Édito de mars 2019
Hi'.
D'ici trois mois, le site fêtera un an de léthargie profonde entre les mains d'un renard négligent.
La volonté de rénover la bibliothèque à la fin de l'année passée s'est soldée par un échec, faute d'outils préfabriqués satisfaisants et de connaissances techniques pour s'y substituer. Des étagères neuves n'auraient pas signifié plus de trafic, loin s'en faut, mais la mission des Chroniques demeure la conservation des textes anciens et l'impression de leur faire prendre la poussière dans une interface de l'ancienne toile demeure. Ce projet de rénovation renaîtra lorsque le renard aura enfin appris à manier le langage de l'internet, machine comme humain. Autrement dit, il faudra encore des années...
La volonté d'écrire, elle, n'a jamais cessé, et c'est le manque de temps généralisé, entre travail et vie courante, qui empêche de se replonger dans le monde déprimant de la page blanche. Pas de lyrisme sur la beauté des textes pour cet éditorial, les plumes devront encore attendre, et attendre, et attendre. Mais quand bien même le silence s'est abattu sur les antiques Chroniques, l'esprit reste intact, et cela suffit. Il y a une sorte de beauté rassurante à conserver cette relique du passé intacte, comme dernière demeure dans un monde en changement permanent.
Cet éditorial va sans doute rester lettre morte durant des mois, mais même pour un bref instant il fallait que la lumière brille au sommet du phare, en écho aux temps anciens. Aux lecteurs, aux auteurs, aux curieux et bien sûr à vous,
Chroniqueurs, bienvenue.