cela.Je schématise très grossièrement, mais j'ai l'impression que lorsqu'on songe à être publié, on pense d'abord au lecteur : comment va-t-il prendre ça, que va-t-il en conclure, va-t-il saisir cette allusion... Alors que lorsqu'on écrit pour le plaisir uniquement (enfin, je ne dis pas qu'autrement on n'écrit pas pour le plaisir, mais il y a tout de même une part de contrainte), on pense d'abord à soi.
Si on y réfléchit, c'est surtout un besoin de reconnaissance qui motive le désir d'etre publié, et si c'est vrai que ca fait toujours plaisir que quelqu'un vous donne un commentaire positif sur votre texte, ce n'est apres tout qu'une partie du plaisir d'écrire. Créer un univers, des personnages, les voir prendre vie et vivre les aventures que l'on imagine pour eux : finalement, n'est-ce pas cela le plus important dans l'écriture ?
C'est ce que j'aime dans le JdR, car l'univers et les aventures sortent bien de mon imagination, mais "mes" personnages, eux, sont completement indépendants !!
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- Monthy3
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@Iliarion
Vrai, c'est même évident ! Mais je pense qu'il y a une différence entre penser au lecteur et écrire pour le lecteur, cela dans la manière de bâtir l'intrigue. Je me demande si, dans le premier cas, on ne se base pas principalement sur son style qui, soyons francs, nous suffit à être complimentés ; tandis que dans l'autre, on organise l'histoire pour faire en sorte que le lecteur soit sans cesse surpris.Mais biz z arrement, c'est quand j'écris pour me faire plaisir que ça me plaît le plus: même quand j'écris pour le plaisir, je me mets des contraintes: la plus importante: ne pas briser sur un coup de tête une intrigue qu'on a mis du temps à construire!
Enfin, quand j'écris, je pense quand même toujours au lecteur: malgré tout les boniments que je pourrais sortir, on apprécie toujours recevoir des compliments, donc on s'adapte.
A me relire, j'ai en fait l'impression que je différencie ceux qui écrivent de longs récits à ceux qui préfèrent les "one shot". Aucun rapport avec l'édition, donc ?
Ah, ne va pas t'imaginer que c'est une corvée d'écrire ! Se contraindre à écrire n'est difficile que pour la discipline que ça demande : une fois lancé, le plaisir reprend le dessus (mais un plaisir cadré, toujours) !Bref, je dirais que même quand l'on veut être publié, dans ton cas, au vu du nombre d'heures que tu vas passer à écrire, et quand même de la faible chance (au début) de te faire publier, mieux vaut prendre du plaisir
Oki, c'est déjà un bon pavé ! Mais... je n'aime pas cette policeQuand à moi, mon "récit" doit avoir deux livres, le premier non fini en est à plus de 135, Verdana, taille 9, sans espaces entre paragraphes (ça modifie d'environ 5 pages mine de^^)
@Krycek
Oki ; ça me donne un ordre de grandeur70 pages pour le premier cycle je crois... pas sûr.
C'est tellement vrai...alors (comme beaucoup) j'écris pendant les cours, un temps que l'on est obligé de passé à écrire !!!
@ Kundïn
Tout pareil... Saleté d'InternetMeme probleme pour moi : quand je n'ai pas le temps, j'ai parfois tres envie d'ecrire et je ne le peux pas. Par contre, il y a des jours comme ce week-end par exemple ou j'ai tout mon temps, j'ai quelque chose a ecrire (la suite de ma campagne pour Warhammer en l'occurence) et je sais que j'y prends beaucoup de plaisir, et pourtant, pourtant ! Je ne m'y mets pas. Je perds mon temps. Je glandouille sur le net, je verifie mes mails toutes les 15 mn, mes forums, etc. etc. et je sais que je devrais m'y mettre, mais rien...
Exact ; une fois lancé, c'est parti pour un bon moment ! Mais 5h... Sachant que je n'aime pas enchaîner deux chapitres d'affilée, et qu'ils ne me prennent pas tout ce temps, je n'ai pas encore eu le temps d'essayer.C'est le fait de commencer qui est difficile, en fait. Une fois parti, je ne sais plus m'arreter (vendredi soir j'ai passé plus de 5 heures a écrire, de minuit au petit matin, et j'ai adoré ca ! Helas pour les Chroniques, c'était tout du jeu de role...)
