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Depuis plusieurs heures, hommes et peaux-vertes s’entretuaient. Cadavres des deux camps s’amoncelant sur le sol. Les réserves impériales avaient presque toutes étés engagés, permettant de garantir l’équilibre des lignes humaines qui tenaient bon. Bientôt, la poudre allait venir à manquer, et les canons se tairaient, privant les soldats d’un solide appui face à la déferlante orque.

Et pourtant, les deux adversaires n’avaient ni l’un ni l’autre engagé le meilleur d’eux-même. L’élite de la cavalerie impériale attendait un situation plus favorable , où leur charge ne pourrait être absorbée, et où elle piétinerait victorieusement l’ennemi, annonçant sa débâcle. Les wankeurs en revanche avait été envoyée, lorsque quelques grosses proies étaient apparues. Pour l’heure, certains étaient aux prises avec des trolls. Karl, à qui on avait procuré une longue vue, s’attarda sur eux. Il eut un petit sourire lorsqu’il aperçu une crête orange au dessus des gobelins.

Le borgne était donc vivant. Du moins pour le moment. Sa hache s’abattait sa relâche, dispersant les membres de ses infortunés adversaires. Enfin il atteint son but. Un gigantesque troll , armé d’un tronc d’arbre, balayait les rangs de lanciers en bavant avec un rictus stupide. Le borgne évita promptement l’énorme bois qui s’abattit violemment à son côté, et, saisissant un gobelin par la jambe, se servi de son élan pour le projeter au visage du monstre. Mettant à profit l’infime répit que lui offrit ce geste, il glissa entre les membres inférieurs du troll, la hache levée.

Le sol se mit à trembler sous les pieds de Karl, l’arrachant à son observation. Sur sa droite, la cavalerie panthère se mettait en mouvement. Elle se positionna face à une enfoncée orque. Le front impérial avait cédé, et une marée verte s’engouffrait dans, la brèche, causant le désordre le plus total.

D’abord, elle se dirigea au petit trot, dans un cliquetis assourdissant de métal, les armes cognant contre armures et carapaçons. Ils était superbes, brillants sous le soleil , resplendissants de puissance, lances dressées vers le ciel, fanions multicolores flottants au vent. Le martèlement s’accéléra progressivement, à mesure que les chevaliers poussaient plus vite leurs montures. Le galop fut pris naturellement, ajoutant encore à la majesté du régiment. Les unes après les autres, les lances s’abaissèrent pour pointer sus à l’ennemi. Un véritable mur de fer mouvant se créa ainsi. Même les plus hardi guerriers aurait pâlis d’effroi à cette vue . Les cavaliers percutèrent les rangs orques, en un atroce ensemble que l’on ne serait décrire à sa juste mesure. Ceux qui ne furent pas embrochés vivants sur les lances furent, broyés, piétinés sous le poids des chevaux caparaçonnés. Les corps démantibulés étaient balayés, renversant les vivants, pesant sur eux de tout le poids de la mort.

A la vue de leurs chevaliers, les hommes reprirent courage et firent demi-tour, poussés par la soif de massacre. Les cavaliers, maintenant englués dans la masse ennemi, avaient tirés leurs épées au clair, et poursuivaient leur avancée, soutenus par les fantassins en rage. Un sillon se creusa peut à peut, la percée semblait victorieuse. Cela dura un bon moment, les peaux-vertes étaient au fur et à mesure repoussés sur les flancs, puis écrasés par ceux-ci, à leur tour grisés par la possibilité de vaincre. Les nordiques avaient maintenant fait la jonction avec les troupes de têtes impériales, et augmentèrent encore la poussée triomphale.

Pensant que la victoire était acquise, l’empereur et sa garde étincelante se lancèrent dans la mêlée, écrasant le reste de résistance qu’opposait le flan droit des orques. Il étaient temps de récolter lauriers et gloire. Cette charge héroïque, menée par l’empereur en personne sembla être le début de la fin pour les peaux-vertes, dont le front s’effondrait peu à peu. Les uns après les autres, orques et gobelins prirent la fuite. Karl et Vic, qui s’étaient eux aussi lancés dans la bataille, taillaient joyeusement dans la chair verte . Lorsque Vic fit mine de poursuivre ses lâches adversaires, il fut retenu par le coude. Quelque chose clochait. Ils n’eurent pas le temps de s’interroger plus longtemps.

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