Bouche à Oreille : T'as vu quoi cette semaine ?

Au cas où certains ne la connaissent pas encore, je mets un lien vers la critique hilarante du premier opus qui figure sur le site de POC :
[url:5i49mrzz]www.penofchaos.com/revues/bis_128.htm[/url]

mouarf très drôle

J'ai été voir le week end dernier un film d'animation qui pour une fois n'est pas sorti ni studio pixar ni de dreamworks mais c'est bel et bien un film indépendant.
ce film c'est la véritable histoire du petit chaperon rouge.et il est tout simplement génial(pour moi en tout cas)une histoire ou il ne faut pas trop réfléchir avec un scénario bien monté qui nous surprends a chaque fois.du début a la fin si j'étais pas bidonner j'avais le sourire grand comme une banane transgénique.
dans ce film il ya les personnages principaux qui sont trés importants mais il y a aussi les personnages secondaires qui ont un trés grand role et qui sont eux aussi trés excellents.
ccl:des personnages hilarants des scénes inoubliable et une histoire a laquelle vous ne vous attendiez pas.donc vraiment je vous le conseille trés trés fortement.

salut,

suis allé voir les bronzés 3 j'ai adoré !

Sleepers, serait-ce ce film avec Kevin Bacon et Bradd Pitt et pleins d'autres (de Niro, je crois ?) ? Ou bien est-ce totalement autre chose.

Pour ma part, je devais voir ce soir Hostel, mais, en terre étrangère, nous n'avons pas réussi à trouver le Kinépolis liégois

Pour une autre fois...

Et puis, quitte à remettre une couche, après visionnage DVD : Batman Begins est la meilleure adaptation de Comics Books pour l'instant !!!! (en attendant la suite avec Harvey "Jake Gyllenhaal" Dent et le Joker)

Et bien moi, après avoir lu un livre excellent mais d'une auteur peu connue, Ursula le Guin, j'ai décidé de voir le film, que je savais d'avance être un massacre, mais bon, sait-on jamais me suis-je dis, il pourrait y avoir des trucs biens.

Et donc, Terremer fut regardé.

Et bien, si vous n'avez pas lu le livre, c'est de l'HF assez banal, rien de bien folichon donc.
Si vous avez lu le livre, on ne peu que s'arracher les cheveux devant cette sauce HP qui nous fait un Archimage Nemmerle bedonnant et bon vivant et vieillot aux longs cheveux gris, un héros qui partage des visions avec une fille depuis tout petit, qu'il va bien sûr épouser alors qu'il n'a jamais connu l'amour dans le livre, des prétresses glorieuses et pures drappées en Nonnes etc, etc.....
En fait, le seul personnage qui garde de sa personnalité est Ogion. Le mage qui dompta le tremblement de terre mais préfère passer sa vie à errer dans les montagnes et soigner les chèvres. Sauf que là, on nous dit pas qu'il dompte le tremblement de terre. Mais sa sagesse est assez bien gardée.
Vesce, par contre, est ridiculisé, et semble servir de faire-valoir à un héros dont le physique débile et la façon de jouer d'un pré-adolescent n'est pas sans rappeller un certain Anakin.
Un massacre en règle supplémentaire. Dieu soit loué, les tomes 3 et 4 y ont échappé. Je veux bien qu'il soit difficile en 2h de résumer 400 pages, mais il y a des limites.

La semaine dernière j'ai été voir Syrania. Dire qu'il y avait un film de Tarantino...

Ce film, ce serait pas Hostel ?

Je l'ai vu, et j'ai bien aimé. Mais bon, j'aime quand ça tache...

La première partie est plus dans le trip "Faisons la fête en Europe", puis la tension s'installe. Même s'il fait rarement sursauter, c'est plus dans le dérangeant qu'il faut chercher ce film. Malgré tout, ce n'est pas gore à souhait. Beaucoup de plans sont "masqués" (dans le sens où on ne voit pas vraiment ce qu'il se passe), et c'est plus sur l'ambiance sonore qu'on frémit.

Si vous aimez le genre, n'hésitez pas !

V pour vendetta

Sans être le fan ultime de la BD, je connaissais le matériau de base et au début de la projection, j'étais surtout curieux de voir si les auteurs du films allaient réussir à tenir la ligne assez extrême de l'histoire d'Alan Moore. Et bien franchement, c'est réussi!

Quand on sait que beaucoup d'américains ne supportent pas l'idée d'un film sur le 11 septembre, on peut être surpris de voir ici un héros terroriste combattre par des attentats un gouvernement qui joue sur les peurs du peuple pour conserver son pouvoir. A ce sujet, la comparaison avec l'administration bush est à ce point inévitable qu'on peut presque regretter que les frères washowski (désolé pour l'orthographe ), par ailleurs auteurs d'une trilogie matrix souvent hermétique, n'aient pas fait preuve d'un poil plus de subtilité.