C'est un besoin de reconnaissance, c'est évident. Et en même temps, c'est une passion que l'on veut mener à son terme... Et le terme, n'est-ce pas l'édition ?Comme tout le monde, quand j'etais plus jeune j'ai revé a l'édition, mais j'ai finalement réalisé que ce n'était pas un but en soi, que j'écrivais pour me faire plaisir et que je n'avais pas besoin d'etre publié pour cela.
Si on y réfléchit, c'est surtout un besoin de reconnaissance qui motive le désir d'etre publié,
Si, bien sûr que si (cf "les raisons pour laquelle vous avez commencé à écrire" chez moi) ; mais cela perd toute sa saveur si on garde notre création dans notre coin, non ? Finalement, l'édition serait peut-être le moyen de sortir de cette solitude, au-delà des forums sur Internet ?Créer un univers, des personnages, les voir prendre vie et vivre les aventures que l'on imagine pour eux : finalement, n'est-ce pas cela le plus important dans l'écriture ?
Mais c'est vrai après tout : l'édition n'est sans doute qu'une question d'orgueil, celui de vouloir être acclamé par la critique...
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- Kundïn
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C'est un besoin de reconnaissance, c'est évident. Et en même temps, c'est une passion que l'on veut mener à son terme... Et le terme, n'est-ce pas l'édition ?
Je ne sais pas, c'est difficile a dire quand on a jamais été édité je pense ! Il faudrait demander a un auteur professionnel, mais je crois que c'est un leurre de penser que tout est accompli lorsqu'on voit son bouquin sur les rayons d'une librairie. Cela n'est en fait qu'un autre degré de satisfaction, sans doute plus haut que tout ce que l'on connait lorsqu'on écrit dans son coin (je ne dirais pas non a une scéance de dédicaces avec une centaine de personnes qui font la queue juste pour avoir ma signature sur mon bouquin effectivement !) mais de la a en faire le terme, l'aboutissement de la démarche d'écriture, je ne pense pas.
Si, bien sûr que si (cf "les raisons pour laquelle vous avez commencé à écrire" chez moi) ; mais cela perd toute sa saveur si on garde notre création dans notre coin, non ? Finalement, l'édition serait peut-être le moyen de sortir de cette solitude, au-delà des forums sur Internet ?
D'ou ma passion pour l'écriture de scenarii pour jeux de roles : on a en face de soi non seulement des personnages indépendants qui vivent les aventures que l'on imagine, mais aussi des joueurs qui plongent entierement dans l'univers que l'on a créé et qui nous renvoient, par leur bonheur d'avoir joué, le bonheur qu'on a eu a créer cet univers.
Mais je suis d'accord, etre édité et lu par des milliers d'inconnus, etre félicité par des gens qu'on n'a jamais vu de sa vie et qu'on a quand meme pu toucher par sa plume, ce doit etre quelque chose d'incroyable... Simplement, attention au retour du baton si l'on en fait une montagne : beaucoup de manuscrits sont refusés par les éditeurs, et meme lorsque l'on est publié on se soumet a beaucoup de critiques voire d'incompréhension qui peuvent décourager si l'on n'a pas la force de caractere suffisante pour y résister et ne pas le prendre personnellement (ce qui n'est pas mon cas, je le sais d'avance).
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- Krycek
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- Messages : 2935
Au final nous recréons ct univers ici (ce n'est pas un mal, loin de là). Il ne faut non plus voir les Chroniques comme un sanctuaire pour ceux qui ont besoin de se flatter l'ego, loin de là.
Mais personnellement je ne vous ai jamais connu et quelle joie pourtant de voir mes textes cités 2 fois cette MAJ ci. Peut importe la place... C'est simplement que l'ambiance des chroniques est quelque peu studieuse (pour les textes) et donc le jour où certains prennent le temps de se retourner vers des nouveaux comme nous et dire :"Sympa ton truc petit !", ben ça fait super plaisir.
Ceci pour venir à 2 idées générales :
- proposer des interview d'auteurs professionnels (sans oublier de diffuser les anciennes des Chroniques).
- Pour quoi ne pas prendre un texte de temps en temps aux MaJ genre "Nouveau Venu" ou "Decouverte du mois" ???
