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Caltro avançait difficilement à travers la jungle tropicale de Veridian, la planète sauvage du secteur 56440/f situé dans le Segmentum Tempestus. Sa troupe de Catachans le suivait docilement mais on sentait dans l’air une certaine nervosité probablement due au fait que ni les braves gars de Caltro, ni personne d’autre sur cette fichue planète, n’avait jamais vu ou combattu les Tyranides, ces démons qui faisaient des ravages sur toutes les planètes adjacentes à la nébuleuse Kree.Caltro savait ,d’après les informations dues a son grade de lieutenant , que la situation était désespérée. La flotte ruche Kraken, ainsi avait-on nommé la flotte d’invasion des Tyranides, avait déjà anéanti des planètes entières ; Salem, la planète du monastère Ecclesiarchie, Sotha, le monde mère des Emperor’s Scythes et bien d’autres encore de moindre importance étaient tombées sous le joug Tyranide. Là bas, à quelques années lumières, le vaisseau monde Eldar Iyanden luttait farouchement pour sa survie. Radmar ,une importante planète minière, elle aussi succombait sous les assauts Tyranides. Et, maintenant ,une part importante de la flotte ennemie se dirigeait vers Veridian. Mais malgré cela, certaines nouvelles plutôt encourageantes arrivaient aux oreilles de Caltro ; les planètes Grana, Ichar 4, Miral et Devlan avaient été purifiées de toute présence Tyranide. Le lieutenant avait été envoyé dans la jungle pour voir si aucun Tyranide n’avait posé sa patte griffue sur le sol de Veridian, ce fut avec soulagement que toute la troupe retrouva le campement de béton armé tel qu’ils l’avait laissé. Caltro s’en fut faire son rapport et lorsqu’il prit son tour de garde la nuit était déjà fort avancée. Il scrutait les étoiles et commençait à somnoler lorsque les premiers engagement spatiaux commencèrent. Les quelques vaisseaux de guerre Impériaux resté en défense orbitale luttèrent farouchement contre les vaisseaux extra-imperium et ce pendant plusieurs heures mais hélas, au fur et à mesure les explosions diminuaient jusqu’à bientôt s’éteindre totalement.Caltro ne se fit aucune illusion sur le sort de la bataille et murmura une courte prière à l’adresse de ceux qui étaient morts et pour la survie de l’Imperium. Puis il se remit à observer le ciel qui restait définitivement calme et se remit à somnoler. Soudain des centaines, peut être des milliers, de spores mycétiques se mirent à tomber sur le sol de Veridian.

Alors se fut le branle-bas de combat, l’artillerie se mit à tirer sur les essaims de spores, l’alarme se mit à sonner, les soldats se précipitaient au dehors, Caltro fut appelé à la tente du Commandement. Il en ressorti furieux, lui et ses gars devaient jouer les appâts. Tandis qu’il marchait à la recherche de sa section, l‘agitation était à son comble dans le camp Impérial ; tout le monde courait dans tout les sens, les officiers hurlaient des ordres incompréhensibles et l’artillerie continuai de canarder les spores qui descendaient continuellement dans la jungle. Enfin Caltro retrouva tous ses gars et leur annonça la nouvelle : ils devaient partir dans la jungle, trouver les Tyranides, les provoquer, s’enfuir avec les extra-Impérium aux trousses et finalement les amener dans la clairière où était situé le campement Impérial pour que la garde Impériale et les Space Marines puissent leur tirer dessus tout à leur aise. Aucun de ses gars ne broncha devant ce plan que certains généraux aurait qualifié de suicidaire ou de complètement foireux et tous se dirent prêt à sacrifier leur vie pour l’Imperium. Lorsque la lourde porte blindée s’ouvrit ; sur les ténèbres, sur la nuit, sur la noirceur, sur la douleur, sur les Tyranides, sur la mort, aucun des Catachans n’hésita et tous sortirent comme un seul homme. Ses lunettes infrarouges sur ses yeux, Caltro se déplaçait sans un bruit tel une ombre, il était heureux dans l’action, il se sentait dans son environnement comme un paléopoisson dans l’eau. Tout avait été calme jusqu’au moment où la troupe déboucha sur une vaste clairière. Ici était rassemblé le plus grand nombre d’extra-imperium que Caltro n’ait jamais vu, des centaines de créatures aux membres indistincts. Tandis que toute la troupe contemplait cette vaste armée, deux genestealers qui les avaient aperçut foncèrent sur les Catachans , Caltro ne pu s’empêcher d’admirer ces bêtes ; toute en muscles, la coordination de leurs mouvement était parfaite, elles fonçaient sur eux à une vitesse effrayante, une grâce sans pareil le lieutenant n’avait pas assez de volonté pour tuer ces chefs-d’œuvre la nature, cela lui était insupportable, il devait les tuer mais il ne pouvait pas le faire. Hypnotisé, il était hypnotisé. Le premier des genestealers fit un bond gigantesque. Caltro vit la bête arriver sur lui et reprit enfin conscience du danger qui le menaçait, Il prit son bolter dans la main droite, de la main gauche il tenait son épée énergétique, il visa la créature et pressa la gâchette. La balle partie et atteignit l’extra-imperium à la tête, le Tyranide s’effondra, mort. Puis, avec son épée énergétique, le lieutenant sectionna la tête de la deuxième créature. Alors, Caltro, couvert du sang de la bête, il hurla :

 

- Pour l’Empereur et pour l’Imperium.

 

Et tous les Catachans, guidés par leur folie meurtrière, se jetèrent à l’assaut du camp Tyranide.

 

Epilogue

 

Les portes s’ouvrirent enfin et Caltro rentra dans le camp Impérial, il saignait abondamment d’une blessure à l’épaule droite et portait des plaies sur tout le corps.

 

- Nous les avons tous tués, l’Empereur à guuidé notre bras, il n’y a plus un seul Tyranide vivant sur Veridian, dit Caltro à l’adresse de tous ceux qui pouvaient l’entendre.

- Et le reste de vos hommes où sont ils, deemanda l’un des Gardes Impériaux.

- Ils sont tous mort pour l’Imperium, réponndit Caltro.

Soudain, un jeune homme poussa une exclamation de surprise et tous virent les spores mycétiques qui se remettaient à tomber sur Veridian. Là haut dans l’espace, le prince Tyranide sourit intérieurement (il ne pouvait pas le faire extérieurement) et dit, dans une langage de grognements et de sifflements, à l’adresse de son second :

 

- Nous mettrons le nombre de Tyranide qu’ill vaudra mais nous aurons cette fichue planète...

FIN

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