Bien sûr l'interprétation est impeccable, et si tout le monde semble être fasciné par la prestation de natalie portman dont le parcours initiatique constitue, plus encore que dans la bd, le coeur de l'histoire, j'ai été pas mal fasciné par le personnage de V. pas facile quand même pour Hugo weaving de faire apparaître l'humanité du terroriste, caché derrière son masque et dont les dialogues sont pour beaucoup des citations du théatre classique.

Au final, une vrai réussite, qui tient la ligne courageuse de la bd - en supprimant quand même quelques intrigues secondaires - et qui propose un compromis intéressant entre sf super-héroïque et métaphore politique. Au rayon critiques, seul le manque de subtilité parfois gênant et peut-être quelques longueurs (avant le dénouement notamment) viennent quelque peu gâcher le plaisir du spectateur. Un vrai bon moment de cinéma malgré tout!

Iggy

Comme Iggy, je viens de voir V pour Vendetta, et j'ai été scié par ce film (sans rire en plus!).
L'intrigue n'est certes pas des plus fignolés, mais j'ai été dans le film et à aucun moment je ne me suis ennuyé, ce qui est toujours bien .

Comme Iggy a pas mal développé l'intrigue principale, je vais surtout parler de ce que j'ai aimé.
Dès le début, j'ai trouvé les dialogues quand même recherchés. L'individu s'appelle V, et lors de sa présentation il sort une suite de mot commençant par V assez impressionnante! (dommage que cela ne continue pas tout au long ).
De même, j'ai trouvé certaines réparties vraiment bien trouvées! Là où je trouve que de plus en plus de films ont des dialogues type à s'endormir debout, utilisant des expressions usées à la moelle, le fait que ce V ait un langage châtié change agréablement. De plus, la vision de héros est intéressante à écouter!
Mine de, le "je vous faisais juste remarquer le paradoxe qu'il y a à demander l'identité d'un individu masqué" m'a vraiment mis dans le ton du personnage: énigmatique, et joueur avec les mots, en quelque sorte.

La fille Evey est aussi, déjà bien jouée, mais a vraiment une personnalité bien décrite. J'imagine que dans une BD, ce ne doit pas être simple à retranscrire, mais dans un film, ce doit être pire! Et vraiment sa progression de la peur à la confiance est bien créée (d'ailleurs, j'y ai vraiment cru! (mais je n'ai pas envie de spoiler pour ceux qui lisent puis iront voir))

Quand on sait que beaucoup d'américains ne supportent pas l'idée d'un film sur le 11 septembre, on peut être surpris de voir ici un héros terroriste combattre par des attentats un gouvernement qui joue sur les peurs du peuple pour conserver son pouvoir. A ce sujet, la comparaison avec l'administration bush est à ce point inévitable qu'on peut presque regretter que les frères washowski (désolé pour l'orthographe ), par ailleurs auteurs d'une trilogie matrix souvent hermétique, n'aient pas fait preuve d'un poil plus de subtilité.

Ce n'est qu'en lisant ton commentaire que je remarque ce point-là!
Ce film peut vraiment se regarder sans forcément être au courant de ce qu'il se passe aux USA, et ce n'est donc pas, à mon goût, un film anti-Bush, ou anti-USA.
Bon, c'est vrai qu'en y réfléchissant ne serait-ce qu'un peu, il y a la guerre civile dans les ex-états-unis, et le haut chancelier utilise par trop la peur (et l'apparence des soldats est semblable à celle des GI, enfin j'ai trouvé, mais j'avoue ne m'y connaître que très très peu sur ce domaine )


Au final, j'ai passé 2h vraiment excellente, et c'est là l'essentiel quand on va voir un film, de passer un bon moment .



Iliaron

Ce film peut vraiment se regarder sans forcément être au courant de ce qu'il se passe aux USA, et ce n'est donc pas, à mon goût, un film anti-Bush, ou anti-USA.

Ce qui m'a fait un peu tiquer, c'est certains passages, comme celui où le dictateur insiste sur l'utilisation des médias pour provoquer la peur. Difficile de ne pas penser à certaines manipulations politiques orchestrées aux USA...

En définitive, ca n'est pas tant le sous-texte politique que je trouve un peu lourd (après tout, chacun peut donner le sens qu'il veut aux images) mais bien certains points secondaires du film, comme par exemples le fait que les citations théâtrales sont sans cesse soulignées par Evey. Ce genre de procédé fait à mon avis un peu prétentieux et nuit à la subtilité de l'ensemble. Plus grave: la sous intrigue concernant St Mary, qui n'aboutit pas à grand chose sauf à montrer que le gouvernement est très méchant...

Bon, le film est quand même très bon en l'état, mais j'aime bien jouer les pinailleurs

Iggy

Ce qui m'a fait un peu tiquer, c'est certains passages, comme celui où le dictateur insiste sur l'utilisation des médias pour provoquer la peur. Difficile de ne pas penser à certaines manipulations politiques orchestrées aux USA...

Tiens, je n'ai pas fait attention à cela... Les médias m'avaient semblé montré plus la grandeur et la sécurité de Londres comparé au reste du monde. Mais il est vrai que cela entretient la peur du changement.

