Mai a été paradoxalement chargé et calme, de cet activité comme les vagues des berges battant notre cher phare des Chroniques. Bien que l'éditorial serve à cela, nous ne parlerons pas de cette activité.
À la place, revenons sur l'affolant éditorial qui a sonné pour beaucoup comme un poisson d'avril en retard. Voilà des textes, voilà des commentaires, voilà toutes les Chroniques, et voilà un renard qui se dit que non, ça ne suffit pas. Que certes, il faut prier longtemps pour espérer trouver un lieu où les gens acceptent de commenter, de commenter autrement qu'avec un "c'est génial, continue" et prennent le temps de discuter le détail. C'est là une richesse indéniable de notre bibliothèque... mais c'est réduire notre plume à presque rien.
Alors le renard a commencé à tâter le terrain, et à voir s'il pouvait flooder les Conseil d'Écriture de tout ce qui le tracasse chaque jour à force de ces activités accessoires, lecture, corrections, traductions, à côté encore des brouillons et des projets. Cette attitude est celle du sociologue sur le terrain, prenant note puis dressant son journal, dès qu'il le peut, tant pour saisir les anecdotes que pour en dégager les variables et ainsi étudier son environnement. L'activité littéraire, observer l'activité littéraire, l'observer au plus près, l'étudier en détail, la décortiquer sous les pattes de l'écrivain, cela a-t-il sa place sur les Chroniques ?
L'étrange pari qui est en train de se former n'est pas que cet égoïste besoin de partager toute cette partie immergée de l'activité littéraire ; le pari est de mettre en valeur chaque approche, individuelle, personnelle, de l'écriture. Philosophie, dans l'écriture d'Ether. Création de monde à travers Pandemonium. Humour, atmosphère, dialogues, descriptions vives ou mortes et tout ce qu'il y a d'annexe jusque dans nos raisons mêmes de prendre la plume, et qui mériteraient d'être dévoilées, partagées à leur tour. Le pari est qu'il n'y a pas à montrer patte blanche, c'est-à-dire une page de texte, pour pouvoir participer à la vie des Chroniques. Il suffit de se montrer chroniqueur.
Et cela n'empêche pas de continuer à lire et commenter, au contraire :
De sang et de sel : Demosthène et ses pirates ont de la concurrence en Tilée, Ignit nous ramène dans le Vieux Monde pour un texte bien aventureux, du grand cru d'antan.
Un remerciement personnel du renard à Ignit pour ses italiques, les imprimeurs adorent ce genre de fantaisie. Cela dit, il serait injuste de ne pas faire non plus un tour en Travaux d'Écriture où Arthena... Artha... où l'elfe fait ses armes entre Seigneurs et Maîtres et Rencontre en Thrace qui finiront bien un jour dans la bibliothèque. À noter, à ce sujet, à quel point le GoogleDoc s'est démocratisé et permet même sur forum une publication proche des vitrines, le tout étant d'en placer le lien quelque part. À encourager ? À ignorer ? Ce seront, au final, les chroniqueurs qui trancheront encore, selon leur envie et selon leur humeur, avec flegme ou avec ardeur, à leur sieste ou
Chroniqueurs, à vos plumes !