La bonne nouvelle, l'éditorial sera dans les temps. La mauvaise nouvelle, tronchage d'orques est terminé. Ah oui, et il y avait quelque chose avec une date mais peu importe.

      Il y a décidément beaucoup de gens qui comme des navires de passage à notre phare du bout du monde - pour faire plaisir à Impe' - laissent un texte et de la perplexité. Un texte n'est pas juste quelque chose qu'on jette dans une bouteille... mauvaise image, qu'on abandonne sur une île... bon, quelqu'un trouvera un parallèle, quoi qu'il en soit offrir un écrit puis s'en aller est l'attitude la plus étrange aux yeux d'un renard après celle de se plaindre du manque de retours aux cent quarante-quatre commentateurs. La nouvelle génération va vite, très vite, plus vite que la poussière. Au fond, c'est normal, "le texte pour le texte" a quelque chose d'absurde en soi.

      À côté de quoi il y a bien entendu le gri-gri de Zara' qui attrape toujours aussi bien les fantômes mais réduire l'éditorial à citer tous ceux qui passent est un peu déprimant, si l'on y songe, alors qu'il y a tant de choses à écrire. Et c'est une question toute bête, en ces jours où paraît-il la remise en question est de mise, de savoir ce que l'on peut bien vouloir lire. Et c'est une autre pensée vulpienne que de se dire, si la forme n'est plus le problème, s'il n'y a plus d'exercice de style qui tienne, alors l'échec du texte pour peu qu'il soit diffusé - au-delà de notre compagnie - n'est attribuable qu'au fond. Il y a juste des histoires qui ne plaisent pas.

      Et puis il y a celles qui plaisent :

      Rêve d'Ether - L'Ennemi commun : Ou comment tester un sous-titre par éditorial pour cette saga de Zara' aussi imperturbable que le retard de ses lecteurs, et pour n'effrayer personne, ce sera encore un entretien.

      Nos Rêves en suspens : Avec une majuscule à "rêves" pour un début de pièce sur des trains qui partent et des Fantine qu'on attend... comme la suite ?

      Aux mêmes autels : Parce que les addendums existent toujours, le renard en retard délivre son dernier tronchage d'orques avec un siège de cité banal.

      Reste tout ce qu'il reste à faire, cet entretien de Zara' qui prend autant de retard que la correction de l'Échiquier, le remeublage de la bibliothèque déjà plus ou moins abandonné, une nouvelle suggestion repoussée sans cesse par l'énigme du temps qui manque et tous ces textes comme une foule qui promettent des heures d'ouvrages - ça se compte en mois, en années - sans aucune assurance du résultat. La seule certitude est la présence des Chroniques pour soutenir ces infatiguables passionnés, amateurs et fiers, dont le passé paraît aussi lointain à présent que l'avenir et qui dans l'avenir proche au moins n'a qu'une résolution,

Chroniqueurs, à vos plumes !

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