Hi'.
Le renard a bloqué. Il y a eu de l'activité sur le site et le renard n'y était pas habitué, alors dans la panique cette sale bête a bloqué.
Blague à part, le premier septembre a passé à lire le second des deux portraits écrits par Zara', une histoire de démons avec des ailes et des toits et des cadenas qui ne tiennent pas. Après les textes sur les fantômes qui parlent dans les bus et au coin des rues, on se demande s'il n'y a pas eu une influence... ou une sacrée coïncidence, même si d'un autre côté il y avait l'impression de retrouver le personnage ailé de la Sentinelle. Juste une impression, un qu'y peut-on de passage et qui rappelle que certains essaient toujours de vouloir faire se répondre les différents portraits. Ou les différents textes.
Et la bonne surprise a été le plaisir de lire ces textes. Il y avait la crainte d'avoir perdu en intérêt, une certaine réticence à se relancer dans les pages comme dans un océan. En fait, c'est passé comme une lettre à la poste, pour chaque texte, soit que l'humour décapant de Sàn ait diverti tout du long, soit que Zara' ait savamment dosé sa tension -- et la curiosité rampante -- soit, tout simplement, que la forme dans les deux textes ait eu cette innovation par rapport au fond qui la rende attractive pour le passionné. Un simple ressenti, une fois encore. Mais en même temps... il y a tellement de sites, là-dehors, avec tellement de textes qu'on passe devant comme devant trop d'épiceries avec trop de vitrines emplies de petits pains. Devant cette sorte d'apathie, c'est le meilleur compliment qu'on puisse faire à ces textes : ils donnent envie.
Le Libra, lui, prendra le temps qu'il prendra. Oui le renard est encore en retard, en fait il n'a même pas encore commencé. Stress et préoccupations ont pris le pas et par-dessus cela, l'envie de ne pas bâcler. L'histoire, une fois encore, est à peu près fixée, mais sans l'étincelle pour démarrer le moteur, eh, pas la peine de se forcer. Même si le but reste, in fine, de publier un chapitre par mois, ce qui signifie qu'il y a désormais du retard.
À la demande populaire, l'éditorial donne désormais le Récit du Mois avec un mois de décalage, question d'avoir les textes déjà écrits et non ceux à venir. Et pour le reste ? Pas grand-chose. Inquiet du silence de Sàn, un peu. Inspiré par la tranquillité des lieux. Un petit remords en regardant l'activité du salon de thé sans jamais y mettre les pattes. On se retrouve dans un mois et là-dessus, chroniqueurs,
à vos plumes !