Avril... devrait être l'époque des poissonniers, une journée consacrée à la blague et à la malice. Au lieu de quoi elle marque plutôt le premier quart d'une année sans grande promesse.

      Alors oui, tous les chroniqueurs de passage - et les gardiens du phare - l'ont vu, le savent et l'apprécient. Avec ou sans explication, deux barques se sont échouées sur le rivage, deux nouvelles plumes profitent de nos locaux, de nos étagères et de nos écritoires le temps de renflouer les coques et d'arrêter là l'image. L'occasion de les saluer, dans l'ordre AlwaysWriting dont le pseudonyme fait saliver et Phoenix qui rappellerait la saga inachevée de notre administrateur en chef bien malgré lui. Il y a eu tellement de phoenix sur le phoenix de l'écriture qu'à force cet animal est plus banal que les moineaux. Ce qui, vu la présence d'un renard, peut s'expliquer... L'occasion, aussi, de rappeler que les textes sont publiés chaque dimanche par votre serviteur, et que leur mise en ligne s'effectue à travers le menu déroulant de "mon profil", "publier un article".

      L'occasion, également, de rappeler la lenteur désormais légendaire des Chroniques, dont les membres toujours plus pris par leurs occupations accessoires comme vivre et toutes ces choses n'ont plus guère le loisir que de hanter ces lieux. Peu de gens pour écrire et donc peu de gens pour commenter, à l'occasion, les textes courts comme les textes longs. Il n'y a ici aucune promesse, seulement un pacte qui, selon qu'on le connaisse, fait de ce lieu une halte passagère ou un hâvre de paix. Et vivement que Factus Scribo en finisse avec ses tests, pour que les gens puissent se faire offrir textes et vitrine, et public, et non pas une simple idée.

      Parlant de vitrine :

      Rencontre avec la mort : Avec déjà trois chapitres plus le prologue, la saga fantastique où tout protagoniste a la dent longue d'AlwaysWriting a pour elle une écriture légère et facile et la maîtrise de son sujet.

      Fléau - Une anecdote : Écrit sur un coup de tête, ce texte du renard n'est rien d'autre qu'une escapade où le fait divers devient de ces excuses pour le mystère, mais dont la seule conclusion est que marcher fait mal aux jambes.

      Quant à Ether ? Zarathoustra ne s'y trompe pas en mettant en pause, le temps que ses lecteurs - y compris la fourrure rousse - puisse le rattraper et enfin lui donner les avis qu'il attend. Et si de savoir qu'on nous donne du temps peut pousser à flagorner en route, cela rassure aussi et convainc qu'il vaut de s'y mettre. Le texte, alors, importe moins que l'avis et l'échange qui se fera dessus, cette discussion possible en peu d'endroits et qu'il n'y a pas à réduire à une ordonnance de médecin. Les occasions de discuter... posent trop de questions pour un seul éditorial, et rappellent plutôt l'important. L'important est ce mot d'ordre,

Chroniqueurs, à vos plumes !

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