(je poste ceci dans la boîte à ID)
Au final, ce n'est pas tant le besoin d'entendre dire "Ouah super ton texte !" mais plutôt d'en discuter avec les lecteurs style "Oh fait et qu'arrive-t-il à Zubab dans le chapitre... pourquoi tel perso a fait ça... ce passage m'a vraiment déplu/scotché...".
D'ailleurs je remercie Iliaron pour ça !
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- Iliaron
- Hors Ligne
- Messages : 427
Je n'y arrive jamais . Il me faut toute ma concentration soit pour une chose, soit pour l'autre, et comme je ne compte pas non plus sacrifier mes études à l'écriture (et puis au moins, je n'ai pas tellement besoin de retravailler chez moi ).alors (comme beaucoup) j'écris pendant les cours, un temps que l'on est obligé de passé à écrire !!!
Par contre, le soir, avant de m'endormir, j'ai souvent des phrases "clés qui m'arrivent, ou des idées de discours. Je note ça vite fait, et dommage ça m'a totalement réveillé .
Pour ça que j'accueille les pannes d'internet avec grand plaisir! Pour ça aussi que j'aime bien faire du vélo, là on ne peut vraiment rien faire d'autre... Pour ça aussi que j'aime être plongé dans l'écriture, quand on est plongé, c'est super, mais il faut parvenir à plongerJe glandouille sur le net, je verifie mes mails toutes les 15 mn, mes forums, etc. etc. et je sais que je devrais m'y mettre, mais rien...
Waouh! Mon maximum doit être trois heures, au bout d'un certain temps ma conscience s'embrume et coince littéralement. De plus, quand je suis fatigué, ça ne veut rien dire, aucune suite logique entre les paragraphes...5 heures a écrire, de minuit au petit matin,
Très sûrement! Je dois avoué qu'on a tous un peu apprécié de gagner des compétitions étant jeune (sûrement pour ça que je fais encore autant de sport, mais là n'est pas le débat; la remarque était surtout pour montrer que l'écriture se mélange un peu à tout mon être).Si on y réfléchit, c'est surtout un besoin de reconnaissance qui motive le désir d'etre publié
Peut-être, je dois avouer ne pas y avoir réfléchi.Vrai, c'est même évident ! Mais je pense qu'il y a une différence entre penser au lecteur et écrire pour le lecteur, cela dans la manière de bâtir l'intrigue. Je me demande si, dans le premier cas, on ne se base pas principalement sur son style qui, soyons francs, nous suffit à être complimentés ; tandis que dans l'autre, on organise l'histoire pour faire en sorte que le lecteur soit sans cesse surpris.
A me relire, j'ai en fait l'impression que je différencie ceux qui écrivent de longs récits à ceux qui préfèrent les "one shot". Aucun rapport avec l'édition, donc ?
Sinon, on peut aussi écrire de longues sagas et écrire aussi des one-chots
Tout à fait!"Ouah super ton texte !" mais plutôt d'en discuter avec les lecteurs style "Oh fait et qu'arrive-t-il à Zubab dans le chapitre... pourquoi tel perso a fait ça... ce passage m'a vraiment déplu/scotché...".
Merci !D'ailleurs je remercie Iliaron pour ça !
J'ajouterais, comme c'est dans le sujet: j'écris pas mal parce que j'ai une imagination assez fertile, à en destabiliser parfois mes premiers profs de français (fallait toujours que j'imagine alors que la solution était sous mon nez, hein ), je n'écris pourtant jamais mes rêves récurents, car ces rêves sont souvent faits de personnages surbourrins... Donc, j'écris car j'imagine pas mal, et pourtant quand j'écris je contraint mon imagination à imaginer autre chose que ce qu'elle imagine habituellement .
Iliaron
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- Kundïn
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Citation:
5 heures a écrire, de minuit au petit matin,
Waouh! Mon maximum doit être trois heures, au bout d'un certain temps ma conscience s'embrume et coince littéralement. De plus, quand je suis fatigué, ça ne veut rien dire, aucune suite logique entre les paragraphes...
