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Magnus von Holssman était inquiet ; depuis plusieurs semaines, le sorcier céleste avait étudié les cieux et ceux-ci révélaient que des choses terribles allaient se dérouler. En outre, il se sentait suivi depuis qu’il avait quitté la Grande Bibliothèque. La nuit était froide. L’air sec. L’hiver ne s’annonçait pas des plus cléments. Nuln allait sans doute devoir accueillir les paysans des campagnes alentours, transis de froid et ne possédant plus de nourriture, les récoltes dernières ayant été mauvaises.

Il pressa le pas. Son coeur battait à tout rompre. Il fallait qu’il rejoigne l’Université Céleste au plus vite. Dès qu’il aurait rejoint sa tour, il serait en sécurité.

Ses pensées se dirigèrent vers les hommes-rats qu’il avait combattus et vaincus il y a quelques mois, lorsqu’ils avaient lancé une attaque contre Nuln. Son évocation de comètes avait réduit les assiégeants en miettes, et fait fuir les rares survivants. Mais, depuis, il s’était renseigné sur ces créatures, les skavens, et avait entendu des rumeurs parlant d’assassins hors-normes appartenant à cette race. C’était sans doute un de ceux-là qui le suivait.

Les murs de l’Université étaient en vue. Il y avait trois gardes en faction au grand portail. Il les salua. Il traversa la grande cour pour se diriger immédiatement vers la Tour d’observation, sans passer par ses quartiers privés. Il ouvrit la lourde porte et jeta un ultime coup d’oeil derrière lui. Il referma la porte et actionna les dix-sept systèmes de fermeture qui interdisaient l’accès à la tour à toute personne se trouvant à l’extérieur. Il souffla enfin.


Extraits du Journal de Lucio Roccelni :

Il est ici, à Nuln. Je le sais, je le sens. Je pense même avoir découvert sa cible : Magnus von Holssman, le sorcier céleste, celui-là même qui a mis en déroute l’armée qui avait attaqué Nuln l’été dernier. Je m’en vais à la Grande Bibliothèque essayer de le rencontrer.

Je l’ai suivi à sa sortie de la bibliothèque, car je n’avais pas le droit d’y rentrer (Réservé aux étudiants et chercheurs). Il m’a semblé anxieux. Je pense qu’il sentait que je le suivais. Il est parti pour l’Université Céleste. Les papiers que j’ai récupérés sur le corps de l’Inquisiteur Kalz m’ont permis d’en pénétrer l’enceinte. Il s’est dirigé vers la Tour d’observation, et s’y est enfermé. Les nains l’ont construite d’un seul bloc de pierre, surmonté d’une coupole de verre fusionnée à la pierre par magie : il devrait pouvoir y passer une nuit relativement calme.

La panique règne à l’Université. Von Holssman ne sortant pas de la Tour, les doyens ont entrepris de la contacter par magie, mais ils n’y ont pas réussi ; et pire encore, il semblerait qu’il n’y ait plus personne de vivant dans la Tour. La quasi-totalité des mages ont commencé un rituel visant à forcer la porte réputée inviolable de la tour.

Ca y est ! Au bout de 2 heures de rituel, la porte s’est ouverte. Sous couvert de ma fausse identité d’Inquisiteur, je demande à pénétrer le premier.

Von Holssman est contre le mur, suspendu par 2 cordes qui lui tiennent les bras. Son visage est tailladé de multiples coupures. Je fais descendre le corps. De petites lames d’acier sont plantées sur tout son corps. A l’opposé de l’endroit où se trouvait le corps, je remarque un petit dispositif qui semble avoir projeté toutes ces lames et actionné les cordes qui ont permis de soulever le mage. Le piège était parfait : dès que le magicien a refermé la porte, le piège s’est déclenché. L’assassin avait tout le temps de préparer son plan, et ne risquait pas de se retrouver enfermé dans la Tour.

J’ai dû partir précipitamment. Le Répurgateur Forsberg arrivait sur les lieux. Il est à ma recherche depuis plusieurs mois, me prenant pour l’auteur de tous ces crimes ! Il ne sait pas que la réalité est toute autre, le fou ! Avant de partir, j’ai jeté un oeil dans l’appareil d’observation des cieux, et j’y ai vu ce que je cherchais. Son symbole, celui du Maître Assassin, celui que je hais tant et que je trouverai et tuerai un jour... Snikch !

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