Cet éditorial sera sous le signe de la flemme et le symbole du pantouflage en règle, parce que.
Plus sérieusement, le constat a été bien résumé par notre administrateur. "On n'invite pas des gens à une soirée sans fête", l'activité des Chroniques repose avant tout sur cette vieille bande de grognards toujours présente mais qui a mille choses à faire. Ce n'est pas faute de projets, il y en a toujours eu et ce depuis le récit commun en passant par les Chroniques d'Écriture. Ce n'est pas non plus un manque de motivation, c'est autre chose, un mystère qui pèse sur nos étagères. Et quand on l'aura déniché on l'arrosera de benzine et on fera un gros feu de joie.
Les Chroniques d'Écriture sont au fond exemplaires de cet état des choses. Ailleurs, elles tournent assez bien, mais ici il semble presque qu'elles dérangeraient le silence de la bibliothèque. Le chantier est immense, ce qui représente bien l'impression à chaque texte pour satisfaire un niveau d'exigence imposé à soi-même assez écrasant. Pas de réponse à cela, sinon du temps et de la chance.
Un autre exemple serait les textes :
Guardian Cross : BlackTales nous ont passé ce texte que, entropie oblige, le renard n'a pas encore lu. La seule véritable question que ce chroniqueur se demande est, pour ce début de saga, s'il y aura une suite.
Un seul texte ? Non, loin de là. Leagend s'est approprié la TdE avec une saga de science-fiction, la saga de fantasy Deresia et d'autres petits écrits. Approche par les Travaux d'Écriture qui donne, du reste, beaucoup plus envie de le lire et de le commenter, mais enfin. C'est également Leagend qui veut déterrer les Chroniques d'Écriture et, étonnemment, ses conseils sur le suspense sont très intéressants. Un gros problème des CdE a toujours été l'abstraction, qui rend sa lecture difficile et son application pénible pour le débutant. Les conseils de Leagend sont pratiques, simples, applicables... comme quoi, les jeunes ont de quoi en apprendre aux vieux.
Mais enfin, le chantier reste immense, tant pour les commentaires que pour les textes, et au final il y a tant à faire qu'on ne saurait plus par où commencer. Cet éditorial n'a pas de réponse, raison pour laquelle il a tardé du reste, mais ça viendra... ça viendra... et d'ici là, Chroniqueurs,
à vos plumes !