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Avant de commencer la palpitante épopée de Glux, il est important de noter quelques notions d’ordre géographique. Le monde est partagé en 3 lieux (triés par peuplades) : - Akarmiakh est une île extrêmement préservée, peuplée essentiellement de trolls et de gobelins... Plutôt restreinte, elle compte environs 2millions d’habitants. L’origine de son nom sera détaillée plus loin... - Silwaën, quant à elle, est la plus grande des parties : elle s’étend sur plus des trois quarts du monde et regorge de bestioles connues ou non, parfois carnivores, souvent affamées. Il y a aussi quelques elfes planqués dans leurs arbres vieillots (forcément puisque cette partie est une immense forêt) et de nombreux volatiles imposants dans ses nuages chaleureux. - Gunthil est le monde d’en bas... Les seules façons d’y accéder sont : d’être un nain, d’être rusé ou bien d’être riche. Dans tous les cas, vous aboutirez au cœur de la bouboule qui leur sert de monde, dans un noir absolu où seules les torches donnent une impression de vie. De nombreux souterrains s’emmêlent dans tous les sens, et si vous voulez ressortir vivant il vous faudra un guide ou un instinct de nain aigu. Les seules habitants de ce monde sont des nains, des créatures nyctalopes et des ivrognes...

« Saleté d’spontex... rumina Glux. Même elle, elle part en gnôme d’nos jours...* Et notre ami gobelin n’avait pas tort : quelques journées de frottage intensif, et son outil de travail autrefois favori tombait en confettis verts et jaunes. - Hep toi là-bas ! apostropha-t-il. T’aurais pas un gratte-gratte dis moi ? Le troll à qui il énonça poliment sa demande louchait toujours d’un air entendu sur une tache, un filet de bave gouttant de sa langue à moitié sortie. - Hey ho gros plein d’soupe j’te cause ! cria-t-il à l’adresse du pauvre bestiau. Celui-ci écarta ses yeux globuleux de son œuvre et loucha sur Glux qui fit la moue. - Tu m’comprends mon gars ? Akarmia Grak grak ! siffla-t-il avec un regard de dédain. L’intéressé eut l’air de comprendre puisqu’il balança sa large mimine pleine de liquide aisselle dans la face du pauvre gobelin. Le résultat fut consternant : une infection des yeux (sûrement due au liquide), un nez tordu et une fêlure du fessier. Un simple « grrr » s’échappa des lèvres desséchées de Glux avant que sa tête retombe dans son seau. Le troll eut presque l’air compatissant.

*N’oubliez pas que les gnômes sont les principaux ennemis des gobelins.. aussi l’adjectif « gnôme » est une marque de profond mépris, et traiter quelqu’un de « faux-cul d’gnôme propre » est l’une des abominations orales les plus exquises de ce monde. (NdN** : on peut y rajouter de nombreuses expansions... la plus longue insulte répertoriée dura 2m47 sec et contenait pas loin de 1000 mots - les gobelins ont tendance à parler vite) ** Note de Nami.

bOnUx :

Recherches du schlopff :

Nombre de savants et autres aventuriers ont tenté (vainement) de chercher à quoi ressemblait un schlopff. Evidement, la question reste encore en suspens de nos jours, mais beaucoup de ces masos ont réussit à élucider le principal mystère qui pesait sur ces nobles créatures.

Tout d’abord, un schlopff, c’est très utile ... ça fournit des tonnes d’ingrédients vitaux à la vie de tous les jours, et même des choses inutiles. Autant dire que c’est la chose la plus merveilleuse de l’univers... Ensuite, un schlopff, c’est assez costaud pour servir d’animal de transport : et c’est également assez con pour se laisse apprivoiser les doigts dans l’nez (si tenté qu’ça rentrent). Mais la débilité a ses limites, et un schlopff, c’est capable de tenir un sceau à hauteur de spontex pour éviter l’inconfort de son maître.

Enfin bref, un schlopff ça a un millier d’autres fonctions, que l’on abordera pas ici... A présent, le physique... Les écrits stipulaient une trompe de pachyderme entourée de deux boulons, des pattes de coq armées de clous, et de grands yeux au regard affligeant. Des archéologues se sont penchés sur la question, mais évidemment il n’y eu pour seule découverte qu’une boîte de sardine marinée au nutella. Mais on peut comprendre cet unique résultat : étant donné qu’ils ne vivent pas sur notre planète, il n’y a qu’une chance sur quelques milliards pour qu’un schlopff s’envole, dérive dans la galaxie et atterrisse bien gentiment sur le sol de la Terre.

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