Hi'.
L'éditorial d'avril est passé sous silence à certains égards faute d'avoir quelque chose à dire, et depuis la situation n'a pas beaucoup évolué. Au menu, donc, discrétion et RdM.
Difficile de discuter de l'activité du site si, disons, hypothétiquement il y avait désormais une section secrète pour des textes encore plus secrets et si, hypothétiquement, toute l'activité allait se dérouler là-bas. Le résultat est que la bibliothèque elle-même semble silencieuse depuis un mois, et seuls les happy few pourraient réaliser le contraire. Autrement dit, rien n'a vraiment changé, la routine continue simplement en se déplaçant dans des lieux occultes dont nous ne sommes pas censés parler. Et, comble du vice, il y a plus d'intérêt pour les chroniqueurs à aller discuter là-bas, plus d'enjeu, plus de passion, et le renard s'attend donc quelque peu à ce que l'activité "visible" du phare en pâtisse. Cela n'a en soi pas d'importance, et une fois encore les chroniqueurs font des Chroniques ce qu'ils veulent.
Le renard, pour sa part, se promettait depuis au minimum deux mois de mettre ne place un Récit du Mois (ou du trimestre) pour tous les textes arrivés depuis janvier. Force est de constater que même cela a représenté trop d'efforts face à la période nouvellement chargée qui, avec un peu de chance mais pas beaucoup d'espoir, devrait s'atténuer à partir de juin. Pourtant, et d'expérience, un RdM n'est pas difficile à mettre en place, mais même cette exercice d'une demi-heure ou moins reste en souffrance. Les Chroniques sont devenues un lieu de repos et le petit faux bond d'avril l'indique : sans ce pantouflage d'occasion, ce ne seraient plus les Chroniques. Le projet du RdM n'est bien sûr pas avorté (cet éditorial devait en être enfin l'occasion) et concrètement il devrait se produire une fois le second chapitre de Haro rédigé. Sans quoi on se retrouvera avec des Lustres.
Donc les choses se font. Juste, dans l'ombre et lentement.
Normalement l'éditorial se réserve encore un paragraphe et celui-ci sera réservé à l'écriture kilométrique, puisque Haro en a fait l'expérience. L'écriture kilométrique implique d'écrire sans vraiment relire, et permet d'aligner les pages de façon monotone, monocorde. Cela peut donner, en écrivant, l'impression d'une scène mouvementée, pleine d'action, bien structurée et bien menée. Mais il suffit d'en relire quelques lignes pour se rendre compte que ce ne sont que des rouages qui tournent à vide, et qu'il n'y a derrière rien de l'expression que l'on espérait y mettre. Le lecteur peut ne pas s'en rendre compte, brave parmi les brave qui rajoute de lui-même tout ce qui manque ; mais pour un auteur ces passages qui auraient dû être tellement plus soufflent à vide. Ce sont ce genre de brouillons qui devraient finir en Atelier d'Écriture et qui n'y apparaissent pas, par scrupules.
Activité il y a, donc, dans le secrètement et secrètement on s'attend à revoir tel ou tel texte, notamment si Krycek arrivera à aligner son Phoenix. Et quand l'un n'y parvient pas il s'en remet, chroniqueurs,
à vos plumes !