Oui enfin je ne fais pas ça non plus tous les soirs hein ! Et le lendemain j'étais pas beau à voir (déjà que d'ordinaire... hem...). Ce n'était pas 5 heures non-stop non plus, j'ai pris mon temps, je compulsais mes bouquins de JdR en même temps, et j'ai écrit plusieurs textes au cours de la nuit (des textes de background pour Donjons&Dragons en fait).
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- Krycek
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Pourtant j'ai aussi fait un bas S (SI) et je pense que les cours de phil/français/histoire sont très pratiques pour ça !!!Iliaron écrit: Je n'y arrive jamais Mort de rire . Il me faut toute ma concentration soit pour une chose, soit pour l'autre, et comme je ne compte pas non plus sacrifier mes études à l'écriture (et puis au moins, je n'ai pas tellement besoin de retravailler chez moi Très content ).
C'est normal, tout le monde a des pensées pornographiques ! quoi c'est pas ce que tu voulais dire ?!Iliaron écrit: Donc, j'écris car j'imagine pas mal, et pourtant quand j'écris je contraint mon imagination à imaginer autre chose que ce qu'elle imagine habituellement
Il est vrai que contraindre son imagination mène à se bloquer soi même. C'est un bon point de réflexion !
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- Iliaron
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Je ne peux m'empêcher de suivre en cours .Pourtant j'ai aussi fait un bas S (SI) et je pense que les cours de phil/français/histoire sont très pratiques pour ça !!!
En plus, disons que j'ai été agréablement surpris par mon premier trimestre, donc je me suis dit qu'autant continuer à écouter (bon, à écouter aussi mes amis, mais en cours, j'ai de la chance, la plupart du temps ils essaient de suivre, donc je ne suis pas tenté de lâcher, sauf en philo ) (je divague un peu là, et part dans une longue disgression^^)
Je ne pensais absolument pas à ça!C'est normal, tout le monde a des pensées pornographiques ! quoi c'est pas ce que tu voulais dire ?!
Je ne sais pas pour vous, mais quand je laisse faire strictement mon imagination, je passe souvent du coq à l'âne sans aucune raison, et rien que pour revenir au sujet initial, il faut se contraindre.Il est vrai que contraindre son imagination mène à se bloquer soi même. C'est un bon point de réflexion !
Ensuite, quand j'imagine, je m'imagine en héros (ça fait pas de mal de rêver ) qui avec une poignée de gens (mes amis) sauvons le monde (rien que ça ). Donc bon, pour une histoire, faut se limiter.
Et enfin, quand j'imagine, ça a quand même une tournure souvent personnelle, souvent une sorte d'allégorie de mes problèmes et craintes que j'arrive à combattre sans mal dans les rêves (plus difficilement dans la réalité par contre ). Ainsi je préfère éviter qu'à aucun moment mon récit ne soit trop personnelle, enfin, je veux dire, qu'il ne s'appuie trop sur ma vie. Car, dans ce cas, je crains qu'à un moment je n'arrête, déjà car je risque d'avoir changé, mais surtout parce qu'à un moment il se pourrait que ça aille "trop profondément" en moi.
Résultat, je me donne une situation absolument extérieure à mes imaginations (dans le cas des Sept Compagnons, c'est simplement parti sur le bruit que faisait une flèche en volant) et je brode autour en partie grâce à l'imagination, j'imagine des situations rocambolesques... parce que j'aime vraimen imaginer et que j'ai envie quand même parfois d'essayer des "trucs" en écrivant, mais toujours j'extériorise mon imagination (je ne sais pas si je me fais comprendre). Mon imagination est presque libre (presque, car sujette quand même aux contraintes que j'ai fixé pour mon écrit: intrigue, caractère des personnages...), mais à aucun moment n'intervient la partie de mon imagination qui puise ses ressources dans ma vie (ouh la, un peu compliqué )
Mais en aucun cas ça me bloque dans l'écriture, au contraire, j'ai souvent envie de savoir ce que je peux imaginer en écrivant, car ça ne correspond pas du tout à ce que je fais et pense d'habitude, donc j'ai une constante envie de savoir ce qu'à la fin du passage j'aurais écrit (car j'avoue ne jamais le savoir moi-même, je connais en gros mon intrigue, mais quand à savoir si à un tel endroit il y aura une description, une discussion... Je le fais selon mes envies, si en fait ça si prête bien ou pas... Bref, au feeling (au hasard si vous préférez )
Iliaron
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