Juin a été tranquille, juillet s'annonce pareillement, au moment même où les vacances pour beaucoup commencent vraiment, pour les Chroniques elles tirent doucement à leur fin.

      En effet la pause de juin a été telle que, la dernière semaine, le renard en a jusqu'à oublié de mettre à jour les feuilletons, qui sont restés ainsi suspendus dans le temps et cela accompagné d'une première mauvaise nouvelle. Temps, plan ou corrections, les Martyrs passeront l'été à réécrire leur histoire et le feuilleton, même avec ce hiatus, n'aura sans doute pas de quoi encaisser l'attente. Il se mettra donc en pause d'ici peu, et la question se pose, faudra-t-il le reprendre du début ? Au fond, c'est bien pour cela que le feuilleton se trouvait en Travaux d'Écriture.

      À côté de quoi, rien. Le pantouflage a été respecté à la lettre et, volontaire ou circonstancié, chacun a pu retourner un temps à sa vie sans la pression de devoir - ou pouvoir - sortir un texte pour la démolition du commentaire. Commentaires qui, d'ailleurs, sans la pression d'un Zara' ou d'un Impe', se sont quelque peu simplifiés, même s'ils restent dans la veine chroniquienne. Là encore, bonne chose ou mauvaise, nous avons quitté quelque peu l'analyse en division puis citations à tout va pour plus de ressenti et plus de généralité, ce qui serait peut-être dû autant à la connivence des concernés qu'à une certaine fatigue ? Autant de la routine que de la routine, à voir.

     Dans tous les cas, si juillet est aussi calme que juin, en termes de lecture mais en termes d'écriture il se présente comme une occasion. Rien n'a changé et justement, avec un léger retour de fraîcheur et beaucoup plus d'options écrire semble à portée de patte.

     On ne s'est, au fond, jamais menti sur le sujet. Que cela prenait du temps. Pas même pour écrire, on sait pouvoir aligner pages et pages en peu d'heures, mais pour élaborer, planifier, affiner, corriger et corriger encore au lieu de se noyer sous la masse de petites histoires en espérant que quelque part, dans la nuée, il y ait une perle qui vaille d'être lue. Une pensée aux textes amateurs, mais aussi aux fanfictions, qui doivent tourner encore dans leur coin et comme à vide, dans la normalité de la masse. C'est au final cette exigence personnelle de qualité qui mine autant qu'elle aide, et sert comme les Chroniques d'un phare pour l'écriture. En d'autres termes, écrire pour écrire, mais écrire pour un but.

    En tout cas, pas de texte a un avantage. Les éditoriaux sont beaucoup plus vite écrits, moins de liens à aller chercher un peu partout, moins de bricolages dans les coulisses et une liberté totale pour discuter de tout et rien. Ce qui n'empêchera pas de vous retrouver bientôt,

Chroniqueurs, à vos plumes

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