En définitive, ca n'est pas tant le sous-texte politique que je trouve un peu lourd (après tout, chacun peut donner le sens qu'il veut aux images) mais bien certains points secondaires du film, comme par exemples le fait que les citations théâtrales sont sans cesse soulignées par Evey. Ce genre de procédé fait à mon avis un peu prétentieux et nuit à la subtilité de l'ensemble.

D'un certain côté, très peu de gens (je n'en fais pas partie) pourraient toutes les identifier, donc cela aide à montrer la culture. Mais d'un autre côté, cela est maladroit, car Evey connaît parfaitement le livre, et V encore plus, donc cela ne sert à rien à Evey de le dire. A moins que ce ne soit un moyen de se rapprocher de ce V

Plus grave: la sous intrigue concernant St Mary, qui n'aboutit pas à grand chose sauf à montrer que le gouvernement est très méchant...

Il est vrai que je n'ai pas vraiment compris l'importance de St Mary dans l'intrigue. Je pensais que c'était pour que le prétendant-chancelier (j'ai oublié son nom, désolé ) devienne justement chancelier, or le virus ne trouve que son utilité une fois le chancelier élu, donc inutile! C'est d'ailleurs précisé clairement qu'avant le virus, personne ne pouvait déterminer le résultat de l'élection, mais une fois l'élection réalisée, grâce à l'arrivée de l'antidote, tous devinent pour une prochaine élection... Ca aurait du servir comme argument pour se faire élire: le développement d'une antidote, et qu'il en fasse circuler quelques unes, soigne des malades, et précise que... 'Fin, quelque chose dans ce genre.
Donc créer ce virus n'a aucune vraie fin à ses débuts (euh, je sais, c'est paradoxal dit comme ça oops: ) n'avait aucune raison de le créer.
Mais pour la résolution de l'intrigue, je pense cela vital: dans le cas contraire, on peut imaginer que le policier aurait tué Evey avant qu'elle abaisse le levier. De plus, cela permet un changement des plus intéressants (franchement, ce policier, je l'ai trouvé bien joué et j'ai apprécié le personnage en lui-même!).
De plus, en un certain sens, et en la jouant vraiment philosophique , ce qui a permis au chancelier de se faire élire (contradictoire avec ce que j'ai dit précédemment, mais je pense que c'était un but du virus) le mène à sa mort et à la dissolution du parti.

Ce qui est étrange avec l'intrigue de ce virus, c'est que les scènes qui m'ont paru le plus réussi au niveau de l'ambiance exploitent toujours cette intrigue, comme un leitmotiv de plus en plus tragique (et le mémoril est réussi, amha!).

Bon, le film est quand même très bon en l'état, mais j'aime bien jouer les pinailleurs

Idem: plus quelque chose me plaît, et plus je vais le dépouiller de tous ses menus défauts, les analyser, les comparer avec le reste... Je n'y arrive pas avec des films que je trouve moins bons, car pour comparer avec le reste, encore faut-il que le reste du film soit excellent. Sinon je me retrouve à comparer avec d'autres films, et c'est un non-sens, car chaque film a sa propre ambiance, ses propres personnages...


Iliaron

mission impossible 3

Même si je ne suis pas à priori un grand fan de films d'espionnages, j'attendais pas mal de ce film pour la bonne raison que son réalisateur/scénariste, JJ Abrahms, est présenté partout comme le petit génie des intrigues tordues et prenantes à souhait. De quoi redonner à la franchise mission:impossible un peu de peps, quand les films précédents (même si à vrai dire je n'ai vu que le premier) se la jouaient action pétaradante tendance james bond-like. Tout un programme

A vrai dire, j'ai été relativement déçu par le film. Si niveau spectacle, on en a pour son argent, la subtilité n'est pas franchement au rendez-vous. Des méchants caricaturaux ( pauvre philip seymour hoffmann, il méritait sans doute mieux), des rebondissements... hum... capillotractés, pour le moins qu'on puisse dire sont sans doute pour beaucoup dans ma déception. Même l'équipe, au coeur de la série, est ici relancée comme simple support pour la mega-star tom cruise (loin de moi l'idée, pourtant, de me joindre à la cabbale (c'est le mot )anti-cruise dans laquelle une grande partie des médias semble s'être lancée). Ses jeunes coéquipiers semblent en comparaison bien fades, presque anonymes.

Alors certes, le film est généreux en action, mais c'est loin de compenser la déception d'une histoire franchement pas finaude. Au final, une petite déception...

Iggy

Je n'ai jamais trouvé les MI particulièrement finauds

Justement, j'esperais que l'arrivée d'un autre realisateur aux commandes permettrait au film d'être autre chose qu'un simple film d'action, plutôt réussi niveau spectacle mais assez mal foutu en termes de scénario.

Finalement, ce qui m'a déçu, c'est que le film n'est pas beaucoup plus subtil que les précédents, malgré tout ce qui avait été annoncé. Pour le coup, mission impossible ressemble à s'y méprendre à une version rajeunie de james bond, avec des méchants moins délirants, et donc, quelquepart, moins charismatiques.

Iggy